
50 ans de rayonnement de l’école privé catholique, Saint Abraham de Guédiawaye ! C’est un héritage à assumer, une mission à pérenniser. Et la directrice de l’établissement, Evelyne Samba Niang, en est bien consciente, déterminée à poursuivre cette mission de former les citoyens de demain, capables de s'adapter au monde qui change et de contribuer à un avenir encore plus brillant. Elle a aussi plaidé pour la construction d’un collège, un vœu pressant des parents d’élèves.
Au lendemain de la fermeture des classes, élèves, parents, corps enseignants et l'administration de l’école privé catholique Saint Abraham de Guédiawaye ont communié pour célébrer le jubilé d’or des 50 ans dudit établissement sis dans la commune de Ndiarème Limamoulaye. Une fête qui a allié l’utile à l’agréable à travers des sketchs sur l’éducation et l’environnement, une prestation du ballet des enfants, la danse des majorettes, remise de distinctions et une animation culturelle en début d’après-midi, après un repas copieux aux enfants et à leurs parents. Une occasion aussi pour la direction de revisiter l’histoire de l’école Saint Abraham, partie de trois classes multigrades en 1973, reconnue l’année suivante par l’Etat du Sénégal, s’est agrandie au fil des années pour atteindre 18 classes pour un effectif de 1000 élèves. Depuis sa création, St Abraham a formé- parmi ces 51 générations d’élèves- des enseignants, des artistes, des fonctionnaires, de hauts cadres dans l’administration et dans tous les secteurs d’activités. Et, le rayonnement d’un enseignement de qualité dans cette partie de la banlieue demeure avec un taux de réussite à l’entrée en sixième de 100%.
Contribuer à un avenir encore plus brillant
Selon la directrice de l’école Saint Abraham, ce demi-siècle est une étape importante, un jalon dans l'histoire de cet établissement. « 50 ans, c'est une vie ; une vie faite d'apprentissages, de découvertes, de rencontres, de réussites et parfois de défis qui exigent que nous soyons audacieux et résilients. C'est une histoire écrite ensemble, par tous ceux qui ont fait et font vivre cette école au quotidien. Aujourd'hui, notre école est plus vivante que jamais. Elle est le fruit d'une longue tradition, mais aussi d'une volonté constante d'innovation […] Nous sommes déterminés à poursuivre notre mission, celle de former les citoyens de demain, capables de s'adapter au monde qui change et de contribuer à un avenir encore plus brillant », déclare la directrice Evelyne Samba Niang, qui rappelle, dans la foulée, les valeurs de respect, de tolérance, de solidarité, de goût de l'effort et de sens des responsabilités qui, dit-elle, guident leur action et font de St Abraham, un lieu d'apprentissage unique.
Un collège au sein de l’école : une demande pressante
En marge de son discours, la directrice de l’établissement s’est prononcée sur la demande pressante des parents d’élèves d’avoir un collège au sein de l’école Saint Abraham. « Nous sommes de tout cœur avec les parents d’élèves et nous pensons que ce collège verra le jour d’ici quelques années avec l’appui des autorités de l’enseignement privé catholique. Notre directeur diocésain a eu écho du cri de cœur des parents d’élèves. C’est une doléance noble parce qu’au sortir de Saint Abraham, les parents éprouvent beaucoup de difficultés à envoyer leurs enfants dans d’autres écoles », fait remarquer la directrice. Le président de l’association des parents d’élèves, Mamadou Dia, s’est aussi inscrit dans cette dynamique pour plaider en faveur de l’érection d’un collège d'enseignement privé catholique au sein de l’école St Abraham. « La création d'un cycle secondaire n'est pas seulement une demande, c'est une nécessité. Chaque jour, nous voyons nos élèves grandir et s'épanouir, mais leur avenir ne peut pas s'arrêter aux portes du primaire. Le coût des transports et l'éloignement des collèges sont des obstacles que nous pouvons surmonter ensemble. En offrant à nos jeunes la possibilité de continuer leur cursus ici, vous leur garantissez une continuité dans leur apprentissage et une réduction des dépenses pour leurs familles », lance M. Dia à l’endroit des autorités de l’enseignement privé catholique.
M. CISS