Le Directeur technique national Tapha Gaye est revenu sur ses relations avec ses prédécesseurs. Mais, pour lui, leurs absences dans le nouvel attelage sont justifiées par un choix de la Fédération sénégalaise de basket ball (Fsbb).
«Personne ne me fera dire des choses sur Abdourahmane Adidas», avertit Tapha Gaye, qui poursuit d’un ton ferme : «c’est une histoire qui est classée. Vous avez entendu les propos du président de la Fédération que Abdourahmane ne reviendra pas maintenant». Le choix de la Fsbb concernant Abdourahmane Ndiaye est à respecter, selon Gaye. «Je dirige les sélections et je propose les nominations, mais c’est à la Fédération de choisir et elle m’a dit qu’elle ne voulait pas de lui. C’est dans l’ordre des choses ; le président de la Fédération est la personne morale qui a dit : pas telle ou telle personne avant ma nomination», renseigne Tapha Gaye. De ce fait, dit-il, «le dernier mot revient à la Fédération. Birou Gaye aussi était entraîneur des U18. Je lui ai proposé un poste d’assistant chez l’équipe A masculine et il a décliné. Il m’a dit qu’il ne peut pas rendre service à son pays avec ce poste. Personne ne va faire des choix, c’est à moi de décider. Si quelqu’un pense être coach quelque part, il doit le prouver avant», dit-il. Concernant l’autre profil, celui de Cheikh Sarr, le Dtn soutient que c’est le même cas que pour Abdourahmane Ndiaye Adidas. «C’est le moment pour moi de remercier le coach Cheikh Sarr. Personne ne le connait mieux que moi. C’est un compagnon de jeunesse. Je connais son cursus technique et universitaire. Trois semaines avant ma nomination, j’ai eu à échanger avec lui. Et je l’ai félicité pour le travail qu’il a accompli. C’est une bonne personne. Mais nous sommes dans un monde très sélectif», déclare-t-il. «En 2001, j’ai été viré ; je suis revenu et j’étais assistant de Abdourahmane Ndiaye. 2011, c’était également la même chose. C’est le quotidien des entraineurs. Mais cela n’enlève en rien ses performances et celles de son adjoint Parfait Adjivon. Je vais me battre pour récupérer notre expertise nationale. Le moment venu, on fera tout pour travailler tous ensemble pour le bien-être de notre basket», martèle-t-il.