
Les ressources globales (hors dons), estimées provisoirement à 1364,7 milliards, ont enregistré une hausse de 8,2%, en glissement annuel portées par des recettes fiscales qui ont évolué de 84,7 milliards à fin avril par rapport à la même période de 2024. Quant aux dépenses publiques (hors dépenses d'investissement financées sur ressources extérieures), elles ont baissé de 2,9% pour se situer à 1556,1 milliards.
Il ressort du Point mensuel de conjoncture de la Dpee que la gestion budgétaire a été caractérisée à fin avril 2025 par une amélioration de la mobilisation des ressources associée à un repli des dépenses. Ainsi, les ressources (hors dons) sont constituées de 1270,6 milliards de recettes fiscales et de 94,1 milliards au titre des recettes non fiscales. Les recettes fiscales ont enregistré une hausse de 84,7 milliards (+7,1%) par rapport à avril 2024, sous l'impulsion des recouvrements de l'impôt sur le revenu, des taxes sur biens et services intérieurs, de l'IRVM/IRCM et de la TVA à l'importation qui ont progressé, respectivement, de 44,5 milliards, 29,7 milliards, 23 milliards et 15,7 milliards pour atteindre des montants respectifs de 262,6 milliards, 337,3 milliards, 50,7 milliards et 220,3 milliards. Cette performance est atténuée par le repli de l'impôt sur les sociétés (-25,8 milliards), des revenus du domaine (-7,4 milliards) et des droits d'enregistrement et de timbre (-5 milliards), à fin avril 2025.
Baisse de 46,4 milliards des dépenses sous l’effet de la baisse des dépenses d’investissement et de fonctionnement
S'agissant des dépenses publiques (hors celles financées sur ressources extérieures), elles ont été exécutées à hauteur de 1556,1 milliards à fin avril 2025 contre un montant de 1602,5 milliards un an auparavant, soit une baisse de 46,4 milliards. Le repli des dépenses est expliqué, essentiellement, par les dépenses d'investissement financées sur ressources internes et les dépenses de fonctionnement (fournitures, entretien) qui ont baissé, respectivement, de 47,7% et 10,8% pour ressortir, dans l'ordre, à 113,5 milliards et 107,1 milliards, en avril 2025. En revanche, les transferts et subventions, les intérêts sur la dette publique et les rémunérations des salariés ont augmenté, respectivement, de 37,7 milliards (+7,3%), 25,5 milliards (+9,1%) et 7 milliards (+1,5%) rapport à avril 2024.
M. CISS