
Si beaucoup de doutes ont plané sur les certificats médicaux déposés par les lutteurs, le Comité national de gestion (Cng) de lutte se radicalise. Désormais, les lutteurs devront être consultés par la commission médicale de la structure en charge de l'arène sénégalaise, pour pouvoir valider les blessures avant les combats déjà régularisés.
Gris Bordeaux a contracté une blessure au coude, Balla Gaye 2 se blesse à l’entraînement, Ama Baldé souffre d’un bombement discal, Modou Lô se blesse à l’épaule, c’est là les plus grands épisodes des dépôts de certificats médicaux au Comité national de gestion (Cng) de lutte pour la défunte saison, sans oublier les lutteurs en herbe qui, pour renoncer à un combat, attendent la veille pour déposer un document parfois douteux.
Dans une circulaire, le Comité national de gestion (Cng) de lutte sort une restriction.
« Les productions de certificats médicaux à quelques jours d'un combat préparé depuis plusieurs mois sont en train de ternir l'image de notre sport national. Cette pratique qui a suscité beaucoup de commentaires et de désagréments durant ces dernières années n'honore pas la lutte en général », pouvait-t-on lire.
« Désormais, après la signature du contrat de lutte au Cngl, tout lutteur malade ou blessé devra obligatoirement se présenter auprès de la commission médicale pour suite à donner ».
Il faudra dorénavant se munir d’un certificat médical produit par la commission médicale de l’instance. « Aucun certificat médical outre que celui délivré par le président de la commission médicale du Cng de lutte ne sera accepté », le ton est ainsi donné.
Emplois promis par le président de la République : Le ministre de la Jeunesse Pape Malick Ndour reçoit les acteurs de la lutte ce vendredi au Cng
En répondant aux doléances des acteurs de la lutte, lors de l’audience qu’il les avait accordés en le 8 mai 2023, le président de la République avait convié à la rencontre Samba Ndiobène Ka, ministre du Développement communautaire, de la Solidarité nationale, de l'Équité sociale et territoriale ainsi que le ministre de la Jeunesse Pape Malick Ndour pour une prise en charge rapide des préoccupations posées sur sa table.
Le chef de l’État avait offert 330 emplois aux acteurs de la lutte dans le programme "Xeyu Ndaw ni".
Pour sa mise en œuvre, le ministre de la Jeunesse Pape Malick Ndour reçoit les acteurs de la lutte le vendredi 22 septembre 2023 à l’Arène nationale à 10h00 justement par rapport aux emplois promis par le président de la République.