La résolution introduite hier à l’Assemblée générale Des Nations-Unies portant sur la suspension de la Russie du Conseil des droits de l’homme a été finalement adoptée. Avec 24 voix pour sur les 93, le texte qui nécessitait les deux-tiers (sans tenir compte des abstentions) est donc passé, mais avec un message fort des non-alignés.
L'Assemblée générale des Nations-Unies a voté hier la suspension de la Fédération de Russie du Conseil des droits de l’homme de l’Onu. Mais, contrairement aux resolutions precedents, le texte est passé sans un grand soutien. Car 58 pays membres de l’organisation dont le Sénégal ont choisi de s’abstenir. Ce qui semble insinuer pour eux que la suspension de la Russie des instances de l’Onu, notamment de son Conseil des droits de l’homme, ne fera que fragiliser la recherche de solution par voie diplomatique. Mais, il est aussi important d’admettre que cette proposition de suspendre la Russie basée sur des supposés crimes de guerre notés dans la plupart des régions de l’Ukraine est aussi légitime. Car, tout pays responsible de cette situation qui tend vers un génocide ne peut mériter un siège au Conseil des droits de l’homme de Genève. Seulement, dans la forme et la demarche, la plupart de ces abstentionnistes comme le Sénégal pensent que l’exclusion de la Russie de ce Conseil ne garantit pas l’arrêt de la guerre.
Le Sénégal a adopté une position cohérente pour que les responsabilités soient situées concernant les manquements aux droits de l’homme durant cette guerre.
Rappelons qu’au mois de mars dernier, le Sénégal avait voté favorablement pour la mise sur pied d’une commission internationale indépendante enquêtant sur les éventuels manquements aux droits de l’homme en Ukraine. Aujourd’hui, si notre pays a voulu s’abstenir contre la suspension de la Russie au Conseil des droits de l’homme, cela conforte sa position de laisser cette nouvelle commission enquêter jusqu’au bout avant une quelconque sanction de la communauté internationale.
L’Assemblée générale des Nations Unies, qui élit les membres du Conseil des droits de l’homme, a suspendu par le passé un seul autre pays, la Libye, qui est aujourd’hui réhabilitée.
Ahmadou Ben CheikhKANE
(Correspondant permanent à New York)
L'Assemblée générale des Nations-Unies a voté hier la suspension de la Fédération de Russie du Conseil des droits de l’homme de l’Onu. Mais, contrairement aux resolutions precedents, le texte est passé sans un grand soutien. Car 58 pays membres de l’organisation dont le Sénégal ont choisi de s’abstenir. Ce qui semble insinuer pour eux que la suspension de la Russie des instances de l’Onu, notamment de son Conseil des droits de l’homme, ne fera que fragiliser la recherche de solution par voie diplomatique. Mais, il est aussi important d’admettre que cette proposition de suspendre la Russie basée sur des supposés crimes de guerre notés dans la plupart des régions de l’Ukraine est aussi légitime. Car, tout pays responsible de cette situation qui tend vers un génocide ne peut mériter un siège au Conseil des droits de l’homme de Genève. Seulement, dans la forme et la demarche, la plupart de ces abstentionnistes comme le Sénégal pensent que l’exclusion de la Russie de ce Conseil ne garantit pas l’arrêt de la guerre.
Le Sénégal a adopté une position cohérente pour que les responsabilités soient situées concernant les manquements aux droits de l’homme durant cette guerre.
Rappelons qu’au mois de mars dernier, le Sénégal avait voté favorablement pour la mise sur pied d’une commission internationale indépendante enquêtant sur les éventuels manquements aux droits de l’homme en Ukraine. Aujourd’hui, si notre pays a voulu s’abstenir contre la suspension de la Russie au Conseil des droits de l’homme, cela conforte sa position de laisser cette nouvelle commission enquêter jusqu’au bout avant une quelconque sanction de la communauté internationale.
L’Assemblée générale des Nations Unies, qui élit les membres du Conseil des droits de l’homme, a suspendu par le passé un seul autre pays, la Libye, qui est aujourd’hui réhabilitée.
Ahmadou Ben CheikhKANE
(Correspondant permanent à New York)