Entre « Serigne Ngoundou » et « Koromack », ce n’est finalement pas bonnet blanc et blanc bonnet, malgré le slogan de campagne « Sonko mooy Diomaye, Diomaye mooy Sonko ». Pour s’en assurer, imaginons un peu un renversement des rôles, c’est-à-dire que BDF soit Premier ministre et Oscar le Prési. Dans ce cas de figure, même si le président de Pastef dit être plus conciliant que le fils de Ndiaganiao, la dureté de son discours et ses menaces à peines voilées dans ses différentes sorties font bien croire le contraire. Prési BDF, reconnaissons-le, est loin de soulever des vagues dans tout ce qu’il dit. Il assume de la meilleure des manières son rôle de Prési de tous les Sunugaaliens, appelant ses concitoyens au « jub, jubbal, jubanti », un leitmotiv de rupture surtout dans les comportements. Quant au flamboyant Oscar, il endosse sans fioritures l’action de redressement et ne se gêne pas pour désigner les cibles visées dans ce cadre. Ce qui suscite une levée de bouclier de la part desdites cibles, mais aussi de tous ceux qui, sous le manteau d’acteur politique ou de la société civile, s’offusquent d’une « dictature » qu’ils subodorent dans les actes que pose le nouveau pouvoir par le biais du tout-puissant Oscar. Sauf que ce dernier n’a fait que répondre à des attaques non conventionnelles.
Waa Ji