Le président du parti Ensemble pour le travail, l’intégrité et la citoyenneté (ETIC), Ibrahima Hamidou Dème, a vivement critiqué la politisation de la justice et le détournement des instruments de répression de leur vocation initiale. Invité de l’émission Jury du dimanche (JDD) sur iRadio et iTV, l'ancien magistrat a exhorté à une justice forte, indépendante et impartiale, seule garante d’une confiance durable des citoyens.
« J’ai toujours dit que j’ai une confiance vigilante en la justice. Il est essentiel de maintenir cette confiance, car il n’y a pas d’alternative à la justice », a déclaré Ibrahima Hamidou Dème, soulignant la nécessité d'une vigilance permanente face aux risques de dérive.
L’ancien juge a rappelé que des institutions telles que la Cour de répression de l’enrichissement illicite (CREI), créées pour sanctionner les infractions économiques et financières, avaient été détournées de leur objectif initial sous l'effet de la politisation. « Dans le passé, des institutions cruciales pour la répression des infractions économiques et financières, comme la CREI, ont été détournées de leur objectif à cause de la politisation », a-t-il affirmé.
Critiquant l’orientation actuelle de la reddition des comptes, Dème estime que la lutte contre la corruption aurait dû commencer par les fonctionnaires et hauts responsables de l’État plutôt que de viser principalement des acteurs politiques. « Malheureusement, la première personne ciblée a été quelqu’un qui a été attaqué par le Premier ministre dans le cadre d’une campagne électorale, et à qui il aurait promis de ne plus participer à des élections. Si cette personne est la première à être arrêtée, cela ressemble à une instrumentalisation », a-t-il dénoncé.
Ibrahima Hamidou Dème a aussi insisté sur la responsabilité morale qui incombe aux dirigeants politiques. Selon lui, qu’ils soient Premier ministre ou Président de la République, ils doivent incarner l’exemplarité à chaque instant. « Il est surprenant de voir certains essayer d’excuser des propos irresponsables en invoquant des raisons politiques, mais l’homme politique doit toujours être exemplaire et responsable dans ses discours », a-t-il conclu.
À travers cette prise de position ferme, l'ancien magistrat rappelle que la justice ne saurait être un instrument de règlements politiques, mais doit rester un pilier essentiel de l'État de droit.
« J’ai toujours dit que j’ai une confiance vigilante en la justice. Il est essentiel de maintenir cette confiance, car il n’y a pas d’alternative à la justice », a déclaré Ibrahima Hamidou Dème, soulignant la nécessité d'une vigilance permanente face aux risques de dérive.
L’ancien juge a rappelé que des institutions telles que la Cour de répression de l’enrichissement illicite (CREI), créées pour sanctionner les infractions économiques et financières, avaient été détournées de leur objectif initial sous l'effet de la politisation. « Dans le passé, des institutions cruciales pour la répression des infractions économiques et financières, comme la CREI, ont été détournées de leur objectif à cause de la politisation », a-t-il affirmé.
Critiquant l’orientation actuelle de la reddition des comptes, Dème estime que la lutte contre la corruption aurait dû commencer par les fonctionnaires et hauts responsables de l’État plutôt que de viser principalement des acteurs politiques. « Malheureusement, la première personne ciblée a été quelqu’un qui a été attaqué par le Premier ministre dans le cadre d’une campagne électorale, et à qui il aurait promis de ne plus participer à des élections. Si cette personne est la première à être arrêtée, cela ressemble à une instrumentalisation », a-t-il dénoncé.
Ibrahima Hamidou Dème a aussi insisté sur la responsabilité morale qui incombe aux dirigeants politiques. Selon lui, qu’ils soient Premier ministre ou Président de la République, ils doivent incarner l’exemplarité à chaque instant. « Il est surprenant de voir certains essayer d’excuser des propos irresponsables en invoquant des raisons politiques, mais l’homme politique doit toujours être exemplaire et responsable dans ses discours », a-t-il conclu.
À travers cette prise de position ferme, l'ancien magistrat rappelle que la justice ne saurait être un instrument de règlements politiques, mais doit rester un pilier essentiel de l'État de droit.