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FLUX FINANCIERS ILLICITES EN PROVENANCE D’AFRIQUE: Une perte estimée à 73 milliards de dollars par an



FLUX FINANCIERS ILLICITES EN PROVENANCE D’AFRIQUE: Une perte estimée à 73 milliards de dollars par an
 
«Gagner la lutte contre les flux financiers illicites (Ffi) en provenance d’Afrique : quelle est la prochaine étape» ? C’est le thème du séminaire de deux jours qui s’est ouvert, hier, au King Fahd Palace, à l’initiative de l’Ong TrustAfrica. Une occasion de mieux faire connaitre ce phénomène, qui fait perdre au continent africain 73 milliards de dollars par an, soit plus du double de l’aide publique au développement ; mais aussi de trouver les voies et moyens pour lutter contre ce phénomène qui plombe le développement de l’Afrique. 
 
 
 
Les pays africains subissent des pertes énormes dues aux flux financiers illicites (Ffi). Il s’agit essentiellement de la circulation de capitaux masqués et d’autres formes de richesses, d’une juridiction nationale à une autre, dans l’intention de tromper les autorités nationales compétentes et d’éviter de payer des redevances obligatoires. C’est dans ce contexte que la capitale sénégalaise abrite, depuis hier, un séminaire organisé par l’Organisation non-gouvernementale TrustAfrica pour faire le point sur ces flux financiers illicites, mais également élaborer des stratégies afin d’intensifier les efforts de lutte contre le phénomène. En effet, selon une étude du rapport du panel de haut niveau présidé par l’ancien Président sud-africain Thabo Mbéki, le continent africain perdait au moins 50 milliards de dollars par an, du fait des flux financiers illicites. Ce qui constitue «une énorme sous-estimation», selon ledit rapport, étant donné que les méthodologies utilisées n’avaient pas pris en compte les importants mouvements de capitaux, la mauvaise estimation des coûts dans les services ainsi que les différents types de blanchiment d’argent. Or, selon Oumar Diallo, directeur de la Monnaie et représentant du ministère de l’Économie, des Finances et du Plan, ce montant représente «le double de l’aide publique au développement» que reçoit le continent africain chaque année. 
 
 
«Les flux financiers illicites font partie des phénomènes qui appauvrissent le continent»
 
 
Ainsi, de l’avis du secrétaire exécutif de l’Ong TrustAfrica, Ibrahima Sall, ce montant a été considérablement revu à la hausse, deux ans plus tard, par une autre étude qui fait désormais état de 73 milliards de dollars par an de flux financiers illicites en provenance d’Afrique. Ce qui lui fait dire que l’Afrique est le continent des paradoxes. «Nous avons le continent le plus riche du point de vue de sa population et de ses ressources de toutes sortes, mais c’est le continent qui concentre le plus grand nombre de démunis et de pauvres», fait-il remarquer, avant de se désoler de constater que les ressources qui devaient servir à changer la vie de cette population sont concentrées ailleurs ou très mal redistribuées. Pendant ce temps, ajoute M. Sall, l’on parle de pays à forte croissance économique dans le continent. «Ce qui est bien ! Mais, il faudrait voir de quelle manière cette croissance est structurée. Il y a un problème de répartition et d’appropriation des ressources et les flux financiers illicites font partie des phénomènes qui appauvrissent le continent, de manière que les ressources ne servent plus à améliorer les conditions de vie des populations», souligne le secrétaire exécutif de TrustAfrica, qui rapporte que ces flux financiers illicites peuvent être à l’origine de la montée de la frustration des populations, car les ressources qui devaient servir à financer le développement sont perdues. Toutes choses qui font dire à la présidente de cette organisation, Coumba Touré, que les gouvernants doivent faire en sorte que les richesses du continent aillent vers les priorités de ce continent. 
Aussi, selon le représentant du ministre de l’Économie et des Finances, pour lutter contre les flux financiers illicites, il faudra relever un certain nombre de défis. D’abord, il faut parvenir, dit-il, à retracer, à suivre et à arrêter les flux financiers illicites dont les destinations changent tout le temps, avant de voir dans quelle mesure rapatrier ces flux financiers afin de les utiliser pour financer le développement. Ce qui passe, à l’en croire, par des réformes sur le plan de la règlementation des investissements et de la fiscalité. En ce qui concerne le Sénégal, Oumar Diallo révèle que des mesures ont été prises pour relever ces défis sur le plan national et communautaire. Ce qui permettra de stopper l’hémorragie des flux financiers illicites. Seulement, les gouvernements, plaide l’émissaire du ministre Amadou Ba, auront besoin du concours de la société civile, des groupes de réflexion et du secteur privé dont certaines entreprises, note-t-il, sont impliquées dans les flux financiers illicites.
Moussa CISS
 
 


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