A l’orée de la nouvelle année, trois questions turlupinent et touchent le régime du duo Serigne Ngoundou-Koromack, dont le leitmotiv « jub-jubal-jubanti » peine à s’incruster dans les pratiques. Il y a d’abord cette forte pression sociale liée à la pléthore d’agents dans l’administration publique. 29.000 contractuels recensés et recrutés par les ministères, alors que ce rôle revient à la Fonction publique. Dans les agences et autres directions du parapublic, l’on se rend compte qu’il y a eu réellement des recrutements clientélistes. D’où cette tension permanente dans les tâches de redressement des nouvelles autorités. L’autre question, c’est cette autre pléthore de « spécialistes » et « experts » en tout qui s’expriment sans retenue sur des sujets très techniques dont les tenants et autres sachants sont là, silencieux. Et à les entendre, l’on se dit que les textes qui nous régissent sont mal faits ou que ceux qui les appliquent sont vraiment nuls. Va savoir. Et enfin, ces affaires de finances publiques qui, à travers cette loi de finances rectificative 2024, nous montrent une réelle volonté de transparence. Car, d’ordinaire, la Lfr servait à budgétiser des ressources reçues en cours de gestion, plus qu’elle ne minorait des prévisions gonflées.
Waa Ji