Bien qu’il continue de clamer son appartenance à la coalition Yewwi AskanWi, le président du Grand Parti se démarque de plus en plus de ladite structure. Il était lui aussi à Médina Baye,mais avec sa propre délégation. Une occasion saisie par Malick Gakou pour brocarder encore une fois le Président Macky Sall.
Tout comme les leaders de Yewwi Askan Wi, Malick Gakou était lui aussi à Médina Baye, mais avec sa propre délégation. Reçu à part par Serigne Mahi Niass, le leader du Grand Parti a orienté ses «missiles» vers le Président Macky Sall, comme à son habitude. D’après ce dernier, lesSénégalais savent mieux que lui que «toutes ces formulations creuses ne sont que du bavardage. Il n'y a pas besoin de faire un dessin pour décrire la situation catastrophique, alambiquée et fantasmagoriquement négative de la vie des Sénégalais», souligne-t-il. C’est la raison pour laquelle,argue Gakou, «quand il promet au peuple sénégalais fatigué, qui a faim, quand il promet à la jeunesse de notre pays qui a perdu tout espoir de vivre dans ce pays, au risque de braver la mer, après dix années d’exercice au pouvoir, qu’il va changer nos vies, alors qu’il lui reste seulement quelques mois au pouvoir, il est certain que personne n’y croira».
Pour Malick Gakou, lePrésident Sall avait toutes les occasions, durant ses 10 ans de magistère, de faire preuve de son efficience, de sa capacité à résoudre les problèmes des Sénégalais. «Il ne s’agit pas de dire aux Sénégalais que nous avons une croissance de 5%. Elle ne se mange pas. Ce qui importe, ce sont les résultats produits à partir de cette croissance. La croissance inclusive doit renforcer le bien-être social des populations», fait-il savoir.
Selon Malick Gakou, les populations vivent le martyre. C’est donc pour cette raison que le Grand Parti a décidé de mettre fin à cette situation en 2024.«Je prendrai toutes les mesures nécessaires pour remettre le pays au travail. Je promets de travailler au service exclusif des populations», assure Gakou.
Les problèmes des Sénégalais, soutient Gakou,ne se régleront pas par des séminaires. Il faut des mesures dynamiques. «Le Président doit commencer ses mesures contre la vie chère par diminuer le train de vie de l’Etat. Comment comprendre que dans un pays aussi pauvre que le Sénégal, on ait un État riche, des ministres et fonctionnaires riches ?», conclut-il.
Ndeye Khady Diouf