Les Sunugaaliens n’ont plus douté que le troisième pouvoir est bien le dernier rempart, dès lors que celui-ci, lorsque le premier et le deuxième, dans une parfaite connivence, ont voulu désintégrer la république, s’est érigé en bouclier sur lequel ont buté toutes les velléités de remise en cause du calendrier électoral. C’était en 2024, à travers la haute juridiction. Cette année 2025, dont la Rentrée solennelle des cours et tribunaux s’est effectuée hier, pourrait consacrer le replacement définitif du pouvoir judiciaire comme gardien de l’intégrité républicaine, mais surtout de toutes les libertés individuelles et collectives. Sauf qu’au-delà de la modernisation de l’institution concoctée à travers les assises et à mettre en œuvre, la qualité de tous ses servants, du point de vue de leur formation et de leur probité morale, restera à parfaire. Aussi, la proposition de donner un caractère religieux au serment, sans être la panacée, est bien un moyen d’aiguiser la conscience du juge. En tout cas, les perspectives de reddition des comptes donnent au Nouveau Type de Juge (NTJ) à promouvoir l’occasion de s’affirmer comme tel, loin de toutes les entraves de tout autre pouvoir quel qu’il soit.
Waa Ji