Encore un coup de génie du commissaire de police de Yeumbeul Ibrahima Diouf, alias Jack Bauer. L’officier de police judiciaire a en effet réussi à démêler l’écheveau de la rocambolesque histoire de vol d’un poste-téléviseur écran plat 32 pouces de marque Samsung, au district sanitaire de Yeumbeul Nord. Mais, après avoir coincé le médecin-cardiologue dudit district nommé I. D. avec des preuves matérielles irréfutables à l’appui, à la surprise générale, le chef de sécurité de la commune a été contraint, durant la soirée d’avant-hier, de relâcher la blouse blanche sur instructions du parquet, suite à de fortes pressions de hautes autorités sur la police.
Incroyable mais vrai. Un médecin-cardiologue nommé I.D. a été écroué vendredi dernier pour vol présumé de poste-téléviseur type écran plat 32 pouces de marque Samsung, au district sanitaire de Yeumbeul Nord où il travaille. Une arrestation-surprise du spécialiste du cœur qui a plongé toute la banlieue dakaroise dans l’émoi, notamment dans la commune où l’homme de l’art est très connu du fait de sa disponibilité, de son professionnalisme et de sa gentillesse. L’affaire a aussi laissé sans voix la direction et tout le personnel dudit district, qui ne pouvaient une seule fois imaginer un tel fait venant de leur collègue. Car toutes les pistes et autres hypothèses étaient rigoureusement dirigées contre les vigiles de l’établissement de santé.
Les vigiles, les premiers indexés
Vendredi 10 janvier 2020, les employés du district sanitaire constatent avec stupéfaction la disparition mystérieuse du poste-téléviseur écran plat de la salle d’accueil et commencent à se poser des questions. La thèse du vol commis la nuit est alors vite retenue. Les commentaires et supputations vont bon train. Mais, vu que le district est doté d’un bon dispositif de sécurité, les riverains bottent en touche la piste extérieure et privilégient celle du complot avec des complicités de l’intérieur. Tous les membres du personnel de la structure sanitaire deviennent alors de potentiels suspects. Tous les soupçons convergent vers les vigiles. Mais, voulant tirer l’affaire au clair, le chef du district rédige une lettre-plainte contre X avec ampliation aux autorités, notamment le préfet et le ministre, et l’adresse au chef de sécurité publique Diouf Bauer.
Le commissaire «Jack Bauer» monte en première ligne et diligente de main de maître l’enquête
Conscient du caractère sensible du dossier, l’officier de police judiciaire monte alors au front. Il s’entoure auparavant de toutes les précautions nécessaires légales en la matière et plonge. Déterminé à crever l’abcès, il ouvre vite une enquête, distribue des convocations et démarre les auditions sur procès-verbal avec l’ensemble du personnel du district sanitaire. Il dissèque les déclarations des personnes concernées, exploite avec méticulosité les moindres détails de l’affaire et joue à fond la carte de l’enquête «criminelle», qui se veut en principe approfondie et exhaustive. Il fait ainsi preuve de beaucoup d’ingéniosité, d’audace et surtout de professionnalisme durant toutes les différentes étapes de la procédure d’enquête préliminaire.
Le médecin en cardiologie trahi par les empreintes de ses chaussures sur sa chaise de bureau
Tel dans un scénario de reconstitution des faits, le commissaire de police débarque à la salle d’accueil du district, réunit les éléments du puzzle et tente de rejouer au millimètre près le film du vol du poste-téléviseur. Mais, dans cet exercice, un élément suspect attire l’attention du policier : la présence de la chaise de bureau du médecin-cardiologue sur les lieux, alors que ladite chaise était censée se trouver dans le bureau. Il capitalise l’indice, promène le regard sur la chaise et voit des empreintes de chaussures ressemblant à celles du cardiologue. Il le soupçonne et l’accule de questions. Ce dernier s’emmêle les pinceaux, tergiverse, craque et passe aux aveux.
Le spécialiste du cœur avoue et dit vouloir amener l’écran plat à sa nouvelle clinique à Keur Massar
Démaqué, le mis en cause reconnait les faits et se confond dans de plates excuses devant les enquêteurs. Il justifie son geste par le souci de vouloir installer l’écran plat à la clinique qu’il a ouverte récemment au quartier Aïnoumady de la commune de Keur Massar. Il regrette son acte délictuel, indique avoir amené le poste-téléviseur à ladite clinique et se dit disposé à y conduire les policiers. Mais, en cours de route pour la clinique, l’homme de l’art ravale ses propos et dit avoir laissé son butin chez lui. Les flics font demi-tour et prennent la direction de son domicile.
Le téléviseur trouvé dans sa chambre à coucher
Au cours de la perquisition des lieux, les flics pénètrent dans la chambre à coucher du médecin et y trouvent le téléviseur. Interpellé, le mis en cause se fait tout petit et affirme avoir gardé l’écran plat chez lui, en attendant d’aller l’installer à sa nouvelle clinique à Keur Massar. Mais, à peine le médecin a été gardé à vue, vendredi dernier, les enquêteurs commencent à subir de fortes pressions de la part de hautes autorités étatiques, qui tentent vaille que vaille d’extirper le mis en cause des griffes des flics. Finalement, sur instructions du parquet, le médecin-cardio a été relâché en début de soirée du samedi dernier.
Les trois situations aggravantes dans l’affaire
Et pourtant, disent nos sources, trois faits aggravants sont relevées dans l’affaire. En l’occurrence l’heure des faits (la nuit), le lieu (un établissement public) et le moyen de locomotion (véhicule). Malgré l’arrestation-libération de l’agent de santé, l’affaire continue d’alimenter les discussions dans les quartiers et suscite de l’indignation.
Vieux Père NDIAYE
Incroyable mais vrai. Un médecin-cardiologue nommé I.D. a été écroué vendredi dernier pour vol présumé de poste-téléviseur type écran plat 32 pouces de marque Samsung, au district sanitaire de Yeumbeul Nord où il travaille. Une arrestation-surprise du spécialiste du cœur qui a plongé toute la banlieue dakaroise dans l’émoi, notamment dans la commune où l’homme de l’art est très connu du fait de sa disponibilité, de son professionnalisme et de sa gentillesse. L’affaire a aussi laissé sans voix la direction et tout le personnel dudit district, qui ne pouvaient une seule fois imaginer un tel fait venant de leur collègue. Car toutes les pistes et autres hypothèses étaient rigoureusement dirigées contre les vigiles de l’établissement de santé.
Les vigiles, les premiers indexés
Vendredi 10 janvier 2020, les employés du district sanitaire constatent avec stupéfaction la disparition mystérieuse du poste-téléviseur écran plat de la salle d’accueil et commencent à se poser des questions. La thèse du vol commis la nuit est alors vite retenue. Les commentaires et supputations vont bon train. Mais, vu que le district est doté d’un bon dispositif de sécurité, les riverains bottent en touche la piste extérieure et privilégient celle du complot avec des complicités de l’intérieur. Tous les membres du personnel de la structure sanitaire deviennent alors de potentiels suspects. Tous les soupçons convergent vers les vigiles. Mais, voulant tirer l’affaire au clair, le chef du district rédige une lettre-plainte contre X avec ampliation aux autorités, notamment le préfet et le ministre, et l’adresse au chef de sécurité publique Diouf Bauer.
Le commissaire «Jack Bauer» monte en première ligne et diligente de main de maître l’enquête
Conscient du caractère sensible du dossier, l’officier de police judiciaire monte alors au front. Il s’entoure auparavant de toutes les précautions nécessaires légales en la matière et plonge. Déterminé à crever l’abcès, il ouvre vite une enquête, distribue des convocations et démarre les auditions sur procès-verbal avec l’ensemble du personnel du district sanitaire. Il dissèque les déclarations des personnes concernées, exploite avec méticulosité les moindres détails de l’affaire et joue à fond la carte de l’enquête «criminelle», qui se veut en principe approfondie et exhaustive. Il fait ainsi preuve de beaucoup d’ingéniosité, d’audace et surtout de professionnalisme durant toutes les différentes étapes de la procédure d’enquête préliminaire.
Le médecin en cardiologie trahi par les empreintes de ses chaussures sur sa chaise de bureau
Tel dans un scénario de reconstitution des faits, le commissaire de police débarque à la salle d’accueil du district, réunit les éléments du puzzle et tente de rejouer au millimètre près le film du vol du poste-téléviseur. Mais, dans cet exercice, un élément suspect attire l’attention du policier : la présence de la chaise de bureau du médecin-cardiologue sur les lieux, alors que ladite chaise était censée se trouver dans le bureau. Il capitalise l’indice, promène le regard sur la chaise et voit des empreintes de chaussures ressemblant à celles du cardiologue. Il le soupçonne et l’accule de questions. Ce dernier s’emmêle les pinceaux, tergiverse, craque et passe aux aveux.
Le spécialiste du cœur avoue et dit vouloir amener l’écran plat à sa nouvelle clinique à Keur Massar
Démaqué, le mis en cause reconnait les faits et se confond dans de plates excuses devant les enquêteurs. Il justifie son geste par le souci de vouloir installer l’écran plat à la clinique qu’il a ouverte récemment au quartier Aïnoumady de la commune de Keur Massar. Il regrette son acte délictuel, indique avoir amené le poste-téléviseur à ladite clinique et se dit disposé à y conduire les policiers. Mais, en cours de route pour la clinique, l’homme de l’art ravale ses propos et dit avoir laissé son butin chez lui. Les flics font demi-tour et prennent la direction de son domicile.
Le téléviseur trouvé dans sa chambre à coucher
Au cours de la perquisition des lieux, les flics pénètrent dans la chambre à coucher du médecin et y trouvent le téléviseur. Interpellé, le mis en cause se fait tout petit et affirme avoir gardé l’écran plat chez lui, en attendant d’aller l’installer à sa nouvelle clinique à Keur Massar. Mais, à peine le médecin a été gardé à vue, vendredi dernier, les enquêteurs commencent à subir de fortes pressions de la part de hautes autorités étatiques, qui tentent vaille que vaille d’extirper le mis en cause des griffes des flics. Finalement, sur instructions du parquet, le médecin-cardio a été relâché en début de soirée du samedi dernier.
Les trois situations aggravantes dans l’affaire
Et pourtant, disent nos sources, trois faits aggravants sont relevées dans l’affaire. En l’occurrence l’heure des faits (la nuit), le lieu (un établissement public) et le moyen de locomotion (véhicule). Malgré l’arrestation-libération de l’agent de santé, l’affaire continue d’alimenter les discussions dans les quartiers et suscite de l’indignation.
Vieux Père NDIAYE