![UN PLONGEUR DE LA MISSION D'AUDIT SOUS-MARIN DU JOOLA RÉVÈLE «Des vêtements, des bracelets, des bijoux féminins, ainsi que de nombreux ossements...» UN PLONGEUR DE LA MISSION D'AUDIT SOUS-MARIN DU JOOLA RÉVÈLE «Des vêtements, des bracelets, des bijoux féminins, ainsi que de nombreux ossements...»](https://www.jotaay.net/photo/art/default/67631645-47778760.jpg?v=1664291630)
Le 26 septembre 2002, «Le Joola», qui assurait la liaison entre Ziguinchoret Dakar se retournait en quelques minutes, avec près de deux mille passagers à son bord, pour une capacité de moins 500 personnes. Nos confrères de «Le Monde» ont révélé que l'Etat du Sénégal a commandé un audit sous-marin confié à une équipe franco-sénégalaise de plongeurs. La description de ce qui reste de ce qui a été considéré comme l’une des pires catastrophes de l’histoire maritime civile fait froid dans le dos.
20 ans après,«Le Joola» cache toujours des mystères ! Cette catastrophe surnomméepar nos confrères de Le Monde "le Titanic africain’’ suscite toujours une forte émotion chez les familles des victimes quand vint le moment de se remémorer ce drame. Ces dernières auront du mal à digérer les révélations faites par la mission d'audit commandée par l'État du Sénégal. En effet, une équipe franco-sénégalaise de plongeurs pour documenter l’état du navire a fait un audit sous-marin. Interrogé par nos confrères,Marc Langleur, membre de la mission, a décrit «une épave fortement délabrée». Des vêtements, des bracelets, des bijoux féminins, ainsi que de nombreux ossements se trouvent encore sur le sable et dans la carcasse du ferry. Marc Langleur révèle que l’épave est fortement délabrée.
Les images qui défilent dans la vidéo montrent une dégradation qu’il attribue au temps, à la faible profondeur, mais aussi à la corrosion due à l’environnent marin.«Il y a toute une partie, notamment vers l’avant, qui est en train de s’ouvrir en deux. On voit quelques hublots, la coque est retournée, on voit les hélices qui sont toujours là, présentes», dit-il. Et de poursuivre : «si on pénètre un peu à l’intérieur, on y voit des restes de véhicules qui sont à l’envers, on voit les roues en l’air, des vêtements, des objets qui appartenaient à des personnes et ensuite il y a encore beaucoup d’ossements qui gisent sur le sable».
«Le Joola» est le ferry qui assurait la navette entre la capitale sénégalaise et la région de Casamance. Il a sombré le 26 septembre 2002, ce qui a cause 1863 morts et disparus, selon le bilan officiel.
Samba THIAM