Ça y est, ce 10 juin est à marquer d’une pierre blanche, comme le point de départ d’une ère d’opulence grâce à l’or noir. Le pétrole a jailli des puits du champ Sangomar, 100 km au large des côtes sunugaaliennes. Un gisement offshore dont l’exploitation ne pose aucun problème foncier, mais également sans aucun risque de vandalisme de ses pipelines comme cela se passe au Nigeria. Puisque les barils seront chargés à partir du FPSO Léo-Poète et distribués à travers le monde. Mais, au-delà des parts du Sunugaal à travers Petrosen, ce pétrole doit contribuer au développement du pays. Nous pensons que la Société africaine de raffinage, en plus d’assurer son approvisionnement en brut, va devoir se développer et projeter une seconde raffinerie géante pour fournir le marché intérieur et la sous-région. En termes de retombées, l’exploitation du pétrole de Sangomar doit entrainer sur la terre ferme l’éclosion d’activités initiées par les Sunugaaliens, mais aussi faire prévaloir la préférence nationale dans toute prestation ou fourniture liées à cette activité. En tout cas, un grand espoir est suscité par cette bonne nouvelle donnée par Woodside et les Sunugaaliens comptent sur leurs autorités pour une utilisation optimale de ces nouvelles ressources.
Waa Ji