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CRISE POLITIQUE AU SÉNÉGAL NÉE DU REPORT DE LA PRÉSIDENTIELLE DE FÉVRIER 2024 : Habib Sy vilipende Macky Sall à travers une lettre adressée à la communauté internationale



CRISE POLITIQUE AU SÉNÉGAL NÉE DU REPORT DE LA PRÉSIDENTIELLE DE FÉVRIER 2024 : Habib Sy vilipende Macky Sall à travers une lettre adressée à la communauté internationale

 
 
 
Alors que la tension politique sévit dans le pays avec son lot d’annonces et d’appels par-ci et par-là, le président du Parti espoir et modernité/Yaakaaru Réew Mi, Habib Sy, a écrit une note adressée à la communauté internationale. Dans sa note, le président de la conférence des leaders de Yewwi Askan Wi passe en revue les événements qui ont secoué le Sénégal en 2021 pour aboutir à cet «imbroglio constitutionnel» qui fait l’actualité au Sénégal en ce moment. L’ancien ministre d’État qui évoque «les dérives autoritaires du Président Macky Sall» dénonce tour à tour les morts enregistrés depuis 2021, le cas des nervis armés, les violations des droits des Sénégalais, des cas de tortures et de maltraitances et «autres traitements inhumains et dégradants, exercés de façon injustifiée sur de jeunes manifestants». Mais surtout l’absence d’enquêtes annoncées par le gouvernement, pour élucider les causes des nombreux morts.
 
 
 
De plus en plus isolé depuis sa décision de reporter l’élection présidentielle du 25 février 2024, le président de la République ne devrait pas être mieux vu à l’international après la lettre que l’ancien ministre d’État Habib Sy a adressée à la communauté internationale, compte tenu de la situation dramatique que traverse le Sénégal. Dans la missive, l’allié de Ousmane Sonko commence par rappeler que «depuis le mois de mars 2021, le Sénégal est entré dans une zone de turbulences politiques». Les secousses, dit-il, ont été et demeurent violentes. «Celles que nous subissons présentement font partie des plus dangereuses. Nous craignons plus que jamais le crash. C’est certainement une des raisons pour lesquelles, pour la première fois, vous avez déployé vos moyens de secours. Nous vous en sommes reconnaissants», a noté Habib Sy, ajoutant : «cependant, par devoir de mémoire, nous devons vous rappeler avoir lancé l’alerte depuis fort longtemps».
Assurant que chaque fois que de besoin, les formations politiques ont répondu à leur invitation, Habib Sy note à l’endroit de ses interlocuteurs : «vous avez tenu de nombreuses réunions collectives, ou bilatérales avec des leaders d’organisations politiques, de toutes obédiences». «La presque totalité des points relatifs au fonctionnement de la démocratie au Sénégal a été évoquée et discutée avec vous. Vous vous êtes aussi entretenus suffisamment avec certains leaders, de questions relatives à la géopolitique régionale. Des lettres et des mémorandums vous ont été adressés, au sujet d’atteintes fréquentes aux droits et aux libertés, du fait du pouvoir», lit-on sur la lettre de Habib Sy. Qui poursuit : «des partis et mouvements politiques de l’opposition ont souvent attiré votre attention et alerté sur les dérives autoritaires du Président Macky Sall.»
«Des informations et explications vous ont été largement données, concernant des arrestations arbitraires de leaders de l’opposition, ainsi que des violations de toutes sortes, manifestes et graves, de leurs droits, y compris ceux de manifester et de tenir des réunions. Vous êtes certainement au courant de tortures, violences, maltraitances et autres traitements inhumains et dégradants, exercés de façon injustifiée sur de jeunes manifestants. Actuellement des centaines parmi eux sont incarcérés dans différentes prisons du Sénégal. Des dizaines de morts ont été dénombrées. Les enquêtes annoncées par le gouvernement, pour élucider les causes sont rangées aux oubliettes. Des nervis armés ont fait irruption sur les lieux de manifestations. Le mystère demeure sur leurs origines », a-t-il écrit. 
Indiquant à l’endroit de ses interlocuteurs que des chaînes de télévisions de certains de leur États ont fait des reportages, accablant le pouvoir de Macky Sall, Habib Sy ajoute que des missions d’observation de ces pays ont formulé de multiples recommandations, en vue d’apporter des correctifs aux imperfections du processus électoral, sans suite.  « Vous êtes témoins du refus de l’administration d’appliquer des décisions de justice, en faveur d’Ousmane Sonko, leader de l’opposition. Nul besoin d’évoquer les événements récents, qui continuent de se dérouler sous l’œil de vos observateurs de l’élection présidentielle », regrette le membre de Yewwi Askan Wi, faisant savoir que le Président Macky Sall fait fi des déclarations de la Communauté internationale et africaine.
« Des manifestants dont des étudiants sont froidement abattus par balles réelles, au moment où vos observateurs internationaux sont présents sur le territoire national. Trois jeunes manifestants viennent de perdre la vie, à Saint Louis, à Dakar et à Ziguinchor. Le décompte macabre pourrait se poursuivre. Des leaders politiques, des journalistes, des femmes, des handicapés physiques sont violentés avant d’être arrêtés. La licence de la chaîne de télévision Walfadjri a été retirée au motif de reportage de manifestations violemment réprimées, avant d’être restituée, sous la pression populaire. L’internet, et particulièrement le réseau mobile, a été coupé ou perturbé pendant plusieurs heures, avant d’être rétabli plus tard, sous la pression des populations, et particulièrement du secteur privé », dénonce-t-il encore.
Sur l’élection présidentielle du 25 février 2024, Habib Sy écrit : « le chef de l’État a délibérément violé notre Constitution en décidant, unilatéralement, de proroger son mandat qui arrive à expiration le 2 avril prochain ». « Il a ainsi opéré un véritable coup d’État constitutionnel. Un coup de force par la plume, dont les conséquences peuvent être plus désastreuses que l’utilisation de la kalachnikov. Loin de s’arrêter à cette forfaiture, il a saisi l’occasion d’une sortie à travers un media étranger, pour menacer l’opposition de l’éventualité d’une prise du pouvoir par ‘’des forces organisées’’, si ses leaders ne répondaient à son invitation, à un énième dialogue. », fustige l’ancien ministre d’État, invitant ses interlocuteurs à convenir que « des principes universels et des valeurs de société pour lesquels vos États et vos peuples ont consenti d’ultimes sacrifices, parfois humains, sont violés au Sénégal. »
« Sous d’autres cieux, et en d’autres endroits, vous avez pris et appliqué, avec célérité, des mesures extrêmement contraignantes contre des chefs d’État, autres autorités civiles ou militaires, auteurs de violation de l’ordre constitutionnel de leur pays. Le président de la République du Sénégal semble être l’objet d’une exception. Le sentiment est largement partagé qu’il bénéficie d’un traitement ‘’spécial et différencié’’. Le peuple sénégalais reconnaîtra ses amis », prévient l’opposant.
 
 
 
Sidy Djimby NDAO
 
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