La baisse des prix est actée pour les denrées de première nécessité que sont le riz (non parfumé), l’huile (de palme), le sucre (cristallisé) ou le ciment (d’habitation). En attendant l’entrée en vigueur des nouveaux prix, probablement après la Tabaski, ce sont les pisse-copies et leurs congénères des télévisions de certains groupes de presse qui ne seront pas à la fête. Leurs patrons, parce que leurs comptes sont mis sous coupe réglée par le fisc, ne leur accordent pas d’avance de Tabaski. Alors que certains travailleurs de ces médias réclament plutôt leurs arriérés de salaire. Pour dire que ce secteur névralgique est vraiment dans la mélasse et les jeunes reporters veulent une remise à plat en élaguant tous les canards boiteux. En tout cas, pour une préservation du secteur qui joue un rôle crucial dans la distribution de l’information institutionnelle, l’Etat ne doit pas contribuer à son étouffement. Surtout que cette dette fiscale à l’origine des restrictions financières à l’encontre de groupes de presse concerne aussi des médias publics qui, jusque-là, n’ont pas été affectés. Alors, au lieu de continuer à taper sur ceux-là qui n’ont pas encore été touchés, il vaut mieux desserrer l’étau sur les autres et chercher une solution constructive.
Waa Ji