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YOUSSOU NDOUR LORS D’UNE INTERVIEW AVEC LA RADIO FRANCE INTER : «Si le Sénégal a besoin de moi, moi je suis disponible… je regrette les morts lors des troubles… Il faut réformer»




 
 
 
Dans la capitale française où il prépare un spectacle dénommé "Birima" qui se joue du 20 au 23 septembre au théâtre du Châtelet à Paris, Youssou Ndour a profité de son séjour pour accorder une interview à la radio France Inter, la principale station du service public en France. Lors de son face à face avec la journaliste Marion L'Hour samedi, l'auteur-compositeur-interprète sénégalais aborde plusieurs des questions politiques liées au Sénégal. Cela va de sa démission surprenante de la majorité présidentielle aux malheureux évènements qui ont secoué le Sénégal ces dernières années en passant par sa potentielle candidature à l’élection présidentielle de février 2024. À ce propos, le Pdg du groupe Futurs Médias dit être prêt, si le Sénégal a besoin de lui. Youssou Ndour pense également qu’il faut des réformes en matière de démocratie pour répondre aux aspirations des citoyens.
 
 
 
Youssou Ndour est une star qui n’aime pas la lumière des médias quoi que lui-même possède un grand groupe de presse. Du coup, à chaque fois qu’il fait une sortie, cela intéresse. En déplacement en France, pour les besoins de son spectacle dénommé "Birima" qui se joue du 20 au 23 septembre au théâtre du Châtelet à Paris, l’artiste sénégalais a abordé beaucoup de questions liées à l’actualité lors d’une interview qu’il a accordée à la radio France Inter.  
 
Nelson Mandela, le modèle politique
 
 
A une question sur son modèle de dirigeant politique, Youssou Ndour zappe tous les leaders vivants et cite l’ancien président sud-africain Nelson Mandela. «Je ne dirai pas que Birima est un modèle pour moi. Les temps ont beaucoup évolué. Mais même si je salue cette période où les gens ont mis en place beaucoup de choses, aujourd’hui les choses ont beaucoup changé. Donc si je dois parler d’un modèle en politique, je parlerai plutôt de quelqu’un comme notre grand père Nelson Mandela», a-t-il répondu.
 
La démission
 
 
Avant que la journaliste n’enchaine pour lui demander les raisons de sa récente démission de son poste de ministre conseiller du Président Macky Sall. A cela You répond : «nous sommes restés dix ans ensemble lors de ses deux mandats. Aujourd’hui qu’il a décidé de pas se représenter, nous pensons que notre compagnonnage avec lui est arrivé à son terme. Et voilà pourquoi je lui ai demandé de quitter mes fonctions».
 
«Je suis prêt…»
 
Occasion saisie par l’intervieweur pour lui demander s’il aimerait se présenter à l’élection présidentielle de février 2024. Mais à ce propos, l’artiste verse dans le clair-obscur. Avant de dire finalement qu’il est disponible si le Sénégal a besoin de lui. «On n’est pas encore en février, même si aujourd’hui il y a beaucoup de candidatures qui se sont déjà déclarées. Mais en ce qui me concerne, tout ce que je peux dire pour le moment, c’est que je suis prêt. Ce qui m’intéresse, c’est le Sénégal, c’est la paix, parce que je ne veux pas de guerre, je ne veux pas de morts. Si le Sénégal a besoin de moi, je suis disponible pour le servir», assure-t-il.
Évoquant sa décision de ne jamais quitter son pays malgré son statut de star planétaire, la journaliste demande au leader du mouvement Fekke Maci Bolle comment allait le Sénégal aujourd’hui. «J’ai envie de vous dire que ça va. Le Sénégal va bien. Notre pays a beaucoup de ressorts. C’est vrai que nous avons traversé des situations de troubles ces trois dernières années. Des troubles qui ont occasionné des morts d’hommes, ce que je regrette. Mais le Sénégal est debout et mon combat quotidien est qu’il continue à être debout. Le Sénégal doit rester en paix, le Sénégal doit être démocratique, le Sénégal doit réformer aussi. Comme cela se passe dans tous les pays du monde, les citoyens sont en quête de réformes pour changer ce qui ne marche pas, mais également pour trouver de l’emploi aux jeunes», dit-il.
Alors que sur la multiplication des coups d’État en Afrique et si le Sénégal était à l’abri, Youssou Ndour qui se dit foncièrement démocrate assure qu’il ne supporte jamais les coups d’Etat. Même si, dit-il, «il faut reconnaitre quand même qu’aujourd’hui que ce sont les peuples qui doivent s’organiser quand il y a des conflits, quand il y a des malentendus pour essayer de régler leurs problèmes. Et la communauté internationale en ce qui la concerne doit jouer un rôle dans la médiation pour aider à solutionner les problèmes». «Au Sénégal nous avons des institutions fortes mais également d’autres ressorts qui font que chacun, pour le moment, reste à sa place. Et je pense que c’est ainsi que tous les autres pays qui sont confrontés à ces situation doivent faire», invite l’artiste.
 
 
«la Françafrique d’antan est dépassée, c’est fini»
 
 
Existe-t-il un discours anti-français au Sénégal comme c’est le cas au Mali ou au Niger ?», questionne la journaliste Marion L'Hour. Youssou Ndour de répondre : «je pense que la Françafrique d’antan est dépassée et c’est fini. Ce qu’il faut, c’est avoir le courage d’aller sur autre chose, quelque chose de nouveau. Il faut discuter, faire de nouvelles propositions pour cela. Avant il y avait une hégémonie de la France sur ses anciennes colonies, mais aujourd’hui cela ne peut plus être, les temps ont changé. Les pays africains sont courtisés et naturellement ils cherchent le mieux pour eux», fait-il savoir.
 
 
«La libre circulation des artistes ne doit pas être assujettie à leur nationalité»
 
 
Alors sur l’invite de l’administration française aux acteurs de la culture pour suspendre toute coopération avec le Mali, le Niger, le Burkina Faso, il estime que ce serait une énorme erreur de la part de la France. «J’étais surpris d’entendre cette polémique. Je pense qu’il ne doit pas y avoir une ségrégation en ce qui concerne les artistes. Soit on laisse tout le monde entrer, soit on ferme la porte à tout le monde. La libre circulation des artistes ne doit pas être assujettie à leur nationalité. Si une telle politique est appliquée en France, je pense que personne ne viendrait plus», a averti l’artiste au plus de 50 ans de carrière.
 
 
Sidy Djimby NDAO
 
 
 
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