
Moins d’un mois après qu’ils ont été remerciés pour fin de contrat, 312 policiers adjoints volontaires sont rappelés par le Directeur général de la Police nationale. Mais, s’ils avaient été recrutés et formés dans l’urgence, au moment où le pays traversait une forte zone de turbulence, ils seront cette fois bien triés sur le volet. Non qu’ils n’aient pas été utiles dans le maintien de l’ordre et en général dans les missions auxquelles ils ont été affectés, mais l’on se rappelle certains comportements de personnel en tenue vis-à-vis de citoyens innocents et désarmés, pris lors des manifestations de cette période trouble. L’image de cette journaliste malmenée à coups de pied, entre autres, restent prégnantes dans l’esprit de Goorgoorlu. Que la police veuille faire l’économie d’une nouvelle formation en rappelant des éléments déjà aguerris, tout en désamorçant un tollé social qui enflait, soit, mais voilà une occasion de séparer la bonne graine de l’ivraie et d’ancrer dans la fonction policière cette image que les Sunugaaliens ont bien appréciée, durant le mois béni de Ramadan, d’agents arpentant les rues de Ndakaaru pour distribuer des kits de ndogu. Très éloignée de celle honnie de policiers œuvrant à proximité de nervis.
Waa Ji