Serigne Mboup, tout nouveau Dg de la Société africaine de raffinage (Sar) participait hier à l’émission «le débat africain» de la Rfi, consacrée cette fois au pétrole sénégalais. Parlant des contrats de partage de production et de la part du Sénégal dans les contrats concernant le gaz, il a fait savoir que le Sénégal gagnait plus que la Mauritanie qui pourtant ne fait pas de bruit autour de la question. «Petrosen qui appartient à l’Etat a 10% qui peuvent être portés à 20%. La Mauritanie qui ne fait pas autant de bruit (que le Sénégal) a juste 7% sur les contrats, alors que nous on est dans les 18% en ce qui concerne le gaz», a déclaré, entre autres, Serigne Mboup. Une sortie qui a fait l’effet d’une bombe chez nos voisins mauritaniens.
Et c’est la presse mauritanienne, notamment le journal en ligne «Calame.info» repris par «Points chauds», qui a lancé le débat, avec un article titré : «Gaz offshore : la Mauritanie a-t-elle été flouée?». Plus loin, le média martèle : «Si cette information, venant de la bouche d’un officiel sénégalais, se confirmait, le gouvernement nous doit des explications. Et l’Assemblée nationale devrait désigner une commission d’enquête pour voir plus clair non seulement dans ce contrat, mais dans tous les autres ainsi que dans les attributions de permis de recherche». Pour nos confrères, un tel partage serait d’autant plus «inéquitable» que «la plus grande partie du champ gazier se trouve en territoire mauritanien». Point Chauds qui indexe le gouvernement mauritanien et le ministère du Pétrole d’ajouter en s’interrogeant : « Le Sénégal a-t-il mieux négocié que nous ? En échange de quoi avons-nous accepté, comme dans tous les autres contrats de partage de production, d’être de nouveau floués ?».
Et c’est la presse mauritanienne, notamment le journal en ligne «Calame.info» repris par «Points chauds», qui a lancé le débat, avec un article titré : «Gaz offshore : la Mauritanie a-t-elle été flouée?». Plus loin, le média martèle : «Si cette information, venant de la bouche d’un officiel sénégalais, se confirmait, le gouvernement nous doit des explications. Et l’Assemblée nationale devrait désigner une commission d’enquête pour voir plus clair non seulement dans ce contrat, mais dans tous les autres ainsi que dans les attributions de permis de recherche». Pour nos confrères, un tel partage serait d’autant plus «inéquitable» que «la plus grande partie du champ gazier se trouve en territoire mauritanien». Point Chauds qui indexe le gouvernement mauritanien et le ministère du Pétrole d’ajouter en s’interrogeant : « Le Sénégal a-t-il mieux négocié que nous ? En échange de quoi avons-nous accepté, comme dans tous les autres contrats de partage de production, d’être de nouveau floués ?».