jotaay
jotaay

https://www.facebook.com/flyairsenegal
Le meilleur de l'info au sénégal
Jeudi 15 Mai
16:10
DIALOGUE POLITIQUE : L’opposition en rangs dispersés L’Unis contre les poursuites :Ce sont les inspecteurs des impôts  qui devraient être arrêtés’’. Selon eux, Ismaela Madior Fall ne devrait pas être poursuivi pour un acte de corruption qu’il a rejetée. LANCEMENT DU PAVIE 2 DOTÉ D’UNE ENVELOPPE DE 107 MILLIARDS : Ousmane Sonko tire un bilan satisfaisant du Pavie 1, dessine les contours du Pavie 2 et avertit les bénéficiaires Commande publique : L’Arcop forme 133 jeunes assistants pour renforcer la transparence et l’emploi au Sénégal RÉFORME DU SECTEUR DES MÉDIAS AU SÉNÉGAL : Bassirou Diomaye Faye veut un agenda consensuel pour une transformation systémique et durable de la presse rapport 2025 de la liberté de la presse en Afrique   le Sénégal gagne 20 points malgré la situation problématique avec des convocations de journalistes, de chroniqueurs, les questions de sécurité, mais aussi la situation économique 1er Mai 2025 : Bassirou Diomaye Faye rend hommage aux travailleurs et insiste sur le dialogue social FERMETURE DE MÉDIAS AU SÉNÉGAL PAR LE RÉGIME DE PASTEF : Un dangereux précédent pour la démocratie sénégalaise, une immense déception pour les jeunes journalistes SECRETAIRE GENERAL DE L’ALLIANCE DES FORCES DE PROGRES (AFP) : Moustapha Niasse à la retraite politique, Mbaye Dione devient le chef de file des progressistes RIFIFI A LA PLAGE MALIBU/GOLF SUD : Un dealer, surpris avec 2kg de yamba, se jette dans la mer pour échapper aux policiers

KHALIFA SALL: «Dès qu’on a arrêté la caisse d’avance, on a eu un mort»

Fausses factures, procès-verbaux de réception qui ne correspondent pas à la réalité, mécanisme mis en place pour se faire payer 30 millions de francs par mois par le percepteur, le maire de Dakar a été interpellé, hier, sur toutes ces questions. Pour sa défense, Khalifa Sall a dégagé sa responsabilité, soutenant fermement : «je suis ordonnateur, je n’interviens qu’au moment de l’ordonnancement». Pour les fausses factures et procès-verbaux, le maire déclare n’avoir rien à voir là-dedans. Il a même révélé que dès que la caisse d’avance avait été arrêtée, on a eu un mort.



 
 
 
 
 
Après 337 jours de détention, c’est seulement hier que Khalifa Sall s’est véritablement exprimé sur le fond du dossier. Le maire de Dakar, qui s’est largement prononcé sur le pourquoi de ses ennuis avec la justice, a été invité par le juge à s’expliquer sur les infractions pour lesquelles il est poursuivi, notamment l’association de malfaiteurs, le détournement de deniers publics, l’escroquerie portant sur des deniers publics et le blanchiment de capitaux. Après lui avoir notifié toutes ces infractions, le juge Malick Lamotte lui a demandé s’il reconnaissait les faits. «Je les conteste», a répondu fermement Khalifa Sall, la voix un peu cassée. Le juge Lamotte interpelle alors le maire de Dakar sur des questions précises, notamment le mécanisme qui aboutit à la mise en place du fonds et dont ses collaborateurs ont fait état durant tout l’interrogatoire du lundi. A cette question, Khalifa Sall a répondu succinctement : «je suis ordonnateur, je n’interviens qu’au moment de l’ordonnancement». Le juge de revenir à la charge pour lui demander d’expliquer le processus qui aboutit au décaissement, mais le maire de Dakar ne veut pas se hasarder à glisser sur ce terrain. Il réitère ses propos avec un peu plus de précision : «quand on me donne le parapheur, je vise les pièces et je signe le mandat, parce qu’il y a une différence entre viser et signer. Je ne suis pas membre de la commission, donc je ne signe pas de procès-verbal ou de facture, je les vise. Mais je signe le mandat pour permettre au percepteur de payer».
 
«Si l’Etat n’était pas d’accord, ces fonds n’auraient pas existé plus d’un mois ; ça peut passer une fois mais pas deux»
 
Le président Lamotte lui demande alors si ce qui se trouve sur les procès-verbaux par rapport au mil et au riz est conforme à la réalité, et Khalifa Sall de répondre : «je n’atteste pas que c’est livré ou pas, ma signature permet juste au percepteur de payer». «Etiez-vous au courant de ce mécanisme ?», renchérit le juge Lamotte. «Je ne peux pas affirmer qu’un tel mécanisme existe. Mes collaborateurs ont validé, je vise ; même s’il y a deux parmi les agents de la commission de réception - qui sont trois- qui signent le procès-verbal, je signe», rétorque encore le maire de Dakar, décidé à camper sur sa position. Revenant encore sur la nature de la caisse, Khalifa Sall déclare : «je ne connais pas de caisse d’avance, ce que je connais, c’est des fonds politiques qui échappent à la réglementation générale en termes de décaissement. Pour les caisses d’avance, de manière générale, on ne paie pas en numéraires. Ce que vous appelez caisse d’avance (il s’adresse au président) c’est différent des caisses d’avance que nous connaissons. Si l’Etat n’était pas d’accord, ces fonds n’auraient pas existé plus d’un mois. Ça peut passer une fois, mais pas deux fois. Je rappelle que ça fait 21 ans que cela existe. Et jusqu’à aujourd’hui, cette caisse n’est pas abrogée, les crédits sont chaque fois votés par le Conseil municipal et approuvés par le préfet», précise encore le maire de Dakar.
 
«J’ai dit au Président que nous n’allons pas supprimer ces fonds, parce qu’imaginez que dès qu’on a arrêté, on a eu un mort»
 
 
Khalifa Sall poursuit alors ses explications, visant cette fois le président de la République : «j’ai dit au Président que nous n’allons pas supprimer ces fonds, parce qu’imaginez que dès qu’on a arrêté, on a eu un mort». Il revient sur les signatures : «aujourd’hui, je ne suis pas à la mairie et pourtant, chaque deux jours, mes collaborateurs m’amènent des documents à signer, on me donne des pièces que je vise et je signe et pourtant, je ne suis pas là-bas. Quelle valeur juridique donnez-vous à cela ?», interpelle-t-il le président. Le juge Malick Lamotte lui rappelle alors que ce n’est pas lui qui parle de caisse d’avance, mais la saisine. Khalifa Sall en convient et retourne à sa place sur invitation du juge. Il sera à la barre aujourd’hui pour répondre aux autres questions venant du procureur de la République, de l’Etat du Sénégal et de ses conseils.
 
 
Alassane DRAME  


ACTUALITE | POLITIQUE | SPORTS | SOCIETE | SERIE | RELIGION | REVUE DE PRESSE | ECONOMIE | CHRONIQUE | CULTURE | BOOMRANG | INTERNATIONAL | PEOPLE | TV-DIRECT | SANTE | World Cub Russie 2018 | SERIE TV SENEGAL | LES ECHOS | pub | Radios d’Ici et d’Ailleurs | Santé | Contribution


LIVE RADIO



Pluviosité

Chienlit

Ça baigne ?

Boycott

Dissipation

Haletant

Syndrome

Tenue

Famille

Canossa


Les plus récentes
1 sur 373

SANTE

XEL DU DOY | HEMORROIDES ET TROUBLES DIGESTIFS

La dépression, une maladie encore méconnue qui touche 1,5% de la population sénégalaise

Hémorroïdes : la maladie taboue pour les jeunes avec des préjugés de connard qui stress et font mal au coeur !

TABAGISME : LES FUMEURS QUI ARRÊTENT LA CIGARETTE AVANT 40 ANS PEUVENT ESPÉRER VIVRE AUSSI LONGTEMPS QUE LES NON-FUMEURS

LUTTE CONTRE LE CANCER DU COL DE L’UTÉRUS À ZIGUINCHOR : 8 thermoablations et 802 coloscopies pratiquées avec 6 cas de suspension de cancers…