C’est dans une ambiance très détendue que l’Assemblée nationale a clôturé hier sasession ordinaire. Moustapha Niasse, qui a présidé probablement sa dernière séance plénière, a assuré avoir toujours mis en avant l’intérêt général à chaque fois qu’il s’est agi de prendre une décision. Remerciant l’ensemble des députés, ils’est félicité du travail accompli, malgré les différences de position notées parfois dans les débats.
C’est sous les applaudissements très nourris de ses collègues députés que Moustapha Niasse a fait son entrée hier à l’hémicycle. Le président de l’Assemblée nationale, après avoir fait observer une minute de silence pour les députés disparus lors de cette législature, a salué la présence de leur invité Adama Bictogo.Après dix ans à la tête du parlement sénégalais, Moustapha Niasse part se reposer. «Je pars sans vous quitter. Je vous porterai dans mon cœur partout où je serai, députés de la majorité, de l’opposition et des non-alignés confondus», a lancé Niasse à ses collègues, en présence de la délégation ivoirienne conduite par Adama Bictogo, président de l’Assemblée nationale de la Côte d’Ivoire.
«Quels que soient les enjeuxet les circonstances, je me suis toujours employé à garder à l’esprit les priorités liées à l’intérêt général»
Pour lui, quand arrive le moment, il faut partir.A en croire Niasse, la retraite n’est pas la fin de la vie, mais le début d’une nouvelle phase de la vie.Moustapha Niasse d’attester qu'il s’est toujours évertué àfaire passer l’intérêt général avant tout autre chose. «En ce qui me concerne, quels que soient les enjeux et les circonstances, je me suis toujours employé à garder à l’esprit les priorités liées à l’intérêt général, pour que les populations, notamment les jeunes, puissent continuer à vivre, aujourd’hui et demain, dans un pays et une sous-région stables, hors de portée des aventures déstabilisatrices», renseigne Niasse.
Poursuivant, le président de l’Assemblée nationale d’assurer que son «ambition partagée par de nombreux Sénégalais est pour l’Afrique, continent d’histoires et de cultures, cette Afrique que l’on ne regarde pas avec l’attention qu’il faut, celle qui peut être fière d’elle-même et qui doit avoir confiance en son avenir dans le concert des Nations», fait il savoir tout en annonçant la rédaction d’un livre qu’il consacre à cette vision de l’Afrique, « la vraie Afrique, celle qui a commencé de se construire avec des leaders conscients des attentes qui s’élèvent vers eux et qui ne ménagent aucun effort pour affirmer, confirmer et consolider la place de notre continent et de ses cultures, dans le monde».
Moustapha Niasse a aussi magnifié l’égard avec lequel les députés l’ont traité durant tout leur parcours à l’hémicycle. «J’adressemes vifs remerciements, à chacune et à chacun d’entre vous, très Honorables Députés, pour la considération, le respect et même l’affection que vous m’avez toujours témoignés, en franchissant les barrières politiques, en oubliant les contingences cahoteuses et en validant l’essence de nos missions, dans une osmose de pensées et d’actions concertées, au profit de l’essentiel», dit-il.
«Quand arrive le moment, il faut partir…»
Sur un ton taquin, Moustapha Niasse a aussi rendu hommage à son épouse et à ses enfants. «Permettez-moi de remercier ma femme, ellemérite ma reconnaissancepour toutson soutien durant toutes ces années. Quand un mariage a duré 52 ans, la femme devient la maman et l’époux devient l’aîné. Je la remercie ainsi que mes enfants d'avoir supporté mes absences et mes humeurs. Il peut arriver que l’adrénaline monte à la maison alors qu’elle est loin d’être la cause. Pour tout ce soutien, je dis Marianne Cissé jërëjëf», conclut Moustapha Niasse.
NdèyeKhadyDIOUF
C’est sous les applaudissements très nourris de ses collègues députés que Moustapha Niasse a fait son entrée hier à l’hémicycle. Le président de l’Assemblée nationale, après avoir fait observer une minute de silence pour les députés disparus lors de cette législature, a salué la présence de leur invité Adama Bictogo.Après dix ans à la tête du parlement sénégalais, Moustapha Niasse part se reposer. «Je pars sans vous quitter. Je vous porterai dans mon cœur partout où je serai, députés de la majorité, de l’opposition et des non-alignés confondus», a lancé Niasse à ses collègues, en présence de la délégation ivoirienne conduite par Adama Bictogo, président de l’Assemblée nationale de la Côte d’Ivoire.
«Quels que soient les enjeuxet les circonstances, je me suis toujours employé à garder à l’esprit les priorités liées à l’intérêt général»
Pour lui, quand arrive le moment, il faut partir.A en croire Niasse, la retraite n’est pas la fin de la vie, mais le début d’une nouvelle phase de la vie.Moustapha Niasse d’attester qu'il s’est toujours évertué àfaire passer l’intérêt général avant tout autre chose. «En ce qui me concerne, quels que soient les enjeux et les circonstances, je me suis toujours employé à garder à l’esprit les priorités liées à l’intérêt général, pour que les populations, notamment les jeunes, puissent continuer à vivre, aujourd’hui et demain, dans un pays et une sous-région stables, hors de portée des aventures déstabilisatrices», renseigne Niasse.
Poursuivant, le président de l’Assemblée nationale d’assurer que son «ambition partagée par de nombreux Sénégalais est pour l’Afrique, continent d’histoires et de cultures, cette Afrique que l’on ne regarde pas avec l’attention qu’il faut, celle qui peut être fière d’elle-même et qui doit avoir confiance en son avenir dans le concert des Nations», fait il savoir tout en annonçant la rédaction d’un livre qu’il consacre à cette vision de l’Afrique, « la vraie Afrique, celle qui a commencé de se construire avec des leaders conscients des attentes qui s’élèvent vers eux et qui ne ménagent aucun effort pour affirmer, confirmer et consolider la place de notre continent et de ses cultures, dans le monde».
Moustapha Niasse a aussi magnifié l’égard avec lequel les députés l’ont traité durant tout leur parcours à l’hémicycle. «J’adressemes vifs remerciements, à chacune et à chacun d’entre vous, très Honorables Députés, pour la considération, le respect et même l’affection que vous m’avez toujours témoignés, en franchissant les barrières politiques, en oubliant les contingences cahoteuses et en validant l’essence de nos missions, dans une osmose de pensées et d’actions concertées, au profit de l’essentiel», dit-il.
«Quand arrive le moment, il faut partir…»
Sur un ton taquin, Moustapha Niasse a aussi rendu hommage à son épouse et à ses enfants. «Permettez-moi de remercier ma femme, ellemérite ma reconnaissancepour toutson soutien durant toutes ces années. Quand un mariage a duré 52 ans, la femme devient la maman et l’époux devient l’aîné. Je la remercie ainsi que mes enfants d'avoir supporté mes absences et mes humeurs. Il peut arriver que l’adrénaline monte à la maison alors qu’elle est loin d’être la cause. Pour tout ce soutien, je dis Marianne Cissé jërëjëf», conclut Moustapha Niasse.
NdèyeKhadyDIOUF
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