Que des soldats meurent au combat contre un ennemi extérieur, rien à redire. Mais que des Jambaar se fassent massacrer sur leur territoire par des trafiquants de bois doublés de rebelles, c’est inadmissible, surtout dans la nouvelle configuration géopolitique en Sunugambie. Le trafic de bois qui perdure dans cette partie de la Casamance, au profit de lobbys liés aux triades chinetoques et de connivence avec le Mfdc, semble faire l’affaire du pouvoir gambien de Adama Barrow, qui ménage des intérêts autres que ceux de son pote et mentor Niangal. Les Jambaar présents en Gambie dans le cadre de la mission de la Cedeao sont dans le collimateur de Gambiens qui ne les piffent pas trop, les considérant comme forces d’occupation. Et a cette frontière sud de la Gambie, les accrochages avec des populations souvent en accointance avec les rebelles du Mfdc et les trafiquants de bois, ont été fréquents ces derniers mois. Alors que Niangal se détourne un peu de la frontière bissau-guinéenne pour demander à l’armée de nettoyer cette frontière gambienne qui, en plus de nous valoir une déforestation galopante, commence à nous coûter des vies humaines. Les soldats sunugaaliens n’ont plus rien à faire chez Barrow.
Waa Ji
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