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Mardi 1 Avril
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Le cri du silence : Retrouvons l’espoir



Le cri du silence : Retrouvons l’espoir
Ces derniers mois, une ombre pesante s’est abattue sur le Sénégal, marquée par une vague alarmante de suicides, touchant des étudiants, des entrepreneurs, des lycéens et même de jeunes professionnels. Chaque vie arrachée dans ce silence assourdissant laisse derrière elle des familles brisées, des rêves inachevés et une douleur collective qui dépasse les frontières individuelles.

Mais ce qui est encore plus douloureux, c’est le silence autour de ces actes : le poids des tabous, la peur du jugement et l’absence de mots pour exprimer une souffrance souvent invisible. Aujourd’hui, il est impératif de briser ce mur de silence, car parler, c’est déjà une première étape pour comprendre, soutenir et agir. Ne pas en parler serait ignorer une détresse qui grandit dans l’ombre. Pourtant, la vie, même dans ses moments les plus sombres, recèle toujours une lueur d’espoir pour ceux qui osent la chercher et surtout, pour ceux qui trouvent le courage de demander de l’aide.
 
Le suicide n’est pas une solution : Pourquoi ?
 
Lorsque la douleur devient insoutenable et que l’avenir semble dépourvu d’espoir, le suicide peut apparaître, pour certains, comme une issue. Pourtant, loin de mettre un terme à la souffrance, cet acte tragique ne fait que la déplacer : il laisse derrière lui des proches dévastés, plongés dans une quête interminable de réponses et de culpabilité.
 
Dans un contexte où les jeunes font face à des pressions écrasantes – qu’il s’agisse de l’exigence de réussir académiquement, des incertitudes économiques ou d’un sentiment d’isolement émotionnel – il est crucial de rappeler que, même dans les moments les plus sombres, des alternatives existent. Elles peuvent sembler invisibles au cœur de la détresse, mais elles sont là, souvent à portée de main, dans un mot d’encouragement, un geste de soutien ou une ressource professionnelle.
 
Prenons l’histoire de Mariama (nom d’emprunt), une jeune étudiante qui, au bord de l’abîme, a trouvé le courage de parler de ses souffrances à une amie. Cette discussion a été le point de départ pour consulter un psychologue et réapprendre à trouver du sens à sa vie. Ou encore celle d’Issa, un entrepreneur criblé de dettes, qui a découvert dans un groupe de soutien l’énergie de reconstruire lentement son chemin. Ces récits nous rappellent que la résilience n’est pas une force innée : c’est un muscle qui se développe, souvent grâce à des mains tendues ou des mots bienveillants.
 
Le suicide n’est pas une solution, car il ne permet pas de voir les portes qui s’ouvrent après une période difficile. Demander de l’aide n’est pas un signe de faiblesse, mais un acte de bravoure. La douleur, aussi profonde soit-elle, n’est jamais permanente. Il est essentiel de se rappeler que, même dans les ténèbres, il y a toujours une lumière, aussi faible soit-elle, pour guider vers un renouveau.
 
Les causes profondes : Identifier le malaise 

 Derrière chaque acte de suicide se cache une mosaïque complexe de facteurs, souvent ancrés dans des réalités sociales et culturelles auxquelles beaucoup de jeunes Sénégalais sont confrontés. Comprendre ces causes est essentiel pour pouvoir agir efficacement et prévenir ces tragédies. La pression sociale et académique est l’un des premiers facteurs. Dans une société où réussir ses études ou bâtir une carrière est perçu comme une condition indispensable à la reconnaissance et au respect, beaucoup de jeunes se retrouvent sous une pression insoutenable. Les attentes des parents, des enseignants et même des pairs peuvent les pousser à l’épuisement mental, voire à la dépression. Quand les résultats ne sont pas à la hauteur des espoirs, le sentiment d’échec peut devenir accablant. Ces jeunes, prisonniers de leur propre perfectionnisme ou de celui imposé par leur entourage, se retrouvent sans espace pour exprimer leurs faiblesses ou leurs doutes. Ensuite, les tabous autour de la santé mentale freinent toute démarche d’accompagnement. Dans beaucoup de cultures, y compris au Sénégal, la santé mentale reste un sujet tabou. Admettre que l’on souffre psychologiquement est souvent perçu comme un aveu de faiblesse ou, pire, comme une honte familiale. Beaucoup hésitent à chercher de l’aide, craignant d’être jugés ou stigmatisés. Cela entraîne un silence lourd, empêchant des discussions cruciales qui pourraient apporter un soulagement ou une solution. L’isolement émotionnel est un autre facteur aggravant. Dans un monde où les réseaux sociaux amplifient les connexions superficielles, beaucoup de jeunes ressentent une profonde solitude. De plus, dans certaines familles, le dialogue ouvert sur les émotions est inexistant, les jeunes étant souvent invités à “supporter” ou à “ne pas se plaindre”. Ce manque de communication et de soutien renforce un sentiment de vide intérieur qui peut devenir insupportable. Enfin, les attentes irréalistes imposées par la société exacerbent la détresse psychologique. Les standards imposés – réussir tôt, posséder des biens matériels, avoir un mariage stable – ne tiennent pas compte des réalités individuelles. Les échecs ou les retards perçus dans ces domaines les poussent souvent à se comparer et à se dévaloriser, alimentant un sentiment de désespoir. Ce que nous pouvons faire Le suicide est une tragédie qui nous concerne tous. Il ne suffit plus d’en parler uniquement après un drame : il est temps d’agir collectivement pour créer un environnement où chaque jeune se sent entendu, compris et soutenu. Les familles doivent réapprendre à écouter et à comprendre. L’écoute active et l’empathie doivent être au cœur des relations familiales. Plutôt que de juger ou minimiser les souffrances des jeunes, il est crucial de leur offrir un espace où ils peuvent exprimer leurs doutes sans crainte. Il faut prendre le temps d’écouter sans interrompre ni moraliser, encourager un dialogue sur les émotions dès l’enfance et remplacer les injonctions ("Sois fort") par des paroles rassurantes ("Je suis là pour toi").  

 Les institutions ont également un rôle clé à jouer. Les écoles, universités et entreprises doivent assumer leur responsabilité dans la prévention du mal-être des jeunes en créant des cellules d’écoute psychologique, en intégrant des modules sur la gestion du stress et en normalisant la santé mentale dans l’éducation. Les jeunes eux-mêmes doivent comprendre que demander du soutien est un acte de courage. Il est essentiel de leur rappeler qu’ils ne sont pas seuls et qu’ils peuvent se tourner vers des amis de confiance, des professeurs ou des professionnels de santé. Des lignes d’écoute gratuites et des groupes de parole existent pour les accompagner. Enfin, la société dans son ensemble doit briser les tabous et changer le regard sur la détresse psychologique. Il est urgent de normaliser les conversations sur la santé mentale, de lancer des campagnes de sensibilisation et d’encourager la bienveillance plutôt que le jugement. Un message d’espoir La vie est un chemin semé d’épreuves, mais aussi d’opportunités insoupçonnées. Chaque difficulté, chaque échec, chaque douleur est une étape, non une fin. Nous traversons tous des tempêtes, mais aucune n’est éternelle. Il y a toujours un lendemain, une main tendue, une lueur d’espoir au bout du tunnel. À ceux qui se sentent submergés par le poids du désespoir, sachez ceci : vous n’êtes pas seuls. Il existe des voix prêtes à vous écouter, des cœurs prêts à vous comprendre, des chemins que vous n’avez pas encore explorés. Quand le poids semble insoutenable, rappelez-vous que demander de l’aide est un signe de courage, pas de faiblesse. Votre douleur ne définit pas votre avenir, et un simple pas vers l’autre peut tout changer. Aujourd’hui, choisissez la vie, choisissez l’espoir. Vous comptez, votre histoire compte, votre présence compte. 

 Khadijatou Cissé Coach Formatrice Professionnelle en Intelligence Emotionnelle et leadership 
 Wewaxtaan Pro Coaching 

 kcisse@wewaxtaan.com

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