L’on suggérait hier seulement et ici un effort de redressement salvateur dans la trajectoire du nouveau régime, même si cela ne concernait qu’un tout petit pan. Il n’y a aucun mal à débarquer un passager clandestin ou pris en flagrant délit de filouterie de transport. Pour être clair, plusieurs fois dans ce pays du Sunugaal, un ministre a été nommé, puis limogé sans avoir eu le temps de chauffer son fauteuil, pour une raison ou une autre. Dans le cas d’espèce, caractérisé de népotisme, un ministre aurait fait nommer sa fille comme directeur de Cabinet, ainsi que d’autres membres de sa famille. Aucun démenti n’étant venu infirmer cela, c’est plutôt le subterfuge d’un arrêté (complémentaire) de nomination de membres de cabinet où ne figurent ni directeur, ni chef ou attaché de cabinet, qui nous est servi. Pour dire qu’à l’instar de la tempête dans un verre d’eau que constitue cette affaire d’un milliard reproché à Lat Diop, il est grand temps pour le gornment de Koromack, en attendant de détenir les leviers qui permettent de poser les jalons de la rupture réelle, d’éviter de se précipiter sur l’ombre en la prenant pour la proie. Les urgences sont si prégnantes et nombreuses qu’aucune distraction ne doit être permise.
Waa Ji