
Sur les deux plateaux de notre balance virtuelle, nous mettons, d’une part, les partis politiques, coalitions, mouvements etc. et, d’autre part, les organes de presse, chaines de télé, Web Tv et tutti quanti. Bizarre tout de même que notre balance s’équilibre. Car partis politiques et organes de presse, bien que concourant à l’expression des suffrages, à la liberté d’expression et, en un mot, à la vitalité démocratique, sont devenus si pléthoriques qu’ils ont fait naître le chienlit. Aujourd’hui, le vœu des autorités est de mettre fin à ce désordre que, du reste, tous ont toujours dénoncé. Toutefois, n’ayant jamais voulu ou pu se conformer aux textes les régissant, partis et médias ont louvoyé à travers les régimes successifs, renvoyant aux calendes grecques toute velléité de réforme. Néanmoins, des assises et autres conclaves ont bien eu lieu sur la question, pas plus. Jusqu’à ce coup de pied dans la fourmilière médiatique, qui a suscité une levée de bouclier contre toute restriction. Quant aux partis, ils ne perdent rien pour attendre, puisque le dialogue qui se prépare fera le lit de leur remise en ordre. Pour dire que la conformité aux règles édictées est en train de prendre racine, même dans des secteurs jusque-là intouchables. Que ça continue.
Waa Ji