De jeunes sportifs du quartier Grand Médine de Keur Massar ont violemment affronté, ce jeudi 4 avril, vers 18h, des individus qui organisaient une séance de jeu de faux lion, communément appelée «simb», dans la même localité. Un jeune du quartier nommé Abdou Fall a été poignardé et conduit d’urgence à l’hôpital, puis admis aux soins. En guise de représailles, Bakary Diédhiou, 25 ans, - ami au lutteur initiateur du «simb» - a été pris à partie et poignardé mortellement avec une paire de ciseaux par la partie rivale.
Un jeu de faux lion appelé «simb» non autorisé et organisé au terrain Gouy gui sis au quartier Grand Médine de Keur Massar a tourné à une sanglante bataille rangée avec mort d’homme et suivie d’une expédition punitive des organisateurs du «simb» contre des jeunes du quartier. Les choses se sont déroulées avant-hier jeudi. Les jeunes ont débarqué ce jour-là au terrain de football de la cité et trouvent la séance de jeu de faux lion. Ils déplorent la tenue de la manifestation et fustigent l’attitude des organisateurs. Ceux-ci se rebiffent et répliquent par des propos violents à l’encontre des sportifs. Lesquels rouspètent parfois contre les faux lions qui perturbent leur partie de foot quand il traverse la pelouse pour se lancer aux trousses des jeunes non détenteurs de billet.
Un jeune du quartier nommé Abdou Fall, pris à partie en premier, sauvagement poignardé et évacué à l’hôpital
Ainsi, une dispute éclate entre les deux camps. Ils échangent des insanités et se prennent au collet. Dans la mêlée, un jeune du quartier nommé Abdou Fall est violemment poignardé par le camp des faux lions et évacué en catastrophe dans une structure sanitaire. Ses compagnons apprennent la nouvelle et crient à la vengeance. Ils envahissent les lieux du jeu de faux lion, traquent les auteurs des faits et jurent de leur faire la peau. Les éléments du camp d’en face sortent de leur gonds, organisent la riposte et se mettent sur la défensive. Une bataille rangée survient. Mais, après quelques instants de rixe, des bonnes volontés s’impliquent et séparent les antagonistes. Cette accalmie dure cependant le temps d’une rose. Mais les choses vont dégénérer quand une dame a été prise durant la séance de «simb». Les jeunes du quartier s’en mêlent et exigent la «libération» immédiate et sans condition de la jeune femme, mais les faux lions refusent catégoriquement. Mieux, ils menacent de sévir contre toute personne qui tente d’intervenir. Un autre échange de piques acerbes éclate. Bakary Diédhiou – un ami de l’organisateur du jeu de faux lions – redoute le pire dans les deux camps, se dresse en bouclier entre les protagonistes et tente de jouer les bons offices. Sans succès. Une autre bagarre survient et met le nommé Diédhiou au centre des hostilités. Un jeune du camp des anti-simb T.A. surgit de nulle part, sort une paire de ciseaux et poignarde Diédhiou. Celui-ci se retrouve gravement atteint.
Des amis du défunt saccagent le domicile du maire et incendient la maison du présumé meurtrier-fils d’un confrère
Les secours sont vite organisés. Le blessé est évacué à bord d’un véhicule au centre sanitaire de Keur Massar. Mais, face au plateau médical technique peu relevé, les blouses blanches réfèrent le jeune garçon au centre national hospitalier de Pikine. Hélas, Bakary Diédhiou rendra l’âme au cours de son transport. Informés du décès tragique de leur ami, des organisateurs du «simb» et des faux lions laissent éclater leur colère dans la rue et poussent des cris de vengeance. Ils planifient une expédition punitive contre les maisons respectives des jeunes impliqués dans le pugilat et se livrent à des actes de vandalisme et de pillage. Ils localisent le domicile du présumé auteur du fatal coup de ciseau, T.A, débarquent et mettent carrément le feu. Ils se tournent vers la maison en phase de finition du maire de Keur Massar Moustapha Mbengue et saccagent des vitres, des portes et d’autres commodités. C’était vers les coups de 21h.
4 jeunes dont le supposé auteur du fatal coup de ciseau gardés à vue à la gendarmerie
Les pandores de la brigade arrivent et lancent la traque aux pilleurs et auteurs de la bataille rangée. Ils appréhendent beaucoup de jeunes du quartier, dont le présumé meurtrier de Bakary Diédhiou, domicilié au quartier El hadj Pathé de Keur Massar. Le corps se trouve à la morgue de l’hôpital Aristide Le Dantec pour autopsie. L’enquête suit son cours.
Moustapha Mbengue dénonce le saccage de sa maison en chantier, parle de règlement de comptes politiques et annonce une plainte contre X
Les voisins du défunt Bakary Diédhiou domiciliés à El hadj Pathé ont déversé leur furie sur le domicile en chantier du maire de Keur Massar, Moustapha Mbengue, situé au quartier Grand Médine. Celui-ci a dénoncé avec vigueur les actes de vandalisme sur sa maison, évoque la thèse du règlement de comptes politiques et annonce une plainte contre X, ceci, après constatation et évaluation du préjudice matériel subi par un huissier de justice. «Je ne comprends pas pourquoi à chaque fois qu’il y a ces genres de manifestation de foule à Grand Médine, des gens s’attaquent à ma maison. C’est la énième fois. C’est un règlement de comptes politiques. Je vais engager un huissier de justice et déposer une plainte contre X à la gendarmerie. Aux fins que justice soit faite», a soutenu l’édile et député apériste de la commune.
Le défunt Bakary Diédhiou, beau-frère d’un responsable politique rival au maire
Après vérifications, nous avons appris que le défunt Bakary Diédhiou, mécanicien auto de profession, est le frère de l’épouse d’un célèbre responsable politique qui, selon nos interlocuteurs, serait considéré comme le rival du maire de la commune.
Vieux Père NDIAYE
Un jeu de faux lion appelé «simb» non autorisé et organisé au terrain Gouy gui sis au quartier Grand Médine de Keur Massar a tourné à une sanglante bataille rangée avec mort d’homme et suivie d’une expédition punitive des organisateurs du «simb» contre des jeunes du quartier. Les choses se sont déroulées avant-hier jeudi. Les jeunes ont débarqué ce jour-là au terrain de football de la cité et trouvent la séance de jeu de faux lion. Ils déplorent la tenue de la manifestation et fustigent l’attitude des organisateurs. Ceux-ci se rebiffent et répliquent par des propos violents à l’encontre des sportifs. Lesquels rouspètent parfois contre les faux lions qui perturbent leur partie de foot quand il traverse la pelouse pour se lancer aux trousses des jeunes non détenteurs de billet.
Un jeune du quartier nommé Abdou Fall, pris à partie en premier, sauvagement poignardé et évacué à l’hôpital
Ainsi, une dispute éclate entre les deux camps. Ils échangent des insanités et se prennent au collet. Dans la mêlée, un jeune du quartier nommé Abdou Fall est violemment poignardé par le camp des faux lions et évacué en catastrophe dans une structure sanitaire. Ses compagnons apprennent la nouvelle et crient à la vengeance. Ils envahissent les lieux du jeu de faux lion, traquent les auteurs des faits et jurent de leur faire la peau. Les éléments du camp d’en face sortent de leur gonds, organisent la riposte et se mettent sur la défensive. Une bataille rangée survient. Mais, après quelques instants de rixe, des bonnes volontés s’impliquent et séparent les antagonistes. Cette accalmie dure cependant le temps d’une rose. Mais les choses vont dégénérer quand une dame a été prise durant la séance de «simb». Les jeunes du quartier s’en mêlent et exigent la «libération» immédiate et sans condition de la jeune femme, mais les faux lions refusent catégoriquement. Mieux, ils menacent de sévir contre toute personne qui tente d’intervenir. Un autre échange de piques acerbes éclate. Bakary Diédhiou – un ami de l’organisateur du jeu de faux lions – redoute le pire dans les deux camps, se dresse en bouclier entre les protagonistes et tente de jouer les bons offices. Sans succès. Une autre bagarre survient et met le nommé Diédhiou au centre des hostilités. Un jeune du camp des anti-simb T.A. surgit de nulle part, sort une paire de ciseaux et poignarde Diédhiou. Celui-ci se retrouve gravement atteint.
Des amis du défunt saccagent le domicile du maire et incendient la maison du présumé meurtrier-fils d’un confrère
Les secours sont vite organisés. Le blessé est évacué à bord d’un véhicule au centre sanitaire de Keur Massar. Mais, face au plateau médical technique peu relevé, les blouses blanches réfèrent le jeune garçon au centre national hospitalier de Pikine. Hélas, Bakary Diédhiou rendra l’âme au cours de son transport. Informés du décès tragique de leur ami, des organisateurs du «simb» et des faux lions laissent éclater leur colère dans la rue et poussent des cris de vengeance. Ils planifient une expédition punitive contre les maisons respectives des jeunes impliqués dans le pugilat et se livrent à des actes de vandalisme et de pillage. Ils localisent le domicile du présumé auteur du fatal coup de ciseau, T.A, débarquent et mettent carrément le feu. Ils se tournent vers la maison en phase de finition du maire de Keur Massar Moustapha Mbengue et saccagent des vitres, des portes et d’autres commodités. C’était vers les coups de 21h.
4 jeunes dont le supposé auteur du fatal coup de ciseau gardés à vue à la gendarmerie
Les pandores de la brigade arrivent et lancent la traque aux pilleurs et auteurs de la bataille rangée. Ils appréhendent beaucoup de jeunes du quartier, dont le présumé meurtrier de Bakary Diédhiou, domicilié au quartier El hadj Pathé de Keur Massar. Le corps se trouve à la morgue de l’hôpital Aristide Le Dantec pour autopsie. L’enquête suit son cours.
Moustapha Mbengue dénonce le saccage de sa maison en chantier, parle de règlement de comptes politiques et annonce une plainte contre X
Les voisins du défunt Bakary Diédhiou domiciliés à El hadj Pathé ont déversé leur furie sur le domicile en chantier du maire de Keur Massar, Moustapha Mbengue, situé au quartier Grand Médine. Celui-ci a dénoncé avec vigueur les actes de vandalisme sur sa maison, évoque la thèse du règlement de comptes politiques et annonce une plainte contre X, ceci, après constatation et évaluation du préjudice matériel subi par un huissier de justice. «Je ne comprends pas pourquoi à chaque fois qu’il y a ces genres de manifestation de foule à Grand Médine, des gens s’attaquent à ma maison. C’est la énième fois. C’est un règlement de comptes politiques. Je vais engager un huissier de justice et déposer une plainte contre X à la gendarmerie. Aux fins que justice soit faite», a soutenu l’édile et député apériste de la commune.
Le défunt Bakary Diédhiou, beau-frère d’un responsable politique rival au maire
Après vérifications, nous avons appris que le défunt Bakary Diédhiou, mécanicien auto de profession, est le frère de l’épouse d’un célèbre responsable politique qui, selon nos interlocuteurs, serait considéré comme le rival du maire de la commune.
Vieux Père NDIAYE
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