
Les fables de Jean de La Fontaine, bien que mettant souvent en scène des animaux, servent des leçons de vie aux humains. La cigale et la fourmi ou le lièvre et la tortue, nous apprennent qu’il faut être prévenant dans la vie et ne pas être insouciant, que rien ne sert de courir, il faut partir à point. A l’échelle humaine et sur notre chère terre sunugaalienne, ces morales nous interpellent relativement à l’hivernage qui approche et dont la forte pluviosité nous est déjà annoncée. Difficile d’arrêter la mer avec ses bras, c’est vrai ; mais quand même, faisons l’effort de colmater les brèches avant le déluge. A ce dessein, désensablons les rues et ruelles et débouchons les caniveaux, cela à la petite échelle des communes d’arrondissement. Mais curons surtout les grands canaux de la ville qui reçoivent les ruissellements. C’est bien le minimum à faire, nonobstant les grands travaux des équipes de Cheikh Dièye pour endiguer les flots constatés l’année dernière à Touba, Kaolack, Ndakaaru et autres. N’oubliez pas les fleuves et leurs crues intempestives. Car Bamako, où s’est tenu le Forum sur les prévisions saisonnières au Sahel, fin avril dernier, a souffert des inondations juste une semaine après.
Waa Ji