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ENQUETE DEMOGRAPHIQUE ET DE SANTE CONTINUE 2023 : Une femme au Sénégal aurait, en moyenne, 4 enfants au cours de sa vie



ENQUETE DEMOGRAPHIQUE ET DE SANTE CONTINUE 2023 : Une femme au Sénégal aurait, en moyenne, 4 enfants au cours de sa vie

 
 
 
Il ressort de l’enquête démographique et de santé continue 2023 qu’une femme au Sénégal aurait en moyenne quatre enfants au cours de sa vie. 13% de la tranche d’âge 15-19 ans ont déjà été enceintes et 10% au moins ont déjà eu une naissance vivante. En ce qui concerne la demande totale en planification familiale des femmes non en union et sexuellement actives, elle est nettement plus élevée que celle des femmes en union (84% contre 46%) des femmes en union.
 
 
 
Le niveau de fécondité, mesuré par l’indice synthétique de fécondité (Isf), est estimé à 4,0. Ce qui signifie que, si les conditions de fécondité demeuraient inchangées, une femme au Sénégal aurait, en moyenne, 4 enfants au cours de sa vie. Au Sénégal, la fécondité demeure plus élevée en milieu rural qu’en milieu urbain (4,7 enfants en moyenne en rural contre 3,3 enfants en moyenne en urbain). Le taux de fécondité qui est relativement faible parmi les adolescentes (68‰ à 15–19 ans) augmente rapidement avec l’âge pour atteindre un maximum de 186‰ chez les femmes de 25–29 ans ; il se maintient à un niveau élevé jusqu’à 35–39 ans (125‰), puis diminue avec l’âge (14‰ a 45–49 ans). À tous les âges, les taux de fécondité des femmes du milieu rural sont plus élevés que ceux des femmes du milieu urbain. Le taux global de fécondité générale (Tgfg), qui mesure le nombre annuel moyen de naissances vivantes pour 1000 femmes en âge de procréer, est estimé à 131 ‰. Ce taux est plus élevé en milieu rural (157‰) qu’en milieu urbain (105‰). Le taux brut de natalité (Tbn) est estimé à 30‰ ; ce qui signifie qu’en moyenne, 30 naissances vivantes se produisent annuellement dans une population totale de 1000 personnes, tous âges confondus. Entre 2005 et 2015, la baisse a été régulière et relativement lente puis s’est accélérée à partir de 2015, l’Isf passant de 4,9 enfants, en moyenne, par femme, à 4 enfants. On note la même tendance en milieu rural avec une baisse plus nette à partir de 2015, l’Isf passant de 6,1 à 4,7 en 2023.
 
 
13% des 15-19 ans ont déjà été enceintes
 
Parmi les jeunes femmes de 15–19 ans, 13% ont déjà été enceinte, 10% ont déjà eu, au moins, une naissance vivante ; 1% ont eu, au moins, une grossesse n’ayant pas abouti à la naissance d’un enfant vivant et 3% sont actuellement enceintes de leur premier enfant. Le pourcentage de femmes âgées de 15–19 ans qui ont déjà été enceintes augmente rapidement avec l’âge, passant de 3% à 15 ans à 28 % à 19 ans. Le pourcentage de jeunes femmes de 15–19 ans ayant déjà été enceintes est beaucoup plus élevé en milieu rural qu’en milieu urbain (18% contre 7%). Le pourcentage de femmes âgées de 15–19 ans qui ont déjà été enceintes diminue avec le niveau d’instruction de la femme. Il passe de 27% chez celles n’ayant aucun niveau d’instruction à 14% chez celles ayant le niveau primaire pour se situer à 6% parmi celles ayant le niveau d’instruction moyen/secondaire ou plus. Au Sénégal, près d’une femme de 15–49 ans, actuellement en union, sur cinq (19%) ne souhaite plus d’enfants ou est stérilisée et 25% souhaite attendre deux ans ou plus avant la naissance désirée. On peut considérer qu’au Sénégal, 43% des femmes ont des besoins potentiels en matière de planification familiale. Globalement, entre 2005 et 2023, le pourcentage de femmes actuellement en union ne désirant plus d’enfants a peu varié. On note une augmentation entre 2005 et 2010–11, suivie d’une baisse du pourcentage, celui-ci étant passé de 25% en 2015 à 19% à l’enquête actuelle.
 
23% des femmes 15-49 ans en union utilisaient une méthode contraceptive
 
Au Sénégal, 27% des femmes de 15–49 ans en union utilisaient, au moment de l’enquête, une méthode contraceptive, en grande majorité une méthode moderne (26%). La prévalence de la contraception est nettement plus élevée parmi les femmes non en union et sexuellement actives (42% pour toutes les méthodes et 40% pour les méthodes modernes). Les méthodes contraceptives modernes les plus utilisées par les femmes en union sont les implants (11%) et les injectables (8%). Chez les femmes de 15–49 ans en union, on note une augmentation régulière de la prévalence contraceptive moderne au détriment des méthodes traditionnelles : en effet, la prévalence de la contraception moderne est passée de 10% en 2005 à 21% en 2015 et à 26% en 2023 tandis que la prévalence de la contraception traditionnelle diminue régulièrement depuis 2005. La prévalence contraceptive moderne parmi les femmes actuellement en union est plus élevée en milieu urbain qu’en milieu rural : 33% contre 20%. Entre région, elle varie de 36% à Dakar à 8% à Tambacounda. L’utilisation de la contraception moderne par les femmes en union augmente avec le niveau d’instruction, passant de 23% chez les femmes n’ayant aucun niveau d’instruction à 29% chez celles qui ont un niveau moyen/secondaire ou plus. 
 
 
La demande en planification des femmes non en union et sexuellement actives est de 84% contre 46% des femmes en union
 
 
Près d’une femme actuellement en union sur cinq (19%) a des besoins non satisfaits en matière de planification familiale. À l’opposé, pour environ un quart des femmes (26%), les besoins en matière de planification familiale par des méthodes modernes sont satisfaits, c’est-à-dire qu’elles utilisent la contraception. Globalement, la demande totale en planification familiale s’élève à 46%. Cette demande en planification familiale est satisfaite à hauteur de 58% dont 56% par des méthodes modernes. La demande totale en planification familiale des femmes non en union et sexuellement actives est nettement plus élevée que celle des femmes en union (84% contre 46%). La demande totale en matière de planification familiale des femmes actuellement en union a peu varié entre 2005 et 2023, passant de 44% à 46%. Le pourcentage de femmes actuellement en union dont les besoins en matière de planification familiale ne sont pas satisfaits varie de 12% dans la région de Saint- Louis à 26% dans celle de Sédhiou.
 
M. CISS
 
 
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