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PLAINTE CONTRE OUSMANE TANOR DIENG ET CIE POUR FAUX ET USAGE DE FAUX: Le juge des référés convoque pour aujourd’hui



PLAINTE CONTRE OUSMANE TANOR DIENG ET CIE POUR FAUX ET USAGE DE FAUX: Le juge des référés convoque pour aujourd’hui

Les proches du maire de Dakar n’ont pas fini de mettre la pression sur Ousmane Tanor Dieng et Cie. Après Kaolack, où ils ont fini de démontrer leur force de frappe, les partisans de Khalifa Sall seront aujourd’hui au Tribunal, devant précisément le juge des référés, pour savoir ce que ce dernier va dire, par rapport à l’affaire qui les oppose à la direction du Parti socialiste. A savoir, la plainte pour faux et usage de faux que Barthélemy Dias et les autres avaient déposée.

Après Kaolack, se profile une autre paire de manches, dans le cadre de la bataille que se livrent les socialistes depuis les événements du 5 mars 2016. Il nous revient en effet que dans le cadre de la bataille de positionnement et de contrôle de l’appareil, c’est aujourd’hui que l’instance du tribunal qui a été saisie d’une plainte pour faux et usage de faux, par Barthélemy Dias et Cie, va se prononcer.
Donnera-t-il raison à Barthélemy Dias et Cie qui ont toujours soutenu que Tanor était dans le faux ? Dans la résolution qui a sanctionné leur conclave sur le thème : «Renaissance du socialisme pour de nouvelles conquêtes», ils disent (les proches du maire de Dakar) que de 2014 à nos jours, les textes ont été violés six fois. Et Babacar Abba Mbaye, qui avait la charge de lire de document, d’expliquer que «c’est cette situation inacceptable et intolérable que dénoncent des socialistes présentés à dessein comme des dissidents par la direction du parti». Selon lui, le secrétaire général est dans une logique de substituer le Sen au Bp, le Sen au Comité central (Cc), de tenter de confisquer les attributions du Cc et du Bp, d’étouffer la démocratie interne, de refuser les débats, d’exercer ainsi une gestion solitaire et autocratique du Ps et de restaurer le centralisme, une pratique bannie par les statuts. Le dessein, ajoute-t-il, de la direction et de ses affidés, «est de déconstruire le Ps, de l’achever après l’avoir plongé dans un coma artificiel». Toutes choses qui conduisent Barthélemy Dias à dire que ça ne passera pas.
Présent à la rencontre de Kaolack, à l’instar de plusieurs responsables proches du maire de Dakar, Dias dira en effet s’adresser au Président Sall. «Si Macky Sall pense une minute que par le complot d’Etat, par le mensonge d’Etat, il pourra éliminer des adversaires politiques, qu’il se le tienne pour dit ; lui-même ne sera pas candidat à la présidentielle parce que le Sénégal nous appartient. (…) Ce que nous sommes en train de faire, c’est l’avenir du Ps et du Sénégal et personne n’y changera quelque chose». Au sujet du déplacement à Kaolack, Barth de rappeler qu’ils sont en train de poursuivre un travail déjà entamé par Khalifa Ababacar Sall. Le même travail qui a valu à Khalifa Sall d’être emprisonné. «Khalifa Sall nous a demandé de poursuivre le travail qu’il avait entamé parce qu’il est conscient que le Sénégal appartient aux Sénégalais. Il est conscient que les Sénégalais savent quoi faire le moment venu et ils le feront», laisse-t-il entendre, confiant.
Madou MBODJ


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