La Cour suprême statuant en matière civile et commerciale se penche mercredi prochain sur l’affaire du véhicule de la gendarmerie qui avait heurté la voiture de Serigne Bara Mbacké alors qu’il roulait dans le sens inverse sur l’autoroute à péage. Le marabout qui souffre toujours de ce choc a mis en cause la société Senac SA. La haute juridiction statue sur la responsabilité de Gérard Senac et son entreprise mercredi.
Serigne Bara Mbacké n’en démord pas dans sa volonté d’engager la responsabilité de la société Senac SA dans son accident intervenu sur l’autoroute à péage, il y a un peu plus de trois ans. Le marabout, qui ne s’est toujours pas remis de son accident et qui est très souvent mis sous perfusion, selon son conseil, a installéGérard Senac et son entreprise dans la cause. Mercredi prochain, la Chambre civile et commerciale de la Cour suprême va statuer sur le recours du marabout qui conteste l’arrêt de la Cour d’appel qui lui a été défavorable. Car, selon le conseil de Serigne Bara Mbacké, Me Assane Dioma Ndiaye, Eiffage a l’obligation d’assurer aux usagers de l’autoroute, qui paient une redevance, une jouissance en toute sécurité. Or, au moment de l’accident, le véhicule de la gendarmerie avait pris le sens inverse et il n’y avait aucune signalisation qui pourrait permettre aux usages venant du sens normal d’anticiper sur le danger. Seulement, l’avocat n’a pas été suivi dans ses développement ni par le premier juge ni par la Cour d’appel qui ont écarté la responsabilité de Gérard Senac et de l’entreprise. Loin de s’avouer vaincu, la robe noire a saisi la haute juridiction d’un recours en cassation.
Les circonstances troubles de l’accident
Pour rappel, en 2017, le véhicule de la gendarmerie qui transportait des détenusavait pris le sens inverse de l’autoroute à péage et heurté violemment le véhicule du marabout. Le choc a été très violent. L’accident a causé la mort du chauffeur du guide religieux qui, lui, ne s’est toujours pas remis de cet accident. L’affaire avait fait grand bruit en son temps. Pour sa défense, la gendarmerie avait argué que c’est un des détenus qui s’est jeté sur le volant et c’est quand ils se disputaient le volant avec le chauffeur que le véhicule a emprunté cette voie. Une explication qui n’a pas convaincu l’avocat. Pour Me Assane Dioma Ndiaye qui a saisi la Cour suprême d’un recours en cassation, la responsabilité de Gérard Senac et la société Senac SA ne peut être écarté.
Alassane DRAME
Serigne Bara Mbacké n’en démord pas dans sa volonté d’engager la responsabilité de la société Senac SA dans son accident intervenu sur l’autoroute à péage, il y a un peu plus de trois ans. Le marabout, qui ne s’est toujours pas remis de son accident et qui est très souvent mis sous perfusion, selon son conseil, a installéGérard Senac et son entreprise dans la cause. Mercredi prochain, la Chambre civile et commerciale de la Cour suprême va statuer sur le recours du marabout qui conteste l’arrêt de la Cour d’appel qui lui a été défavorable. Car, selon le conseil de Serigne Bara Mbacké, Me Assane Dioma Ndiaye, Eiffage a l’obligation d’assurer aux usagers de l’autoroute, qui paient une redevance, une jouissance en toute sécurité. Or, au moment de l’accident, le véhicule de la gendarmerie avait pris le sens inverse et il n’y avait aucune signalisation qui pourrait permettre aux usages venant du sens normal d’anticiper sur le danger. Seulement, l’avocat n’a pas été suivi dans ses développement ni par le premier juge ni par la Cour d’appel qui ont écarté la responsabilité de Gérard Senac et de l’entreprise. Loin de s’avouer vaincu, la robe noire a saisi la haute juridiction d’un recours en cassation.
Les circonstances troubles de l’accident
Pour rappel, en 2017, le véhicule de la gendarmerie qui transportait des détenusavait pris le sens inverse de l’autoroute à péage et heurté violemment le véhicule du marabout. Le choc a été très violent. L’accident a causé la mort du chauffeur du guide religieux qui, lui, ne s’est toujours pas remis de cet accident. L’affaire avait fait grand bruit en son temps. Pour sa défense, la gendarmerie avait argué que c’est un des détenus qui s’est jeté sur le volant et c’est quand ils se disputaient le volant avec le chauffeur que le véhicule a emprunté cette voie. Une explication qui n’a pas convaincu l’avocat. Pour Me Assane Dioma Ndiaye qui a saisi la Cour suprême d’un recours en cassation, la responsabilité de Gérard Senac et la société Senac SA ne peut être écarté.
Alassane DRAME