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Vendredi 23 Mai
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RAPPORT 2024 SUR LA SITUATION DES DROITS HUMAINS AU SÉNÉGAL : Amnesty met à nu la répression meurtrière des manifestations, les arrestations abusives, les menaces à la liberté d’expression …



RAPPORT 2024 SUR LA SITUATION DES DROITS HUMAINS AU SÉNÉGAL : Amnesty met à nu la répression meurtrière des manifestations, les arrestations abusives, les menaces à la liberté d’expression …

 
 
Amnesty International a rendu public hier son rapport annuel sur la situation des droits humains dans le monde. Au Sénégal, Amnesty a décliné un tableau sombre des manifestations réprimées dans le sang avec mort d’hommes, des arrestations arbitraires avec, en toile de fond, la loi d’amnistie adoptée sous le prétexte de la réconciliation, mais qui, en réalité, offrait l’impunité aux auteurs de meurtres et de tortures.
 
 
Le rapport 2024 sur la situation des droits humains au Sénégal a été publié hier. Selon Amnesty, lors de violentes opérations de répression menées les 9 et 10 février dans les villes de Saint-Louis, Dakar et Ziguinchor, les forces de sécurité ont tué quatre hommes, dont un adolescent de 16 ans, qui protestaient contre le report de l’élection présidentielle. Selon le rapport des camarades de Seydi Gassama, au moins 151 personnes ont été arrêtées en février pendant ces manifestations, et plusieurs journalistes ont été maltraités. Les autorités ont restreint l’accès à la couverture mobile dans tout le pays et suspendu la chaîne de télévision privée Walf Tv en raison de sa couverture des manifestations. En février et en mars 2024, ajoute le rapport, les autorités ont libéré plusieurs centaines de détenus ; certaines de ces personnes avaient été arrêtées entre 2022 et 2024 pour avoir participé à des manifestations ou appelé à y participer. Nombre de ces détenus, parmi lesquels figuraient des mineurs, n’ont jamais été traduits en justice.
Sur l’amnistie, Amnesty international estime qu’elle empêchait les proches d’au moins 65 personnes tuées, pour la plupart par les forces de défense et de sécurité lors des manifestations qui ont eu lieu entre mars 2021 et février 2024, d’obtenir justice.
 
 
Liberté d’expression : «ne pas prêter le flanc en faisant la même chose que l’ancien président Macky Sall»
 
Le rapport a aussi décrié des restrictions à la liberté d'expression. Et, c’est pour citer le cas de l’acteur politique, Ahmed Suzanne Camara arrêté en juillet et inculpé d’«offense au chef de l’Etat». Il avait qualifié le président et le Premier ministre de «menteurs». En septembre, un autre acteur politique, Cheikhna Keita, ancien commissaire de police, a lui aussi été arrêté sur ordre du parquet. Il était accusé de diffusion de fausses nouvelles après avoir évoqué à la télévision des tensions entre le président et le Premier ministre.
Sénégal, Seydi Gassama estime que les citoyens doivent pouvoir donner leur point de vue sans être inquiété: «l’ouverture d’information judiciaire ne doit plus être systématique. Il n’est pas nécessaire d’ouvrir une phase d’instruction. L’État du Sénégal a signé des chartes et conventions sur la liberté d’expression. Les sanctions concernant la diffusion de fausses nouvelles ou les diffamations sont disproportionnées», a -t-il indiqué avant d’interpeller les autorités sur certaines dérives. «Nous ne cautionnons pas les dérives, ni l’impunité, mais les peines de prison sont vraiment disproportionnées. Il faut aller vers des changements et ne pas prêter le flanc en faisant la même chose que l’ancien président Macky Sall. Il faut dans ce cas une réforme de la législation», a-t-il proposé. Seydi Gassama salue toutefois les efforts déployés dans le cadre de la reddition des comptes pour combattre l’impunité.
 
Puissance paternelle et âge du mariage chez les filles
 
Le Code de la famille conférait toujours l’«autorité paternelle et conjugale» aux hommes uniquement et désignait le mari en tant que chef de famille. Cela privait les femmes et les filles des droits et de l’autorité sur leur ménage et leurs enfants. L’article 111 du Code de la famille exigeait l’âge minimum légal pour le mariage à 16 ans pour les filles, contre 18 ans pour les garçons. En juillet, le rapport des assises nationales de la justice a recommandé de relever de 16 à 18 ans l’âge minimum du mariage pour les filles. Il a également appelé à une modification des articles relatifs à la «puissance paternelle» et à l’interdiction de la recherche de paternité pour un enfant né hors mariage, entre autres mesures. Ces recommandations n’avaient pas encore été mises en œuvre à la fin de l’année.
 
 
Au moins 959 migrants ayant embarqué sur les côtes sénégalaises ont péri
 
Le littoral sénégalais est resté l’un des points de départ les plus actifs pour la migration irrégulière vers les îles Canaries. Au moins 959 personnes migrantes qui avaient embarqué sur les côtes sénégalaises ont péri en mer entre janvier et mai, selon l’Ong espagnole Caminando Fronteras. Les départs se sont poursuivis au cours des mois suivants ; nombre de migrants ont perdu la vie en mer et beaucoup ont été interceptés par la marine sénégalaise. La plupart avaient entrepris leur périple depuis des ports de pêche frappés par l’appauvrissement résultant de la crise que traversait le secteur de la pêche au Sénégal.
 
 

Fermeture des médias : «c’est une mauvaise image de l’État à l’international» 

 
Seydi Gassama est revenu sur la ferméture des organes de presse. «Les médias ont un rôle important dans la démocratie sénégalaise, un rôle central même dans la transparence des élections au Sénégal. C’est une mauvaise image de l’Etat à l’international. Il faut les accompagner dans cette phase d’assainissement, mais pas dans la précipitation. On ne peut pas réguler le secteur des médias en une année. Il faut que le ministre discute avec les acteurs pour trouver les solutions appropriées», a proposé Seydi Gassama. 



 
 
 




M. CISS
 
 
 
 
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