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ENTRETIEN EXCLUSIF AVEC BOUBACAR BIAYE: «C’est une erreur d’enquête de la Dic qui m’a envoyé en prison... Ousmane Sonko m’a témoigné sa compassion»



 
 
Présent vendredi dernier à la cérémonie organisée par le ministre des Forces armées en l’honneur des trois fils de Tambacounda Djimo Souaré Ousmane Sylla et Abdoulaye Ndao nommés respectivement coordonnateur du Prodac, Directeur général de Dakar Dem Dikk SA et Directeur général de l’Agence de développement local (Adl), l’ancien député de la majorité, Boubacar Biaye, s’est confié à «Les Echos». L’affaire des passeports diplomatiques, la 14e législature avec la défection de Mimi Touré, ses relations avec Sonko et les autres membres de l’opposition parlementaire, le Nemeku Tour, la 3e candidature de Macky Sall…, Boubacar Biaye en toute liberté.
 
 
 
Les Echos : Quel est l’objet de votre présence ici ?
 
 
 
Boubacar Biaye :C’est juste pour témoigner ma fraternité et mon amitié à mon ami et frère Djimo Souaré avec qui j’ai eu à partager beaucoup d’années à l’Assemblée nationale, promu Coordonnateur national du Prodac. Il est honoré par ses frères grâce à Sidiki Kaba. Il a souhaité que je sois présent pour que je puisse témoigner de cet honneur à ses frères du Sénégal oriental.
 
Dans un passé récent, vous avez vécu une situation très difficile. Aujourd’hui comment faites-vous pour remonter cette pente ?
 
 
 
Non, ce n’est pas une chose très difficile. Dieu est le dépositaire du destin de l’être humain. Quand Il m’a choisi pour être député, président du conseil départemental, ce fut un moment très intéressant, un moment de joie. Quand Il a décidé que j’aille accomplir une mission quelque part, je l’ai accepté. Peut-être les missions sont différentes. Les premières missions, c’est à travers la volonté populaire, c’est-à-dire à travers des élections ; cette fois-ci,c’est à travers la justice de notre pays, qui doit tirer au clair une affaire qui a existé.
 
 
 
Avez-vous senti le soutien de vos collègues députés ?
 
Le groupe parlementaire Benno Bokk Yakaar m’a soutenu du début jusqu’à la fin. L’Apr à laquelle j’appartiens m’a aussi témoigné de la solidarité.
 
 
 
Aujourd’hui comment vivez-vous cette situation ?
 
(Rires)Le plus normalement du monde.
 
 
 
Vous avez toujours clamé votre innocencedans cette affaire
 
Bon, en réalité, il n’y avait aucune plainte contre moi. Personne ne m’a cité en réalité. Il y a juste eu une erreur d’enquête. La Dic faisait son travail. Et dans le cadre de ce travail, elle a trouvé quelque chose qui m’appartient. Maintenant, l’erreur que la Dic a faite, c’est de ne m’avoir pas écouté. La Dic ne l’a pas fait et a eu à me mêler dans un dossier qui ne me concernait pas. Et comme déjà l’information était partie, il était du rôle de la justice de continuer son travail. C’est pourquoi j’ai dit que c’est une question de destin.
 
 
 
Est-ce que ce n’est pas à cause de cette affaire que vous n’avez pas été investi sur les listes?
 
Oui, oui, oui, c’est à cause de cette affaire que je n’ai pas été retenu sur la liste de ceux-là qui devraient représenter la coalition Benno Bokk Yakaar (Bby) pour diriger la liste du conseil départemental. C’est effectivement cette même affaire qui a fait que je n’ai pas été investi sur la liste des députés. Mais cela c’est le destin (rire) et c’était normal que je puisse m’éloigner de tout cela pour mettre la justice sénégalaise à l’aise, parce que vous de la presse, certains citoyens, pourraient considérer que le président de la République me protège contre la justice sénégalaise. C’est pourquoi il fallait mettre à l’aise tout le monde.
 
En tant qu’ancien député, quel commentaire faites vous par rapport au choix des députés de Benno et leur installation?
 
Je n’ai pas beaucoup de commentaires à faire sur le choix. Les installations diffèrent selon les contextes. Nous à notre époque, nous avions une majorité écrasante. Cette fois-ci, c’est du 50/50. Certainement, c’est ce qui a expliqué ce que nous avons constaté et que beaucoup de personnes ont regretté. C’est le jeu de la démocratie qui a continué. C’est une occasion pour que chaque coalition et entité montre sa force politique, parce que l’Assemblée, c’est le lieu par excellence de la démocratie.
 
 
 
 
Quel commentaire vous inspire la défection de Mimi Touré ?
 
Ça ne m’inspire rien du tout, parce que Mimi Touré est une femme très responsable. C’est un haut cadre de l’Etat et des Nations-Unies. Je sais qu’elle sait discerner le bien du mal, ce qui est bien pour elle et ce qui ne l’est pas. Ce que je peux lui donner comme conseil, c’est de ne jamais regretter son compagnonnage avec le président de la République, de ne jamais verser dans les calomnies ou bien dans des paroles qui pourraient amener certains à la qualifier de traitre. Qu’elle sache assumer ses positions, ses responsabilités et continuer à se battre comme chacun doit le faire.
 
 
 
Depuis cette affaire de passeports diplomatiques, est-ce que le président de la République vous a tendu la main ou les autres camarades de parti pour vous donner quelque chose ?
 
Bon (rire). C’est une question très compliquée. Beaucoup de frères de parti sont des gens reconnaissants. Ils m’accompagnent. Je donne l’exemple de Benoit Sambou, un ami, un frère qui ne m’a jamais laissé tomber. Le président de la République ne m’a jamais laissé tomber, en toute sincérité. Il m’a toujours tendu la main et l’a tenue pour que je ne tombe pas. C’est le cas de Djimo Souaréqui est de manière constante à mes côtés. A chacune de mes auditions, il était présent. Il y a Aymérou Gningue,alors président de notre groupe parlementaire, qui venait au nom de tous les collègues membres de Benno. Et même Ousmane Sonko, qui est un opposant farouche à mon régime, m’a témoigné sa compassion parce que j’avais de très bonnes relations avec tout lemonde. Quelqu’un comme Barthélemy Dias me témoigne sa compassion dans des plateaux de télévision. Ce n’est pas seulement mes frères de parti ou députés qui m’ont tendu la main pour que je ne tombe pas, mais presque tous les hommes politiques de ce pays ont témoigné du bien envers moi.
 
 
 
 
Que pensez-vous de la troisième candidature de Macky Sall ?
 
L’Apret Benno ont le droit de dire que Macky Sall est leur candidat. Maintenant, avoir le candidat et la validation d’une candidature, ça fait deux. C’est le Conseil constitutionnel qui doit valider les candidatures. Les partis politiques ont le droit de présenter n’importe quel militant de leur parti comme candidat. Macky est un militant de l’Apr et de Benno. Personnellement, c’est quelqu’un que j’accompagne. Donc s’il est retenu comme candidat, je l’accompagnerai. Si le parti retient quelqu’un comme candidat, je l’accompagnerai.
 
 
 
Et si le Conseil constitutionnel invalide sa candidature ?
 
Nous sommes des républicains. Macky lui-même est un républicain. En 2012, lorsque la candidature de Wade a été validée, nous sommes descendus sur le terrain, pour tenter notre chance et Dieu nous a suivis. Il n’y a pas de problème à l’Apr par rapport au respect des lois de ce pays.
 
Propos recueillis par Madou MBODJ
 
 
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