![NON FREQUENTATION DES STRUCTURES DE SANTE : Faute d’argent, 50,9% des Sénégalais ne se soignent pas NON FREQUENTATION DES STRUCTURES DE SANTE : Faute d’argent, 50,9% des Sénégalais ne se soignent pas](https://www.jotaay.net/photo/art/default/34549976-31580543.jpg?v=1559869464)
50,9% des Sénégalais ne fréquentent pas les structures sanitaires faute d’argent. C’est ce qui ressort des résultats du projet «A l’écoute du Sénégal». Ce qui conduit à une question : à quoi sert la Couverture maladie universelle ?
C’est l’Agence nationale de la statistique et de la démographie (Ansd) qui a publié les résultats du projet «A l’écoute du Sénégal». Ce projet a intégré un second module «santé» pour mesurer une partie de la situation sanitaire du pays, suite à une première expérience réalisée en fin 2015. Ce rapport met à nu les limites objectives de la Couverture maladie universelle, grand projet présidentiel destiné à alléger les coûts sanitaires. En effet, le rapport qui s’est penché sur les raisons de la non-fréquentation des structures de santé pour apaiser ou guérir une maladie/blessure, démontre que les Sénégalais n’ont pas les moyens financiers pour faire face au problème de santé. «Les raisons de non-fréquentation des structures de santé pour apaiser ou guérir une maladie/blessure sont multiples, selon les usagers et varient peu d’un milieu de résidence à un autre», lit-on dans le rapport. Mais en règle générale, il ressort que les Sénégalais ne se rendent pas dans les structures de santé pour deux raisons principales : le manque d’argent (50,9%) et, dans une moindre proportion, la non-gravité de la maladie ou blessure (29,8%). Le manque d’argent est plus évoqué dans les villes de l’intérieur (65,5%) et en milieu rural (55,2%) alors que la non-gravité de la maladie ou blessure est plus citée à Dakar (47,4%). Du côté des ruraux, 4,2% ont évoqué l’impossibilité de se déplacer vers l’établissement de santé pour se soigner en cas de maladie ou blessure. Par ailleurs, le rapport renseigne que le rhume ou la fatigue occupe la première place parmi les trois maladies les plus fréquentes. Parmi les Sénégalais récemment atteints d’une maladie, 27,5% ont déclaré avoir souffert de rhume ou de la fatigue contre 11,6% de maux de tête et 7,8% de maux d’estomac. Globalement, les Sénégalais font très souvent recours aux services de santé publics ou privés pour se faire soigner en cas de maladie ou blessure (55,8%), et restent au moins satisfaits du traitement reçu (87,1%). Le rapport note également, pour la plupart du temps, que ces usagers sont pris en charge par un personnel médical qualifié lors de leur visite dans les structures sanitaires (87,3%).
Samba THIAM
C’est l’Agence nationale de la statistique et de la démographie (Ansd) qui a publié les résultats du projet «A l’écoute du Sénégal». Ce projet a intégré un second module «santé» pour mesurer une partie de la situation sanitaire du pays, suite à une première expérience réalisée en fin 2015. Ce rapport met à nu les limites objectives de la Couverture maladie universelle, grand projet présidentiel destiné à alléger les coûts sanitaires. En effet, le rapport qui s’est penché sur les raisons de la non-fréquentation des structures de santé pour apaiser ou guérir une maladie/blessure, démontre que les Sénégalais n’ont pas les moyens financiers pour faire face au problème de santé. «Les raisons de non-fréquentation des structures de santé pour apaiser ou guérir une maladie/blessure sont multiples, selon les usagers et varient peu d’un milieu de résidence à un autre», lit-on dans le rapport. Mais en règle générale, il ressort que les Sénégalais ne se rendent pas dans les structures de santé pour deux raisons principales : le manque d’argent (50,9%) et, dans une moindre proportion, la non-gravité de la maladie ou blessure (29,8%). Le manque d’argent est plus évoqué dans les villes de l’intérieur (65,5%) et en milieu rural (55,2%) alors que la non-gravité de la maladie ou blessure est plus citée à Dakar (47,4%). Du côté des ruraux, 4,2% ont évoqué l’impossibilité de se déplacer vers l’établissement de santé pour se soigner en cas de maladie ou blessure. Par ailleurs, le rapport renseigne que le rhume ou la fatigue occupe la première place parmi les trois maladies les plus fréquentes. Parmi les Sénégalais récemment atteints d’une maladie, 27,5% ont déclaré avoir souffert de rhume ou de la fatigue contre 11,6% de maux de tête et 7,8% de maux d’estomac. Globalement, les Sénégalais font très souvent recours aux services de santé publics ou privés pour se faire soigner en cas de maladie ou blessure (55,8%), et restent au moins satisfaits du traitement reçu (87,1%). Le rapport note également, pour la plupart du temps, que ces usagers sont pris en charge par un personnel médical qualifié lors de leur visite dans les structures sanitaires (87,3%).
Samba THIAM