D’après le ministre de l’Intérieur, Aly Ngouille Ndiaye, «la Brigade mobile des sapeurs-pompiers (Bnsp) a effectué 36.386 sorties, essentiellement pour cause d’accidents de la route, d’incendie, de noyade, d’effondrement de bâtiment et d’accidents dus par la foudre». Ces chiffres, poursuit le ministre, sont expressifs et révélateurs de la responsabilité partagée de cette situation, qui doit être diagnostiquée et solutionnée, suivant une grille de lecture objective.
Le bilan des accidents de la route durant l’année 2017
Ainsi, pour le bilan des accidents de la route enregistrés en 2017 par la Bnsp, 635 cas de décès ont été dénombrés pour 26.031 blessés et 16.156 interventions. Or en 2016, le nombre de décès était arrêté à 651, le nombre de blessés à 31.352 pour 15.772 sorties. D’ailleurs, sur les dix dernières années, 106.034 interventions ont été effectuées par la Brigade qui, à l’arrivée, a enregistré 184.842 blessés et 5024 décès, soit en moyenne, depuis 2008, près de 2 décès par jour.
Les causes d’accident enregistrées ces deux dernières années, d’origine naturelle ou du fait de l’homme, révèlent les éléments d’information suivants : pour les incendies, 46 cas de décès, dus en partie par celui survenu au Daaka de Médina Gounass, ont été enregistrés contre 22 ; quant aux accidents de baignade, 304 cas de décès contre 265 dans l’Océan Atlantique, les fleuves, lacs et autres cours d’eau ; s’agissant des effondrements, les chutes de bâtiments ont entrainé la perte de 36 vies humaines contre 17 ; enfin, concernant les causes de décès dues par la foudre, la tendance est plutôt à la baisse puisque 7 cas ont été notés contre 20 en 2016.
L’impact socioéconomique des catastrophes naturelles
Ces désastres ont un l’impact socioéconomique est considérable, selon le ministre de l’Intérieur. Quant aux populations, l’autorité ministérielle leur suggère de mettre en œuvre les meilleurs attitudes et comportements.
Vieux Père NDIAYE