«Sénégal l’histoire en marche» n’est pas une production intellectuelle. Mais plutôt une narration et commentaire des faits, selon l’auteur Abdou Latif Coulibaly. Pour vulgariser la richesse des enseignements contenus dans ce livre, les cadres républicains ont organisé une conférence-débat durant laquelle l’auteur est revenu sur les quatre grandes parties dudit livre. Assumant son compagnonnage avec le Président Sall, Abdou Latif Coulibaly a assuré que le Sénégal se porte mieux sous Macky.
Les débatteurs de l’Alliance pour la République viennent d’acquérir un nouveau guide pour une meilleure vulgarisation de la politique du chef de l’État. C’est la conviction de la Convergence des cadres républicains, qui invite par ailleurs les responsables dudit parti à s’imprégner du contenu du livre afin de mieux défendre le bilan de leur leader sur les plateaux. Saluant le courage de l’auteur, le coordonnateur des cadres républicains estime que Latif Coulibaly a toujours eu le verbe trempé dans la vérité. «Cette conférence-débat était une occasion de démontrer par la preuve que le Sénégal est en marche. Il est clair que le Sénégal des profondeurs a réellement bougé tout autant le Sénégal des urbains a aussi évolué. En gros, notre camarade nous a démontré la vision et l’ambition du président de la République», a fait savoir Abdoulaye Diouf Sarr, qui annonce par la même occasion le démarrage de leur cycle de conférences-débats.
Pour ce 12e ouvrage, le journaliste écrivain a passé en revue les réalisations du Président Macky Sall. «Cet ouvrage n’est pas une production intellectuelle, mais plutôt une narration et commentaire des faits. J’ai été membre d’un gouvernement pendant 7 ans et j’ai vu les choses bouger incontestablement partout au Sénégal», indique l’auteur de «Sénégal l’histoire en marche».
«Contrairement à ce qui se dit, il n’y avait pas de consensus autour du code électoral de 92»
Dans son livre, Abdou Latif Coulibaly dit avoir pris la parole pour témoigner sur quatre grands points. Le premier l’ayant poussé à s’interroger sur ce qui a pu agacer certains observateurs, certains membres de la société civile ainsi que l’opposition à se focaliser sur une idée selon laquelle tout le processus électoral de 2019 a été biaisé, en évoquant une rupture de consensus du code de 92. «C’est des opinions qui ne tiennent pas la route par l’analyse des faits politiques. A en croire l’ancien ministre de la Bonne gouvernance, c’est illusoire de penser que le code de 92 était consensuel. «J’étais reporter et j’ai assisté à toute la cacophonie qui s’est déroulée devant la Cour d’appel de Dakar. Même si les autorités avaient tout tenté pour que cela ne soit pas divulgué dans la presse, tout le monde savait que le pays bloquait, il a fallu de l’intervention. Il y a eu la mort du juge Babacar Sèye, et cela a continué jusqu’à la tentative de coup d’Etat de 1988», révèle M. Coulibaly, qui pense par ailleurs que cette partie de l’histoire mérite d’être connue. «Le code de 92 n’a jamais été consensuel. C’est une illusion de faire croire que le code a été consensuel. Le code électoral n’a jamais été consensuel que quand l’opposition gagne. En 2000, on n’a rien dit parce que l’opposition a gagné. Les gens oublient qu’en 2007, l’opposition avait boycotté les élections législatives», soutient Latif Coulibaly.
«Le paradoxe dans notre pays, c’est que l’on est d’accord avec les experts que quand ils enfoncent le Sénégal»
D’après ce dernier, le paradoxe avec le Sénégal, c’est que quand les experts enfoncent le Sénégal avec de mauvaises notes, c’est valable, mais dès qu’on nous donne un brevet de satisfecit, il y a problème. Pour l’auteur de «Sénégal l’histoire en marche, il est bien logique de parler des indices dans lesquels nous ne sommes pas favorables, mais il faudrait aussi afficher ceux qui nous sont favorables. «On a beau dire que la croissance ne se mange pas, mais il est clair que les différentes réalisations du Président Sall ont d’importants impacts sociaux. Qu’on l’accepte ou pas, il faut reconnaître qu’une croissance qui tourne autour de 6% n’est quasiment jamais arrivée au Sénégal», assure-t-il.
«Jamais la journaliste de BBC n’aurait osé présenter un papier pareil contre un gouvernement quelconque en Occident ; il n’y a qu’en Afrique qu’on peut avoir ce genre de papier»
Abordant la question des hydrocarbures, Abdou Latif Coulibaly a démonté l’argumentaire de la journaliste de BBC. «Je suis un journaliste d’investigation, et sans aucune prétention, j’ai fait mes études au Canada et aux États-Unis, mais je n’ai jamais vu une enquête d’une telle légèreté. On nous dit que le gouvernement sénégalais est corrompu, que le frère du Président est impliqué dans la représentation des compagnies pétrolières. Et pour couronner le tout, la journaliste veut nous faire croire que les 30% des parts de Frank Timis ont été achetés par Bp pour 10 milliards de dollars», a rappelé Latif, selon qui l’hypothèse de départ est fausse donc l’enquête est fausse. «La journaliste a été incapable de produire les contrats dans son documentaire. On l’a juste annoncé, or une enquête, c’est une déduction des preuves et il n’y a pas de preuves. Ce genre de papier, on ne peut l’avoir que dans les pays africains. Jamais la journaliste n’aurait osé présenter un papier pareil contre un gouvernement quelconque en Occident», fulmine M. Coulibaly. Poursuivant, il déclare : «là où je suis sidéré, c’est à quel point on semble croire comme des vérités bibliques les déclarations de la BBC. L’opposant qui répondait aux questions de la journaliste a eu raison de lui répondre : ‘’I can’t believe it’’, quand on lui a exposé les données», souligne Abdou Latif Coulibaly qui pense par ailleurs que c’est bien qu’il existe des mouvements comme Noo Lank, cela devrait enrichir les débats à condition qu’ils soient objectifs.
Ndèye Khady D. FALL
Les débatteurs de l’Alliance pour la République viennent d’acquérir un nouveau guide pour une meilleure vulgarisation de la politique du chef de l’État. C’est la conviction de la Convergence des cadres républicains, qui invite par ailleurs les responsables dudit parti à s’imprégner du contenu du livre afin de mieux défendre le bilan de leur leader sur les plateaux. Saluant le courage de l’auteur, le coordonnateur des cadres républicains estime que Latif Coulibaly a toujours eu le verbe trempé dans la vérité. «Cette conférence-débat était une occasion de démontrer par la preuve que le Sénégal est en marche. Il est clair que le Sénégal des profondeurs a réellement bougé tout autant le Sénégal des urbains a aussi évolué. En gros, notre camarade nous a démontré la vision et l’ambition du président de la République», a fait savoir Abdoulaye Diouf Sarr, qui annonce par la même occasion le démarrage de leur cycle de conférences-débats.
Pour ce 12e ouvrage, le journaliste écrivain a passé en revue les réalisations du Président Macky Sall. «Cet ouvrage n’est pas une production intellectuelle, mais plutôt une narration et commentaire des faits. J’ai été membre d’un gouvernement pendant 7 ans et j’ai vu les choses bouger incontestablement partout au Sénégal», indique l’auteur de «Sénégal l’histoire en marche».
«Contrairement à ce qui se dit, il n’y avait pas de consensus autour du code électoral de 92»
Dans son livre, Abdou Latif Coulibaly dit avoir pris la parole pour témoigner sur quatre grands points. Le premier l’ayant poussé à s’interroger sur ce qui a pu agacer certains observateurs, certains membres de la société civile ainsi que l’opposition à se focaliser sur une idée selon laquelle tout le processus électoral de 2019 a été biaisé, en évoquant une rupture de consensus du code de 92. «C’est des opinions qui ne tiennent pas la route par l’analyse des faits politiques. A en croire l’ancien ministre de la Bonne gouvernance, c’est illusoire de penser que le code de 92 était consensuel. «J’étais reporter et j’ai assisté à toute la cacophonie qui s’est déroulée devant la Cour d’appel de Dakar. Même si les autorités avaient tout tenté pour que cela ne soit pas divulgué dans la presse, tout le monde savait que le pays bloquait, il a fallu de l’intervention. Il y a eu la mort du juge Babacar Sèye, et cela a continué jusqu’à la tentative de coup d’Etat de 1988», révèle M. Coulibaly, qui pense par ailleurs que cette partie de l’histoire mérite d’être connue. «Le code de 92 n’a jamais été consensuel. C’est une illusion de faire croire que le code a été consensuel. Le code électoral n’a jamais été consensuel que quand l’opposition gagne. En 2000, on n’a rien dit parce que l’opposition a gagné. Les gens oublient qu’en 2007, l’opposition avait boycotté les élections législatives», soutient Latif Coulibaly.
«Le paradoxe dans notre pays, c’est que l’on est d’accord avec les experts que quand ils enfoncent le Sénégal»
D’après ce dernier, le paradoxe avec le Sénégal, c’est que quand les experts enfoncent le Sénégal avec de mauvaises notes, c’est valable, mais dès qu’on nous donne un brevet de satisfecit, il y a problème. Pour l’auteur de «Sénégal l’histoire en marche, il est bien logique de parler des indices dans lesquels nous ne sommes pas favorables, mais il faudrait aussi afficher ceux qui nous sont favorables. «On a beau dire que la croissance ne se mange pas, mais il est clair que les différentes réalisations du Président Sall ont d’importants impacts sociaux. Qu’on l’accepte ou pas, il faut reconnaître qu’une croissance qui tourne autour de 6% n’est quasiment jamais arrivée au Sénégal», assure-t-il.
«Jamais la journaliste de BBC n’aurait osé présenter un papier pareil contre un gouvernement quelconque en Occident ; il n’y a qu’en Afrique qu’on peut avoir ce genre de papier»
Abordant la question des hydrocarbures, Abdou Latif Coulibaly a démonté l’argumentaire de la journaliste de BBC. «Je suis un journaliste d’investigation, et sans aucune prétention, j’ai fait mes études au Canada et aux États-Unis, mais je n’ai jamais vu une enquête d’une telle légèreté. On nous dit que le gouvernement sénégalais est corrompu, que le frère du Président est impliqué dans la représentation des compagnies pétrolières. Et pour couronner le tout, la journaliste veut nous faire croire que les 30% des parts de Frank Timis ont été achetés par Bp pour 10 milliards de dollars», a rappelé Latif, selon qui l’hypothèse de départ est fausse donc l’enquête est fausse. «La journaliste a été incapable de produire les contrats dans son documentaire. On l’a juste annoncé, or une enquête, c’est une déduction des preuves et il n’y a pas de preuves. Ce genre de papier, on ne peut l’avoir que dans les pays africains. Jamais la journaliste n’aurait osé présenter un papier pareil contre un gouvernement quelconque en Occident», fulmine M. Coulibaly. Poursuivant, il déclare : «là où je suis sidéré, c’est à quel point on semble croire comme des vérités bibliques les déclarations de la BBC. L’opposant qui répondait aux questions de la journaliste a eu raison de lui répondre : ‘’I can’t believe it’’, quand on lui a exposé les données», souligne Abdou Latif Coulibaly qui pense par ailleurs que c’est bien qu’il existe des mouvements comme Noo Lank, cela devrait enrichir les débats à condition qu’ils soient objectifs.
Ndèye Khady D. FALL