
Apparemment et comme promis, la transparence est de mise dans les finances publiques. L’argentier a mis à disposition les rapports trimestriels d’exécution budgétaire n°4 de 2024 et n°1 de 2025. Et comme on devait également s’y attendre, les grands financiers de l’opposition se sont mis à les disséquer et à en cerner les forces et les faiblesses ; surtout les faiblesses et c’est de bonne guerre. Mais pour mézigue qui est loin d’être une lumière dans ce domaine, il applaudit d’abord à l’exercice de transparence, qui change des falsifications et des cachotteries passées. Puis nous comprenons la part importante de la masse salariale ou des arriérés et retards sur la dette intérieure comme un legs difficile à solder, dans une conjoncture de morosité. Et même s’il faut saluer la hausse des recettes fiscales, les investissements restent maigres et pour cause. Il faut bien les sérier et les prioriser afin d’éviter ces gouffres à milliards dont l’utilité n’est vérifiée que par les entreprises étrangères qui les ont réalisés. En tout cas, au-delà des précisions et éclairages apportés par le Directeur général du Budget, il serait adéquat de répondre aux questionnements de ces messieurs qui ont fait la critique des Rteb.
Waa Ji