Des échanges avec notre confrère et son conseil juridique, il ressort ce qui suit :
– Cheikh Yerim Seck est accusé d’avoir divulgué des informations qui sont contradictoires avec le contenu d’un Procès Verbal d’enquête de l’affaire dite « Batiplus ».
– Son audition a essentiellement tourné sur la source de ces dites informations et les preuves y afférentes
Le Synpics qui marque toute sa solidarité au journaliste Cheikh Yerim Seck, voudrait rappeler quelques règles de base en matière de droits des journalistes :
– La Protection des sources d’information du journaliste est la base de la liberté de presse et constitue un pilier essentiel de la déontologie journalistique. Par conséquent il ne saurait, en aucune manière, être demandé à un journaliste de trahir ses sources.
– De même, la preuve d’une information liée à une source à protéger, ne saurait également être exigée à un journaliste.
Demander donc au journaliste Cheikh Yérim Seck, l’origine de ses propos est en totale contradiction avec la liberté de la presse. C’est une démarche inopportune d’autant plus que l’affaire pour laquelle le journaliste est entendu, est pendante devant la justice et fait déjà l’objet de plusieurs traitements dans les médias.
Le Synpics, en rapport avec la Fédération Internationale des Journalistes, Reporter Sans Frontières et le CPJ suit cette affaire avec beaucoup d’intérêt et fera du respect de la liberté de la presse son objectif.
Fait à Dakar le 16 juin 2020
Pour le Bureau Executif National
Le Secrétaire Général
Bamba Kassé »
– Cheikh Yerim Seck est accusé d’avoir divulgué des informations qui sont contradictoires avec le contenu d’un Procès Verbal d’enquête de l’affaire dite « Batiplus ».
– Son audition a essentiellement tourné sur la source de ces dites informations et les preuves y afférentes
Le Synpics qui marque toute sa solidarité au journaliste Cheikh Yerim Seck, voudrait rappeler quelques règles de base en matière de droits des journalistes :
– La Protection des sources d’information du journaliste est la base de la liberté de presse et constitue un pilier essentiel de la déontologie journalistique. Par conséquent il ne saurait, en aucune manière, être demandé à un journaliste de trahir ses sources.
– De même, la preuve d’une information liée à une source à protéger, ne saurait également être exigée à un journaliste.
Demander donc au journaliste Cheikh Yérim Seck, l’origine de ses propos est en totale contradiction avec la liberté de la presse. C’est une démarche inopportune d’autant plus que l’affaire pour laquelle le journaliste est entendu, est pendante devant la justice et fait déjà l’objet de plusieurs traitements dans les médias.
Le Synpics, en rapport avec la Fédération Internationale des Journalistes, Reporter Sans Frontières et le CPJ suit cette affaire avec beaucoup d’intérêt et fera du respect de la liberté de la presse son objectif.
Fait à Dakar le 16 juin 2020
Pour le Bureau Executif National
Le Secrétaire Général
Bamba Kassé »