Le Directeur du Samu national a lui aussi attiré l’attention sur l’évolution rapide de la maladie. Pour ce point mensuel, Pr Mamadou Diarra Bèye a axé son intervention sur la prise en charge des cas graves. A l’en croire, le Sénégal a eu 96 patients graves dont 84% à Dakar; le reste entre Touba, Ziguinchor et Tambacounda. «L’âge moyen de ces patients graves est de 61 ans, mais nous avons noté des extrémités de 37 ans et de 85 ans. Pour ces patients présentant des cas graves, les hommes sont les plus concernés, dont 5 hommes pour une femme. Toujours chez les cas graves, 9 patients sur 10 présentent des comorbidités. L’hypertension artérielle, le diabète ont été des pathologies très souvent rencontrées, mais il y a eu d'autres comme l’obésité, les problèmes respiratoires chroniques dont l’asthme», explique-t-il.
«Désormais, on privilégie dans l’hospitalisation les personnes âgées ou vulnérables»
D'après M. Bèye, parmi ces patients, 18 ont présenté au cours de leur traitement une insuffisance rénale et ils ont bénéficié de plusieurs séances de dialyse. «Les conditions de prise en charge de ces patients graves doivent être améliorées à Dakar, mais également dans les régions. Désormais, on privilégie dans l’hospitalisation les personnes âgées ou vulnérables», renseigne le Pr Bèye, qui soutient : «le combat est très loin d’être gagné et à ce titre, nous exhortons nos compatriotes qui sont suivis pour des pathologies chroniques à respecter leur rendez-vous, leur suivi dans les structures de santé, qu’elles soit publiques ou privées».
Ndèye Khady D. FALL
«Désormais, on privilégie dans l’hospitalisation les personnes âgées ou vulnérables»
D'après M. Bèye, parmi ces patients, 18 ont présenté au cours de leur traitement une insuffisance rénale et ils ont bénéficié de plusieurs séances de dialyse. «Les conditions de prise en charge de ces patients graves doivent être améliorées à Dakar, mais également dans les régions. Désormais, on privilégie dans l’hospitalisation les personnes âgées ou vulnérables», renseigne le Pr Bèye, qui soutient : «le combat est très loin d’être gagné et à ce titre, nous exhortons nos compatriotes qui sont suivis pour des pathologies chroniques à respecter leur rendez-vous, leur suivi dans les structures de santé, qu’elles soit publiques ou privées».
Ndèye Khady D. FALL