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PLAIDOYER DE FEU CONTRE LES ORGANISATEURS: Ousmane Dia, artiste-plasticien, demande l'audit du 14e Biennale des arts de Dakar



PLAIDOYER DE FEU CONTRE LES ORGANISATEURS:  Ousmane Dia, artiste-plasticien, demande l'audit du 14e Biennale des arts de Dakar
C'est un cri de cœur qui résonne encore sur les murs de la 14e Biennale des arts de Dakar. L'événement tant attendu par les artistes et autres acteurs culturels a accouché d'une souris, selon le talentueux et célèbre plasticien sénégalais, installé en Suisse depuis 25 ans, Ousmane Dia. Avec sa toge de professeur d'arts plastiques, il a dénoncé l'organisation «chaotique» de la 14e Biennale et demandé l'audit complet de cette manifestation.
 
 
Un vent de désolation totale souffle fortement sur cette 14e Biennale après l'extinction des lanternes. A vrai dire, il n'a pas répondu aux attentes des acteurs culturels. Et c'est un tableau très sombre que le plasticien Ousmane Dia a peint en faisant le bilan de la 14e Biennale des arts de Dakar. Avec 93 sponsors et une enveloppe de 2 milliards, Ousmane Dia a fait savoir à la presse espagnole que les organisateurs de cet événement n'étaient pas à la hauteur. Et le plasticien sénégalais n'y va pas avec le dos de la cuillère. «Les organisateurs de cette 14e Biennale, qui a mis quatre ans à se préparer, n'ont pas été à la hauteur des espérances, malgré l'appui financier estimé à 2 milliards de F Cfa du chef de l'Etat en sa qualité de premier Protecteur des arts. Les budgets des éditions précédentes ont oscillé entre 500 et 700 millions. Ils ont bouleversé ce budget et trahi la noble cause des artistes. J'ai honte», a soutenu l’artiste.
Avant de pousser les pinceaux : «il est impératif d'auditer les comptes de cette 14e Biennale des arts de Dakar. Ce fiasco ne s'explique pas. Nous voulons comprendre ce qui s'est réellement passé. Un traumatisme culturel qui a traversé l'esprit de nombreux participants à cette biennale et qui continue de les hanter. Dans un contexte globalisant de mutations autour des nouveaux enjeux de l'industrialisation culturelle africaine, où le continent africain devra jouer son rôle sur la scène mondiale, cet échec au premier degré est un précédent à éviter dans les organisations futures».
 
Des œuvres vandalisées, non-respect des œuvres artistiques, des téléphones volés...
 
Sur le plan Logistique et technique, Ousmane Dia souligne que l’œuvre de Serigne Mbaye Camara se trouvait par terre le jour du vernissage de l’exposition Doxantu. Elle n’a jamais pu être montée faute d’assistance de la Direction technique de la Biennale. «Des millions dépensés pour les panneaux explicatifs des œuvres des artistes de Doxantu, panneaux qui n’ont finalement pas été installés devant les œuvres. Les seuls panneaux installés étaient retenus par des morceaux de briques, alors qu’un directeur technique a été engagé pour cela. Les commissaires étaient obligés de débourser de leurs poches pour régler certaines urgences ou régler certains honoraires imputables à la biennale...», liste, entre autres, le plasticien base en Suisse. «L’œuvre de Caroline Guèye, qui a été primée, a été vandalisée dans le cadre de l’exposition internationale ; l'installation de Mbaye Diop, œuvre également primée, a été vandalisée avec un vol de 6 téléphones qui faisaient partie de l’installation dans l’exposition internationale ; certaines œuvres de Doxantu n’ont jamais été surveillées et une partie de l’installation de l’artiste Viyé Diba a été volée ; l'œuvre de l’artiste américain d’origine jamaïcaine Yrneh Gabon a été endommagée sans aucune suite, malgré les relances de ce dernier à l’endroit de la biennale», souligne Ousmane Dia.
 
Une communication à mettre aux oubliettes, des partenaires maltraités...
 
Ousmane Dia poursuit ses complaintes en soulignant que les collaborateurs du Secrétariat général étaient à bout de souffle face au manque de professionnalisme constaté, sans parler d’énormes problèmes dans la communication. Des critères obsolètes pour la sélection des œuvres à primer en passant par des médiateurs culturels qui ont travaillé tous les jours pendant plus d’un mois, de 9h à 19h y compris les samedis et les dimanches pour percevoir un salaire de 50.000 francs Cfa..., Ousmane Dia rappelle aussi «une non implication des agents du ministère de la Culture et une non implication des artistes et acteurs culturels des quatorze régions de notre pays». Pour couronner le tout, Ousmane Dia fait remarquer que des partenaires ont été mal traités à l’exemple de «La Casamançaise» qui était le partenaire en eau alors que cette marque n’a été vue ni à la soirée de gala ni dans les conférences.
Samba THIAM
 
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