POUR S'EMPARER DES CARTONS D'USTENSILES D'UNE COMMERÇANTE: Racine Bocar Wone lui fait croire qu'il voulait les acheter pour ses deux épouses

 
Tenancier d'un fast-food à Rufisque, Racine Bocar Wone a escroqué des commerçants dans cette localité. Ce prévenu qui a récidivéen tentant de prendre deux cartons d'ustensilesauprès de la commerçante, Seynabou Cissé, a fait croire à cette dernière qu'il les achetait pour le compte de ses deux épouses. Traduit en justice, il a été condamné hier à 3 mois de prison ferme et à payer à sa victime la somme de 480.000 F Cfa. 
 
 
Escroc notoire, avec plusieurs à la police de Rufisque, Racine Bocar Wone est un personnage particulier. Il a grugé la dame Seynabou Cissé, Daouda Ndiaye et deux autres commerçants égyptiens. Dès qu’il réussit à prendre à crédit les marchandises de ses victimes, il les revend sur le marché sans jamais s'acquitter de sa dette. Ainsi, il a été traduit en justice par Seynabou Cissé. «Comme je bosse pour une entreprise égyptienne qui livre comme marchandises des ustensiles de cuisine et des matériaux électroménagers, il a pris à crédit avant de me promettre un remboursement sur une échéance de 5 mois. C'est ainsi qu'on lui a remis trois cartons d’assiettes et une cuisinière. Chaque carton coûte 125.000 F Cfa. Malgré mes nombreuses demandes, il a refusé de me payer. Il m’a même dit d’aller jusqu’au tribunal de La Haye puisque je n’obtiendrai jamais gain de cause», a expliqué la partie civile.
 
Racine Bocar Wone pleure à la barre
 
 
Racine Bocar Wone a reconnu les faits, soutenant ainsi avoir tardé à payer cette dette à la dame parce qu’il est maintenu dans les liens de la prévention. La représentante du parquet s'est appesantie sur la qualité de multirécidiviste du prévenu pour ainsi requérir 2 ans de prison ferme contre lui. Malgré les chaudes larmes qu'il a versées devant le tribunal, ce père de 3 enfants qui est marié à une épouse a été reconnu coupable et condamné à 3 mois d’emprisonnement ferme et à payer à sa victime la somme de 480.000 F Cfa à titre de dommages et intérêts. Par ailleurs, le tribunal a réservé les intérêts civils des autres parties civiles qui n'ont pas déféré à la barre. 
 
Fatou D. DIONE