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RETOUR DES MIGRANTS ET DES DJIHADISTES: L’Afrique face à ses réels défis pour 2018



RETOUR DES MIGRANTS ET DES DJIHADISTES: L’Afrique face à ses réels défis pour 2018

Le retour des migrants de Libye ou même de ceux rapatriés d’Europe est un casse-tête pour les Etats subsahariens. Mais le gros souci viendra certainement de ces nombreux combattants africains que la débâcle subie par l’Etat islamique en Syrie et en Irak va renvoyer vers la Libye, la Somalie, les sanctuaires djihadistes du Sahel ou, pire, vers leurs pays d’origine. Des enjeux dont les pays africains doivent prendre la mesure en 2018.

L’Afrique va devoir gérer le retour de 20.000 migrants et de 6000 combattants de l’Etat islamique venant d’Irak et de Syrie. Ce, au moment où l’Union européenne se calfeutre contre les migrants, cultivant même des relations avec les réseaux mafieux des passeurs ou des vendeurs d’esclaves. Le défi est immense, pour des pays aux moyens limités et mal utilisés, dont les frontières sont plus que poreuses, qui sont souvent dépourvus des infrastructures d’accueil adéquats et dons les forces de police et militaires sont faibles en nombre et en efficacité.
Même un pays comme la France, dont on estime à 600 le nombre de djihadistes pouvant potentiellement revenir sur son territoire, semble désarmée pour gérer ces anciens combattants de Syrie et d’Irak. Pourtant, ce pays est doté de cellules de dé-radicalisation, d’un Etat de droit, d’infrastructures, etc.
Retour de 6000 anciens combattants de Daech
Quant aux Etats africains, c’est un flot de quelque 6000 combattants qui risque de les envahir. Un flot qui, principalement, va se déverser prioritairement sur la Libye qui, en proie au chaos, va servir de principale zone de repli. La Somalie sera également une destination privilégiée, tandis que la zone saharo-sahélienne, aussi large que l’Europe occidentale, sera l’exutoire par excellence. Ces mouvements déjà en cours ou à venir sont organisés par des réseaux ayant officiellement fait allégeance à l’Etat islamique comme Boko Haram mais également toute cette mouvance terroriste liée à Al-Qaïda au Maghreb et qui essaime du Nord Mali au Burkina Faso en passant par le Niger. Pour sa part, l’Organisation de l’Etat islamique (Daech) a défini trois califats en Afrique : la zone Egypte, Tchad, Soudan (califat Alkinaana), la zone Erythrée, Ethiopie, Somalie, Kenya, Ouganda (califat Habasha) (et la zone nord-africaine (Maghreb plus Sahel et Nigeria).
Le G5 Sahel obtient 240 millions d’euros pour mener la lutte
Face à cet essaimage terroriste, une riposte est menée par la force Barkhane, les casques bleus de la Minusma, la nouvelle force du G5 Sahel, un contingent américains. Mais, malgré tout, les actions terroristes se sont accrues au centre Mali, au Burkina Faso et au Niger. Les pays de la zone de front, regroupés au sein du G5 Sahel (Mauritanie, Mali, Burkina Faso, Niger, Tchad), augmentent leurs dépenses nationales de sécurité, ce qui grève sans nul doute le financement de leurs actions de développement économique et social. Et même si la force G5 Sahel tarde à devenir opérationnelle, la communauté internationale répond favorablement à ses sollicitations. Ainsi, lors d’une récente réunion de soutien au G5 Sahel, au château de la Celle-Saint-Cloud, dans la banlieue parisienne, le président Macron a annoncé que l’Union européenne a confirmé mettre 50 millions d’euros sur la table, l’Arabie Saoudite cent, les Emirats arabes unis (EAU) trente et les Etats-Unis 60 millions. Un pactole de 240 millions d’euros qui doit permettre de mettre en place les premiers éléments de cette force qui doit suppléer les forces françaises de Barkhane dont le retrait est attendu en fin 2017.
Il est évident que la menace terroriste va s’accroitre dans la bande sahélo-saharienne, avec l’arrivée de ces anciens combattants dont l’enrôlement par les mouvements djihadistes déjà actifs dans la zone semble couler de source.
20.000 migrants doivent emprunter le chemin inverse
Mais en plus de cette menace de recrudescence terroriste, les pays africains vont devoir faire face à la gestion de 20.000 migrants dont le retour dans les pays d’origine est une option que l’Union africaine dit vouloir favoriser. Et même si les vagues d’immigrants qui sombrent en mer ou déferlent sur les côtes sud de l’Europe ont régressé, c’est au profit d’un mal plus pernicieux, la réactualisation de l’esclavage en Libye et des connivences entre les réseaux mafieux, terroristes et esclavagistes.
Lors du dernier sommet UA/UE en fin novembre à Abidjan, du fait d’images dégradantes de ventes d’esclaves africains en Libye, le thème de l’immigration a été au centre des débats. Ainsi, une «Task force» africano-européenne policière et de renseignement a été une des décisions majeures. De même que l’évacuation d’urgence des migrants, mais aussi la mise en place d’une commission d’enquête de l’UA.
Promouvoir la migration intérieure au continent
En tout cas, lutter contre la migration clandestine et lutter contre le terrorisme sont les deux faces d’une même médaille pour nos pays africains. Il s’agit en fait de faire de la jeunesse une priorité, en termes d’éducation, de formation, mais surtout d’emploi. Dans nos sociétés, l’oisiveté alimente chez les jeunes le désir d’exil, pour ne pas vivre les sarcasmes des parents, mais aussi parce que ceux qui sont partis reviennent pour étaler leurs nouvelles richesses. Mais c’est quand l’aigreur envahit le jeune désœuvré qu’il est vraiment en danger, parce qu’à la merci de recruteurs capables de lui ouvrir de nouveaux horizons, tout en jouant sur sa croyance religieuse.
Aussi, comme les actions locales des Etats doivent être accompagnées d’une coordination sous-régionale et même continentale, la gestion des flux de mobilité des hommes doit être assurée par des politiques régionales favorisant les mouvements des zones africaines pauvres et surpeuplées vers les zones sous-peuplées et à fort potentiel. L’exemple du Rwanda, où le président Kagamé est prêt à recevoir 19.000 jeunes Africains, est à bien des égards à multiplier. Et ce sont ces politiques régionales qui doivent le plus bénéficier de l’appui des pays européens désireux de faire baisser la pression migratoire. Il s’agira de promouvoir des partenariats multi-acteurs qui dégagent des financements à la hauteur des enjeux avec en parallèle des projets de développement à diverses échelles territoriales. Tant que des solutions ne seront pas trouvées par les Africains, avec le soutien des partenaires européens, pour transformer les potentialités en opportunités, les jeunes se radicaliseront pour forcer les portes et faire tomber les murs ou, pire, prendre les armes et porter des ceintures d’explosifs.
Mansour Kane


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