
Entre le Pacte de stabilité sociale paraphé par les principales centrales syndicales, les organisations patronales et l’Etat, et le Dialogue national en téléchargement pour le 28 mai prochain, il n’y a apparemment aucun lien, si ce n’est que ce sont tous les deux des initiatives du régime de Serigne Ngoundou. Mais, à y regarder de plus près, l’un et l’autre partagent le même sort, quant à leur acceptation par le landernau, que ce dernier soit syndical ou politique. Et il en a toujours été ainsi. Concernant le Pacte, il est connu que le précédent, durant ses 10 ans d’existence, n’a jamais mis fin aux grèves et autres récriminations des syndicats de base. Le nouveau Pacte, non plus, ne dérogera pas à cette coutume. Pour dire que les centrales signataires, bien que les plus représentatives, ne représentent pas tout le monde. Quant au dialogue auquel invite Prési, l’autre position, bien que divisée sur la question, annonce généralement un boycott. Ce qui n’empêchera pas la majorité d’atteindre l’objectif visé principalement : assainir le champ politique, pour en extirper tous ces partis fantômes. Comme disait l’expert Njomboor, en politique, la politique de la chaise vide n’est pas payante.
Waa Ji