Du Bds au Ps, en passant par le Bps et l’Ups, le doyen des partis politiques sunugaaliens est dans le creux de la vague et voudrait bien remonter sur la crête. Depuis qu’ils ont perdu le pouvoir en 2000, après les départs retentissants de Peul bu Rafet et Tapha, la traversée du désert aura été longue. Et si durant les 12 ans du règne de Njomboor, feu Jaruzelski a bien gardé la baraque quand Njool s’était débiné, le retour en grâce avec l’arrivée de Niangal au pouvoir n’a que peu arrangé la situation. Puisque le Parti de Léo-Poète n’a jamais voulu se regarder dans la glace pour une vraie introspection. Résultat des courses : le fils de Nguéniène décédé, le délitement s’est accéléré, la direction se contentant des miettes de la fiesta apériste. Maintenant, la solitude née des défaites accumulées en 2024 incite à chercher un nouvel ancrage et à changer de top management. Il sera difficile pour ce vieux parti de se refaire une jeunesse dans un environnement très peu favorable. Difficile, certes, mais pas impossible. Le parti qui bénéficie d’une distribution territoriale intégrale, dispose encore de ressources humaines de qualité, mais doit accepter de faire son autocritique et de tracer une nouvelle voie moderne et audacieuse.
Waa Ji