C’est avec un réel plaisir que je m’adresse respectueusement à votre bienveillante attention en m’extirpant de mon coin longtemps seul pour apporter ma pierre à l’édifice de ce chantier qui est le Sénégal que vous aimez tant et que toute personne éprise de paix chérit au demeurant. J’ai passé une partie de ma vie aux USA plus exactement à New York avec quelques séjours en Europe et en Afrique embrassant certaines et lointaines cultures.
A times square j’ai rencontré un professeur qui officiait dans une université à Abidjan mais avec un statut de réfugié qui a atterri en cette terre d’accueil, melting pot (creuset culturel) en y exerçant le métier de delivery man comme taxi driver. De nos échanges il m’a appris que Alassane Ouattara actuel chef d’état en côte d’Ivoire a eu à faire la même profession que lui et moi dans cette cite. Et qu’un président français dont j’oublie le nom comme waiter (serveur) dans un restaurant à Washington pour payer ses cours en tant qu’étudiant. Pour terminer il m’a insinué à être ambassadeur de mon pays pour figurer parmi ceux qui décident des conditions de vie de ses concitoyens. C’est de là qu’est née l’idée de vouloir contribuer en participant au devenir de ma patrie ce que j’ai gardé discrètement jusqu’au retour au bercail loin de sous-estimer ce fameux talent qui dort en moi pour emprunter la formule consacréeD’estaing « l’imagination est souvent au-dessus du savoir »
Le covaccs (collectif pour la valorisation du civisme, la culture et la solidarité) avec le récépissé numéro 17581 du 06/07/2015 dont je suis l’administrateur, exprime sa pensée (mémoire ou thèse) qu’importe l’appellation que je m’en vais vous livrer comme projet de société apte à servir à tous égards.
Les objectifs fondamentaux sont les suivants :
- De promouvoir l’environnement pour une meilleure Santé et une perfection plus favorable du secteur touristique facteur de développement économique
- Veiller à la bonne application du civisme pour une citoyenneté vertueuse à travers une sensibilisation
- Préserver les acquis moraux et le respect mutuel requis
- Promouvoir les valeurs culturelles et le patrimoine local
- Instaurer une cohabitation harmonieuse entre les peuples.
C’est mon passage à l’hôpital général de grand Yoff qui m’amène à remarquer que la solidarité prônée mérite d’être revue, elle n’est que de façade.Mon destin a croisé celui deBOCAR MAMADOU DAF. Il est à la tête d’une agence pourvoyeuse de carnets de mutuelle de santé pour répondre au besoin de la population. Ainsi, avec une cotisation annuelle de Trois mille cinq cent francs CFA (3500) et pour un carnet de 1 000 F, on pourra convier toutes les personnes à contacter pour l’accès à la santé.
M’occupant du recouvrement des paf (particulier à leur frais) le monde médical sait de quoi je parle, donc pendant une dizaine d’années j’ai eu à rencontrer des cas douloureux, des structures lamentables, pitoyables la souffrance des malades. Dans mes entretiens un docteur m’a souligné que la plupart des décès anticipés sont dus en partie par le défaut des patients de ne pas pouvoir honorer leurs ordonnances. Les pouvoirs publics n’ont pas l’apanage d’être à tous les niveaux. Comme partout ailleurs ils ont un rôle d’accompagnement d’encadrement et d’orientation. Il appartient à la société privée d’en assurer le suivi. Pour une population de 17 millions d’habitants la gestion devrait être aisée. On doit pouvoir trouver une formule qui consisterait à partir des résidents de venir au secours des centres de santé, des districts, des hôpitaux en appoint de l’état. Dans ce registre et en suivant des exemples de ce genre, la pauvreté pourrait connaitre une diminution notoire puisque le Sénégal regorge de potentialités capables de soutenir, d’appuyer tous les nécessiteux. Avec une manne financière très importante pour Trois millions d’émigrés, il est possible d’assister ceux qui sont restés au pays. Avec Un million de la Diaspora on peut se fixerQuatre milliards Cinq cent millions. A cela il faut ajouter les joueurs professionnels, les concerts, certainsnantis pour parrainer tout le Sénégal. A ce sujet la couverture maladie universelle partagée par tout le monde connaitra un accroissement fulgurant. On a certes le droit d’abuser de son avoir comme on le désire mais avec un devoir de penser aux autres.Il suffit dans ces cas de se réorganiser, de réorienter les actions, les dons à allouer pour enfin sanctionner les bienfaiteurs, les âmes généreuses à l’aide de titres bien méritants afin d’inciter les autres dans la même dynamique.
C’est l’occasion de saluer l’implication active de PAPE MODOU FALL l’actuel Directeur de l’emploi, secrétaire Général de l’association .Avec le Ministre Dame DIOP de Diourbel, ils se sont imposés aux législatives. Et envisagent de se lancer dans tout le Baol(Mbacké,Touba etc..)sans oublier l’ambassadeur, Directeur Général d’appui aux Sénégalais de l’extérieur AMADOU FRANCOIS GAYE.
Le Civisme
Son instruction était régulièrement enseignée dans les cours pédagogiques notamment à l’endroit des potaches. Il ne s’est jamais passé un seul instant sans qu’on ne voie inscrit sur le tableau noir de la classe {instruction civique} qui capte littéralement les esprits. On a la nostalgie de la reprise. De nos jours certaines nouvelles technologies pas toutes (réseaux sociaux) assombrissent l’espace. Les comportements indésirables et l’insouciance du droit d’ainesse propre à l’Afrique battent son plein pour laisser libre cour au libertinage. Nos guides religieux se trouvant être nos symboles, nos équilibres sont assaillis de tous bords sans mesure ni scrupule. Au lieu de débats contradictoires qui honorent et rehaussent la qualité de l’expression, les menaces crypto personnelles directes sont récurrentes. Avec les élections législatives et présidentielles qui se pointent à l’horizon, il faut penser à calmer les jeux pour qu’il n’y ait pas de dérapage ni d’insanités.
Aucun engagement financier ne sera exécuté, en gros il n’y aura pas de subvention à produire pour ce projet. Nous aurons des relais à travers des médias, la voix des migrants, une radio basée à Diourbel dont je suis le Directeur Général et la TFM avec Bara NDIAYE, celui qui travaille étroitement avec Ndoye BANE et KEB’S THIAM une nièce dans le même organe.
Les actions conduites pour disposer des ressources à l’endroit de la CMU, sont à rechercher d’abord ailleurs avant de disposer de nos moyens propres (pour vous et moi-même).
La Culture
La perte des valeurs culturelles, et des repères est un constat évident. Il est bon s’ouvrir à l’extérieur en enseignant Victor Hugo, Molière, Rousseau, les penseurs littéraires et philosophiques de l’occident. Toutefois il est intéressant de revisiter le passé glorieux de nos ancêtres, Thierno Sileymane BAL, Cheikh Oumar Foutiyou TALL, Ahmadou Bamba, El Hadji Malick SY, Cheikh Ibrahima NIASSE, Maba Diakhou BA, Lat Dior, Alboury NDIAYE, cardinal Hyacinthe THIANDOUM etc… Ne serait-ce que pour moi un dosage culturel. Le Président Macky SALL a merveilleusement jeté les jalons pour jouer sa partition annonçant les couleurs avec l’histoire Générale du Sénégal, cela répond tout à fait à la formule de feu Léopold Sedar SENGHOR « dialoguer c’est sortir de soi devenir un autre sans cesser d’être soi » autrement dit au rendez-vous du donner et du recevoir, chaque communauté digne de son nom devra siéger. Ceci est à intégrer dans tous les cycles d’enseignement et le Sénégal étant un Pays laïc, chaque regroupement se verra bien servi avec l’option du dialogue islamo chrétien reconnu de tous. Le patrimoine culturel local si enrichissant est à ressusciter, les archives des coins et recoins du Sénégal devant être fouillés de fond en comble pour les mettre à la disposition et à la connaissance de toute la population. L’interconnexion régionale pour découvrir les aspects spécifiques de chaque terroir crée un impact économique considérable.
L’élève de chaque site se voit replié dans son espace restreint ce qui appelle à une organisation de son déplacement dans les diverses zones. N’est pas une honte de connaitre la poire, l’agrume, la pomme bref tous les produits importés pour ignorer les locaux comme le soump, le dimb, le tôle… ce qui nécessite une assise des diversités nationales.
Conclusion
La Démarche loin d’être stationnaire se voudra itinérante et permanente par une large sensibilisation afin d’amener tout le monde à œuvrer dans cette noble cause. L’associationdéjà structurée sera présente partout, ouvrant des antennes, organisant des téléthons à gérer régulièrement par les structures Etatiques pour être soumis à leurs contrôle afin que le pays connaisse des lendemains meilleurs.
SerigneBabacar MBOUP
Président COVACCS
begecas@hotmail.com
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