
Ça glose dans tous les sens à propos de la défaite de Hott et du Sunugaal à l’élection du président de la Bad, au profit de Sidi Ould Tah de Naaritanie. Mais disons qu’il n’y a pas à chialer outre mesure. Car en plus de toutes les tares qui plombaient la candidature de notre compatriote, liées à sa gestion sous Niangal et, subsidiairement, du peu d’enthousiasme de nos autorités à porter ce projet, reconnaissons que Sunugaal ne pouvait pas occuper deux fois le poste. Car n’oublions pas que feu Babacar Ndiaye, le plus emblématique président de la Bad, est bien Sunugaalien. Il a été le premier à la diriger sur deux mandats consécutifs (1985-1995) et à lui donner une aura internationale reconnue. Devenu ensuite président d’honneur de l’institution, son nom est inscrit au fronton de l’auditorium du siège de la Bad à Abidjan. Sachons donc raison garder, car la candidature de Hott était quelque part superfétatoire. Et si la diplomatie sunugaalienne est dite en régression, en est-il de même de celles sud-africaine, zambienne et autres ? allez savoir. En tout cas, le Naaritanien Ould Tah, riche de son background à la Badea, l’a remporté haut la main. Faisons donc nôtre la devise de Babacar Ndiaye : « Sunugaal est mon village, l’Afrique mon pays ».
Waa Ji