Au premier semestre de 2019, les entrées et les sorties sur le territoire national sont plus importantes au niveau de l’aéroport Blaise Diagne, d’après le Bulletin semestriel sur les statistiques de la migration et de la mobilité internationale au Sénégal. Parmi les flux d’entrées et de sorties, il y a plus d’hommes que de femmes avec respectivement 64% et 36%. Et 58% des entrées et sorties sont effectuées par des individus âgés entre 25 et 44 ans.
561.353 entrées et 542.281 sorties à l’Aibd
Les statistiques de la migration et de la mobilité internationale au Sénégal au premier semestre de 2019 révèlent qu’il y a plus d’entrées que de sorties du territoire national par poste frontalier, avec un solde global de 117.875 pour un effectif total des entrées de 934.773 contre un effectif total des sorties de 816.898. Les entrées et les sorties sont plus importantes au niveau de l’Aéroport international Blaise Diagne (Aibd) avec 561.353 entrées et 542.281 sorties, soit un solde positif de 18.872. Le poste frontalier de Karang est le deuxième poste le plus important en matière de flux avec 166.313 entrées et 135.954 sorties soit un solde positif de 30.359. Le solde le plus élevé est enregistré au niveau du poste de Keur Ayib avec 163.211 entrées contre 101.783 sorties soit un solde positif de 61.428. Au niveau du poste de Rosso, il est enregistré 37.748 entrées, 32.446 sorties et un solde positif de 5302. Le poste frontalier de Goxu Mbathie a enregistré 3723 entrées et 1909 sorties, soit un solde positif de 1814. Le Port autonome de Dakar (Pad) a enregistré les plus faibles flux d’entrées et de sorties pendant le semestre avec respectivement 2425 et 2325 et un solde positif de 100.
Les hommes effectuent plus de déplacements que les femmes
Une analyse des flux d’entrées et de sorties au niveau des postes frontières sur la période de janvier à juin 2019, selon le sexe, montre que les hommes effectuent plus de déplacements que les femmes. Au total, on dénombre 1.112.420 hommes (soit 64%) contre 639.251 femmes (soit 36%) ayant effectué un déplacement. La même tendance est observée pour les entrées comme pour les sorties. Ainsi, concernant les entrées, 595.770 hommes (64%) contre 339.003 femmes (36%) sont enregistrés. Pour les sorties, sont concernées 516.650 hommes (63%) et 300.248 femmes (37%). Cependant, la distribution des effectifs par groupes d’âges montre que les entrées et les sorties suivent la même tendance. Avant 20 ans, la mobilité est relativement faible. A partir de 20 ans, la courbe est ascendante avec une forte pente, ce qui traduit une augmentation rapide des flux. Les valeurs maximales des flux concernent les personnes âgées entre 25 ans et 44 ans. Ainsi, 58% des arrivants et des sortants ont entre 25 ans et 44 ans. Au-delà de 44 ans, on note une tendance baissière des flux d’entrées et de sorties.
51% des entrées et 49% des sorties au niveau des frontières concernent des Sénégalais
Au cours du premier semestre de l’année 2019, les entrées et les sorties au niveau des frontières sont plus importantes chez les individus de nationalité sénégalaise, avec respectivement 51% et 49%. Au total, 475.622 Sénégalais sont entrés dans le territoire national et 400.538 en sont sortis. Une proportion de 22% des entrées et de 24% des sorties, soit respectivement 210.206 et 194.044, sont effectuées par des Européens, soit un solde positif de 16.162. Les ressortissants des pays de l’Afrique de l’Ouest ont enregistré 17% des entrées (155.107), et 16% des sorties (132.731), soit un solde positif de 22.376. Les entrées et les sorties effectuées par des ressortissants de l’Afrique hors Cedeao sont de l’ordre de 5%, avec 36.225 entrées et 31.653 sorties, soit un solde positif de 4572. Les ressortissants des autres pays africains ont enregistré 4% des entrées et 4% des sorties, soit 41.205 et 35.684 respectivement, d’où un solde positif de 5521. Les ressortissants du reste du monde ont fait moins d’entrées que de sorties avec 52.633 et 53.901 respectivement, soit un solde négatif de 1268.
27% des entrées motivées par des visites aux parents et amis
Les entrées au Sénégal sont liées pour 27% aux visites des parents et amis, pour 22% à des visites officielles, pour 14% aux retours des résidents, pour 11% aux vacances ou tourisme, pour 4% aux affaires, pour 3% aux conférences, pour 1% aux pèlerinages ou aux activités religieuses, et pour 1% aux soins de santé. Toutefois, 17% des entrées sont liées à d’autres motifs non élucidés. Les mêmes tendances sont observées pour les sorties du Sénégal. Elles sont dues à 22% aux visites des parents ou amis, à 18% à des voyages officiels, à 13% aux vacances ou tourisme, à 10% aux retours des résidents, à 5% aux affaires, à 2% aux conférences, à 2% aux pèlerinages ou activités religieuses, à 1% aux soins de santé, 27% des sorties sont dus à des motifs non précisés. Quant aux migrants de retour au Sénégal, les données sont fournies par l’Organisation internationale pour les Migrations (Oim). Ainsi, il ressort de ces données que l’effectif des migrants de retour au Sénégal assistés par l’Oim est de 559, soit une baisse de 54% par rapport au second semestre de l’année 2018 où un total de 1034 individus a été enregistré.
Les migrants de la tranche d’âge 18-26 ans représentent 47%
Les migrants de retour au Sénégal assistés par l’Oim au cours du premier semestre de l’année 2019 sont constitués de 521 hommes (soit 93%) et 38 femmes (soit 7%), ceci révèle une large supériorité numérique des hommes. Considérant la répartition par groupe d’âge des migrants de retour au Sénégal assistés par l’Oim, on constate une prédominance des individus de la tranche d’âge 18-26 ans avec 47%, suivis de ceux de 27-35 ans avec 33% et en troisième position ceux âgés de 36-44 ans avec 11%. Moins de 5% des migrants de retour sont âgés de 45 ans ou plus. Chez les migrants de retour au Sénégal assistés par l’Oim, 4% sont des enfants âgés entre 0 et 8 ans. Selon la zone de départ, une modification de la structure est notée entre le premier semestre de 2019 et le second semestre de 2018. Ainsi, 95% des migrants de retour au Sénégal viennent des pays africains dont 71% des pays de l’Afrique de l’Ouest et 24% des autres pays africains ; seuls 5% des migrants de retour au Sénégal assistés par l’Oim viennent d’Europe.
Pour rappel, au second semestre 2018, 96% des migrants de retour au Sénégal sont venus de pays africains (45% des pays de l’Afrique de l’Ouest et 51% des autres pays africains) ; 4% provenaient de l’Europe. Les migrants de retour au Sénégal assistés par l’Oim sont principalement originaires de la région de Kolda avec une part de 27%. Elle est suivie de la région de Dakar avec 18% et de celle de Tambacounda avec 15%. Les régions de Kaffrine, de Saint-Louis, de Fatick et de Kédougou ont chacune 1% des migrants de retour au Sénégal.
Moussa CISS
561.353 entrées et 542.281 sorties à l’Aibd
Les statistiques de la migration et de la mobilité internationale au Sénégal au premier semestre de 2019 révèlent qu’il y a plus d’entrées que de sorties du territoire national par poste frontalier, avec un solde global de 117.875 pour un effectif total des entrées de 934.773 contre un effectif total des sorties de 816.898. Les entrées et les sorties sont plus importantes au niveau de l’Aéroport international Blaise Diagne (Aibd) avec 561.353 entrées et 542.281 sorties, soit un solde positif de 18.872. Le poste frontalier de Karang est le deuxième poste le plus important en matière de flux avec 166.313 entrées et 135.954 sorties soit un solde positif de 30.359. Le solde le plus élevé est enregistré au niveau du poste de Keur Ayib avec 163.211 entrées contre 101.783 sorties soit un solde positif de 61.428. Au niveau du poste de Rosso, il est enregistré 37.748 entrées, 32.446 sorties et un solde positif de 5302. Le poste frontalier de Goxu Mbathie a enregistré 3723 entrées et 1909 sorties, soit un solde positif de 1814. Le Port autonome de Dakar (Pad) a enregistré les plus faibles flux d’entrées et de sorties pendant le semestre avec respectivement 2425 et 2325 et un solde positif de 100.
Les hommes effectuent plus de déplacements que les femmes
Une analyse des flux d’entrées et de sorties au niveau des postes frontières sur la période de janvier à juin 2019, selon le sexe, montre que les hommes effectuent plus de déplacements que les femmes. Au total, on dénombre 1.112.420 hommes (soit 64%) contre 639.251 femmes (soit 36%) ayant effectué un déplacement. La même tendance est observée pour les entrées comme pour les sorties. Ainsi, concernant les entrées, 595.770 hommes (64%) contre 339.003 femmes (36%) sont enregistrés. Pour les sorties, sont concernées 516.650 hommes (63%) et 300.248 femmes (37%). Cependant, la distribution des effectifs par groupes d’âges montre que les entrées et les sorties suivent la même tendance. Avant 20 ans, la mobilité est relativement faible. A partir de 20 ans, la courbe est ascendante avec une forte pente, ce qui traduit une augmentation rapide des flux. Les valeurs maximales des flux concernent les personnes âgées entre 25 ans et 44 ans. Ainsi, 58% des arrivants et des sortants ont entre 25 ans et 44 ans. Au-delà de 44 ans, on note une tendance baissière des flux d’entrées et de sorties.
51% des entrées et 49% des sorties au niveau des frontières concernent des Sénégalais
Au cours du premier semestre de l’année 2019, les entrées et les sorties au niveau des frontières sont plus importantes chez les individus de nationalité sénégalaise, avec respectivement 51% et 49%. Au total, 475.622 Sénégalais sont entrés dans le territoire national et 400.538 en sont sortis. Une proportion de 22% des entrées et de 24% des sorties, soit respectivement 210.206 et 194.044, sont effectuées par des Européens, soit un solde positif de 16.162. Les ressortissants des pays de l’Afrique de l’Ouest ont enregistré 17% des entrées (155.107), et 16% des sorties (132.731), soit un solde positif de 22.376. Les entrées et les sorties effectuées par des ressortissants de l’Afrique hors Cedeao sont de l’ordre de 5%, avec 36.225 entrées et 31.653 sorties, soit un solde positif de 4572. Les ressortissants des autres pays africains ont enregistré 4% des entrées et 4% des sorties, soit 41.205 et 35.684 respectivement, d’où un solde positif de 5521. Les ressortissants du reste du monde ont fait moins d’entrées que de sorties avec 52.633 et 53.901 respectivement, soit un solde négatif de 1268.
27% des entrées motivées par des visites aux parents et amis
Les entrées au Sénégal sont liées pour 27% aux visites des parents et amis, pour 22% à des visites officielles, pour 14% aux retours des résidents, pour 11% aux vacances ou tourisme, pour 4% aux affaires, pour 3% aux conférences, pour 1% aux pèlerinages ou aux activités religieuses, et pour 1% aux soins de santé. Toutefois, 17% des entrées sont liées à d’autres motifs non élucidés. Les mêmes tendances sont observées pour les sorties du Sénégal. Elles sont dues à 22% aux visites des parents ou amis, à 18% à des voyages officiels, à 13% aux vacances ou tourisme, à 10% aux retours des résidents, à 5% aux affaires, à 2% aux conférences, à 2% aux pèlerinages ou activités religieuses, à 1% aux soins de santé, 27% des sorties sont dus à des motifs non précisés. Quant aux migrants de retour au Sénégal, les données sont fournies par l’Organisation internationale pour les Migrations (Oim). Ainsi, il ressort de ces données que l’effectif des migrants de retour au Sénégal assistés par l’Oim est de 559, soit une baisse de 54% par rapport au second semestre de l’année 2018 où un total de 1034 individus a été enregistré.
Les migrants de la tranche d’âge 18-26 ans représentent 47%
Les migrants de retour au Sénégal assistés par l’Oim au cours du premier semestre de l’année 2019 sont constitués de 521 hommes (soit 93%) et 38 femmes (soit 7%), ceci révèle une large supériorité numérique des hommes. Considérant la répartition par groupe d’âge des migrants de retour au Sénégal assistés par l’Oim, on constate une prédominance des individus de la tranche d’âge 18-26 ans avec 47%, suivis de ceux de 27-35 ans avec 33% et en troisième position ceux âgés de 36-44 ans avec 11%. Moins de 5% des migrants de retour sont âgés de 45 ans ou plus. Chez les migrants de retour au Sénégal assistés par l’Oim, 4% sont des enfants âgés entre 0 et 8 ans. Selon la zone de départ, une modification de la structure est notée entre le premier semestre de 2019 et le second semestre de 2018. Ainsi, 95% des migrants de retour au Sénégal viennent des pays africains dont 71% des pays de l’Afrique de l’Ouest et 24% des autres pays africains ; seuls 5% des migrants de retour au Sénégal assistés par l’Oim viennent d’Europe.
Pour rappel, au second semestre 2018, 96% des migrants de retour au Sénégal sont venus de pays africains (45% des pays de l’Afrique de l’Ouest et 51% des autres pays africains) ; 4% provenaient de l’Europe. Les migrants de retour au Sénégal assistés par l’Oim sont principalement originaires de la région de Kolda avec une part de 27%. Elle est suivie de la région de Dakar avec 18% et de celle de Tambacounda avec 15%. Les régions de Kaffrine, de Saint-Louis, de Fatick et de Kédougou ont chacune 1% des migrants de retour au Sénégal.
Moussa CISS