Il y a eu une découverte de corps sans vie d’un nouveau-né de sexe féminin, hier, à l’unité 14 de la commune de Keur Massar Nord. Alertés, les gendarmes de la brigade territoriale ont effectué les constatations d’usage, avant d’ouvrir une enquête en vue de débusquer le ou les auteurs des faits.
Ce fut la consternation, hier, à l’unité 14 de Keur Massar Nord en banlieue dakaroise, où les habitants ont fait une découverte macabre à hauteur d’un bâtiment en construction dans la localité.
L’odeur pestilentielle et un bras du nouveau-né dans un drap alertent les habitants
C’est vers les coups de 18h que la nouvelle a commencé à se répandre comme une traînée de poudre dans le quartier. Mais, tout est parti d’une odeur pestilentielle qui a fini d’envahir le secteur et qui importunent aussi les habitants. Notamment, deux jeunes hommes qui vivaient seuls dans une maison se trouvant juste à proximité du lieu de la découverte en question. Quand ils ont constaté l’odeur nauséabonde, ils se sont mis à chercher partout pour découvrir l’origine. Ainsi, ils ont fouillé de fond en comble la maison. Mais, à peine ont-ils promené le regard dans les parages, qu'ils ont eu le souffle coupé lorsqu’ils aperçoivent le bras d’un nouveau-né dont le reste du corps est enveloppé dans une couverture posée à même le sol au pied d’un bâtiment en chantier.
Les jeunes hommes accourent, se rendent à l’évidence et se bouchent les narines à cause de la mauvaise odeur qui empeste davantage. Ils sonnent aussitôt l’alerte et prennent leurs distances. D’autres voisins débarquent, font le même constat et peinent à reprendre leurs esprits. La foule grossit, se masse devant le bâtiment en question et se laisse aller à des commentaires et autres réactions d’indignation.
Le nouveau-né inhumé sur place du fait de l’état de putréfaction avancée du corps
Alertés, les gendarmes de la brigade locale arrivent sur les lieux et procèdent aux constatations de l’horreur. Mais, du fait de l’état de putréfaction avancée du corps du nouveau-né de sexe féminin, ils activent les services compétents en la matière. Le médecin-chef du district sanitaire du département effectue le constat de décès ; les agents du service d’hygiène désinfectent les lieux. Tandis que les sapeurs-pompiers déballent la couverture avec laquelle le corps est enveloppé. Ainsi, sur instructions du parquet, ils s’entourent de toutes les précautions nécessaires et inhument sur place le défunt nouveau-né. C’était aux environs de 20h.
La chasse à l’homme contre l’auteure des faits lancée, beaucoup de zones d’ombre
Un appel à témoin a été lancé par les hommes en bleu, aux fins de débusquer l’auteure de l’ignominie et de la mettre aux arrêts. A-t-elle contracté une grossesse hors mariage avant d’accoucher d’un mort-né encombrant ? A-t-elle accouché sans assistance et dans la clandestinité avant de commettre un infanticide pour éviter de s’attirer les foudres de la famille ou d’être la risée du voisinage ? A-t-elle enveloppé le corps dans une couverture, avant d’aller le déposer dans un autre quartier, histoire de tenter de brouiller les pistes ? Autant de questions qui taraudent les esprits et auxquelles les gendarmes sont tenus d’apporter des réponses.
Vieux Père NDIAYE
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