Les responsables de l’Institution Sainte Jeanne d’arc devront reprendre leur note d’interdiction du port du voile. Dans un communiqué publié, hier, le ministre de l’Éducation nationale s’y oppose fermement. Mettant en avant la Loi fondamentale et les textes réglementant le secteur, Mamadou Talla dit à qui veut l’entendre que cette mesure n’est pas conforme à la Constitution et qu’elle ne saurait être acceptée.
Constatant que depuis quelques années, «des actes de discrimination d’ordre socioculturel» se manifestent dans l’espace scolaire, Mamadou Talla rappelle avec force que «cette situation n’est pas conforme à la Constitution, qui dispose en son article premier, que «la République du Sénégal est laïque, démocratique et sociale. Elle assure l’égalité devant la loi de tous les citoyens sans distinction d’origine, de race, de sexe, de religion. Elles respecte toutes les croyances». Et le ministre d’invoquer aussi la loi d’orientation 92-22 du 30 janvier 1991, modifiée, qui précise en son article 4, que «l’éducation nationale est laïque, elle respecte et garantit à tous les niveaux la liberté de conscience des citoyens». Dès lors, pour Mamadou Talla, «un établissement public ou privé ne peut déroger à ce principe». Et c’est si vrai, pour lui, que ces derniers, «en sollicitant l’autorisation de la tutelle, s’engagent à se conformer strictement à la réglementation officielle», telle que prescrite par les décret 98-562 du 26 juin 199, modifié, portant conditions d’ouverture et de contrôle des établissements privés. En conclusion, pour les établissements qui tenteraient de passer outre les principes et textes, Mamadou Talla assure que le ministère de l’Éducation nationale «prendra toutes les dispositions pour mettre un terme à de telles situations, en veillant à une application stricte des lois et règlements en vigueur».
Mamadou Talla sert quasiment la même réponse qu’avait servie l’ancien ministre de l’Education nationale Kalidou Diallo, quand le même problème s’était posé en 2011, au Collège Hyacinthe Thiandoum, avant de toucher d’autres établissements.
Mbaye THIANDOUM
Constatant que depuis quelques années, «des actes de discrimination d’ordre socioculturel» se manifestent dans l’espace scolaire, Mamadou Talla rappelle avec force que «cette situation n’est pas conforme à la Constitution, qui dispose en son article premier, que «la République du Sénégal est laïque, démocratique et sociale. Elle assure l’égalité devant la loi de tous les citoyens sans distinction d’origine, de race, de sexe, de religion. Elles respecte toutes les croyances». Et le ministre d’invoquer aussi la loi d’orientation 92-22 du 30 janvier 1991, modifiée, qui précise en son article 4, que «l’éducation nationale est laïque, elle respecte et garantit à tous les niveaux la liberté de conscience des citoyens». Dès lors, pour Mamadou Talla, «un établissement public ou privé ne peut déroger à ce principe». Et c’est si vrai, pour lui, que ces derniers, «en sollicitant l’autorisation de la tutelle, s’engagent à se conformer strictement à la réglementation officielle», telle que prescrite par les décret 98-562 du 26 juin 199, modifié, portant conditions d’ouverture et de contrôle des établissements privés. En conclusion, pour les établissements qui tenteraient de passer outre les principes et textes, Mamadou Talla assure que le ministère de l’Éducation nationale «prendra toutes les dispositions pour mettre un terme à de telles situations, en veillant à une application stricte des lois et règlements en vigueur».
Mamadou Talla sert quasiment la même réponse qu’avait servie l’ancien ministre de l’Education nationale Kalidou Diallo, quand le même problème s’était posé en 2011, au Collège Hyacinthe Thiandoum, avant de toucher d’autres établissements.
Mbaye THIANDOUM