La dame Nd.A.S. a été sauvagement ébouillantée à la figure par la sœur de son époux du nom de Nd.Nd, qui l’accusait d’adultère. La jeune femme s’est retrouvée avec la figure presque ravagée par la chaude bouillie de spaghetti. Le drame familial est survenu, durant la nuit du 27 au 28 janvier dernier, dans le populeux quartier dénommé «Usine des Eaux» de Thiaroye Tally Diallo, sis à l’arrêt des cars «Thierno Ndiaye».
Comment la belle-sœur s’est attiré les foudres de la frangine de son mari
Tout commence par des coups de gueule intempestifs de la fille Nd.Nd, qui soupçonne sa belle-sœur Nd.A.S. d’entretenir discrètement des relations sentimentales extra conjugales, voire d’adultère, avec un jeune du quartier. La demoiselle fonde ses accusations sur les visites récurrentes et suspectes du bonhomme dans la chambre conjugale de la femme de son frère. Mieux, à chaque fois que le mari rejoint son poste de travail à Mbour, rapportent des habitants, la belle-sœur reçoit la visite du jeune garçon, qui débarque presque sur la pointe des pieds dans la maison familiale, se retire avec la dame mariée dans la chambre et engage de longues discussions secrètes avec elle. Tous les deux se comportent de la sorte, de jour comme de nuit, au su et au vu des membres de la belle-famille.
Elle s’oppose à l’expulsion de son hôte et se dresse en bouclier devant la porte
La fille Nd.Nd. suspecte le voisin de quartier de fricoter avec sa belle-sœur et décide de réagir dans le vif. Elle guette la visite nocturne, le 27 janvier dernier, du garçon dans la chambre conjugale de son frangin, absent des lieux, soulève brusquement le rideau de la porte et lui intime l’ordre de sortir immédiatement de la maison. L’épouse du frère entre dans une folle rage et s’oppose catégoriquement à l’expulsion de son hôte de la chambre. Elle se dresse en bouclier humain sur le seuil de la porte et attend de pied ferme la sœur de son époux. Toutes les deux échangent des invectives salaces, se lancent des défis et se livrent à des déballages de bas étage. D’autres membres de la famille et des voisins appellent à la sérénité et les invitent à éviter l’irréparable dans la maison.
«L’ami» suspect de la mariée redoute un lynchage et file à l’anglaise
L’indésirable hôte de la femme mariée craint pour sa vie, flaire un lynchage par la belle-famille et quitte précipitamment la maison, avant l’arrivée en masse du voisinage. La belle-sœur s’offusque de l’attitude de la fille, considère cela comme une suprême humiliation et engage la bagarre. La demoiselle s’empare d’une marmite contenant de la bouillie de spaghetti laissée au feu, surprend l’épouse de son frère et lui verse le liquide bouillant à la figure. Cette dernière hurle de douleur et tâtonne pour regagner sa chambre. Conduite d’urgence à l’hôpital, elle subit des soins au service des urgences, se procure un certificat médical de 30 jours d’incapacité temporaire de travail (Itt) et dépose une plainte pour coups et blessures volontaires au commissariat de police de l’arrondissement de Thiaroye. La mise en cause a été déférée au parquet vendredi dernier pour le délit précité.
Vieux Père NDIAYE
PROFANATION
La statue de la Sainte Vierge Marie saccagée à Guédiawaye
Sacrilège par acte de profanation à la paroisse de l’église Saint Abraham, située dans la commune de Wakhinane Nimzatt du département de Guédiawaye. La statue de la Vierge Marie du lieu de culte a été attaquée puis saccagée par un ou des individu (s) non encore identifié (s). Les fidèles catholiques ont constaté, hier, les faits lorsqu’ils se sont rendus, comme tous les dimanches matins, à la paroisse pour des séances de recueillement, de dévotion religieuse et de prières. Mais, d’après nos sources, le ou les auteurs de la profanation se sont contentés de casser la vitrine dans laquelle se trouvait la statue de la Vierge Marie, ainsi que la statue elle-même. Ils ont ensuite ramassé les débris de la statue en question et les ont emportés avec eux. Nous ignorons cependant les motivations des auteurs de l’ignominie. Les limiers du poste de police de Wakhinane Nimzatt ont procédé au constat de la profanation et ouvert une enquête. Il n’y a pas encore eu d’interpellation ni d’arrestation.
Vieux Père NDIAYE
Le boulanger Youssoupha Mané décède naturellement dans sa chambre à Wakhinane Nimzatt
Un boulanger a été trouvé mort dans sa chambre à Wakhinane Nimzatt. Mais selon nos informations, le décès du boulanger Youssoupha Mané résulte d’une mort naturelle. C’est du moins ce qui ressort des éléments de l’enquête préliminaire de la police de la commune de Wakhinane Nimzatt. Le ressortissant de la région de Sédhiou de la Casamance – qui a vu le jour le 18 décembre 1987 - a rendu l’âme au petit matin du dimanche 4 février 2018, dans sa chambre à coucher. Il vivait seul et occupait une pièce en location dans le secteur dénommé «deux boulangeries». «Il a quitté son lieu de travail aux environs de 6h du matin et est rentré chez lui pour aller dormir. Le lendemain, sa sœur - qui vit à côté avec son mari – a envoyé un de ses filles pour aller dire à son oncle de venir passer la journée chez elle. Mais, à son arrivée, la jeune fille a trouvé que la porte de la chambre de son oncle était toujours fermée à clef. Elle a interpellé les colocataires dans la maison, qui lui disent n’avoir pas vu Youssoupha. Un colocataire gendarme intervient, défonce la porte et découvre le corps sans vie du boulanger», nous ont rapporté des habitants du quartier. La police a effectué les constatations et mesures conservatoires du drame et alerté les sapeurs-pompiers. Ces derniers ont embarqué le cadavre du boulanger et conduit à la morgue de l’hôpital.
Vieux Père NDIAYE