Le couvre-feu pourrait être bientôt étendu. Le chef de l’Etat l’a affirmé hier dans un entretien avec les chaines France 24 et Rfi. S’inquiétant de la montée des cas communautaires qui ont fait un décès hier, Macky Sall n’exclut pas de corser les mesures, avec un confinement total si la situation l’exige. Pour le moment, il préfère que l’on veille au respect des mesures édictées et se dit satisfait des résultats du corps médical.
Même si la situation est jusque-là plus ou moins maitrisée, la pandémie du coronavirus avance au Sénégal. Et la plus grande inquiétude vient des cas communautaires, dont l’un est décédé hier (3e décès) et qui prouvent que le virus circule dans le pays. Pour mieux lutter contre cette propagation, le chef de l’Etat qui a opté pour des mesures graduelles n’hésiterait pas à allonger la durée du couvre-feu. «Certainement, avec les nouveaux cas communautaires, nous allons réajuster les horaires du couvre-feu pour les remonter un peu plus de 18 heures et un peu plus tard à 7 heures du matin», a révélé le chef de l’Etat dans un entretien avec France 24 et Rfi. Non sans rappeler que «la première mesure était la fermeture des écoles, des aéroports et le port maritime», avant de passer à l’état d'urgence et au couvre-feu (20 heures à 6 heures du matin). En plus de corser le couvre-feu, Macky Sall pourrait même décréter le confinement total si les efforts de sensibilisation et de protection actuels ne donnent pas les effets escomptés. «La communication au niveau des communautés est très importante. Si toutefois cela ne suffit pas, en fonction de l'évolution de la maladie, nous n'excluons pas d'aller vers des mesures plus fortes. Mais en attendant, j'avais souhaité confiner d'abord totalement tous les contacts avec les malades, plutôt que de confiner la population. Mais si demain on devrait y arriver, on le ferait. Tout dépendra de l'évolution de la maladie», explique le Président Sall.
«Nous avons une courbe de guérison remarquable…»
Qui se félicite de la gestion de la pandémie au Sénégal, notamment dans son volet sanitaire, où aujourd’hui le nombre de malades guéris est plus important que celui de malades sous traitement. «Nous avons une courbe de guérison remarquable. Le nombre de guéris a dépassé le nombre de malades sous traitement et cette courbe progresse. C’est un rythme assez positif si l’on considère le nombre de décès dans un certain nombre de pays», soutient-il. Et d’expliquer les bons résultats du Sénégal par plusieurs facteurs, notamment la précocité des mesures d’endiguement, la prise en charge précoce dans les établissements sanitaires, la jeunesse de la population.
«Débat sur la chloroquine : le plus important, c’est de guérir les malades»
Qui a donné son avis à propos du débat sur l’utilisation de la chloroquine dans le traitement des patients. «Aujourd’hui on parle d’urgence sanitaire, de pandémie qui fait des ravages. Je pense que pour des professionnels qui ont des malades entre les mains et qui doivent les soigner, alors que la chloroquine a fait des résultats, le débat peut certainement se poursuivre, mais le plus important, c’est de guérir les malades. Quand on a une crise comme celle-là, on peut voir ce qui peut soigner d’abord les malades, après la polémique peut se poursuivre», dit-il. «Je dois saluer le travail du professeur Didier Raoult et je suis d’autant plus heureux que c’est un natif de Dakar et donc du Sénégal. Et qui continue d’ailleurs de travailler avec nos scientifiques à travers ses laboratoires».
Mbaye THIANDOUM
Même si la situation est jusque-là plus ou moins maitrisée, la pandémie du coronavirus avance au Sénégal. Et la plus grande inquiétude vient des cas communautaires, dont l’un est décédé hier (3e décès) et qui prouvent que le virus circule dans le pays. Pour mieux lutter contre cette propagation, le chef de l’Etat qui a opté pour des mesures graduelles n’hésiterait pas à allonger la durée du couvre-feu. «Certainement, avec les nouveaux cas communautaires, nous allons réajuster les horaires du couvre-feu pour les remonter un peu plus de 18 heures et un peu plus tard à 7 heures du matin», a révélé le chef de l’Etat dans un entretien avec France 24 et Rfi. Non sans rappeler que «la première mesure était la fermeture des écoles, des aéroports et le port maritime», avant de passer à l’état d'urgence et au couvre-feu (20 heures à 6 heures du matin). En plus de corser le couvre-feu, Macky Sall pourrait même décréter le confinement total si les efforts de sensibilisation et de protection actuels ne donnent pas les effets escomptés. «La communication au niveau des communautés est très importante. Si toutefois cela ne suffit pas, en fonction de l'évolution de la maladie, nous n'excluons pas d'aller vers des mesures plus fortes. Mais en attendant, j'avais souhaité confiner d'abord totalement tous les contacts avec les malades, plutôt que de confiner la population. Mais si demain on devrait y arriver, on le ferait. Tout dépendra de l'évolution de la maladie», explique le Président Sall.
«Nous avons une courbe de guérison remarquable…»
Qui se félicite de la gestion de la pandémie au Sénégal, notamment dans son volet sanitaire, où aujourd’hui le nombre de malades guéris est plus important que celui de malades sous traitement. «Nous avons une courbe de guérison remarquable. Le nombre de guéris a dépassé le nombre de malades sous traitement et cette courbe progresse. C’est un rythme assez positif si l’on considère le nombre de décès dans un certain nombre de pays», soutient-il. Et d’expliquer les bons résultats du Sénégal par plusieurs facteurs, notamment la précocité des mesures d’endiguement, la prise en charge précoce dans les établissements sanitaires, la jeunesse de la population.
«Débat sur la chloroquine : le plus important, c’est de guérir les malades»
Qui a donné son avis à propos du débat sur l’utilisation de la chloroquine dans le traitement des patients. «Aujourd’hui on parle d’urgence sanitaire, de pandémie qui fait des ravages. Je pense que pour des professionnels qui ont des malades entre les mains et qui doivent les soigner, alors que la chloroquine a fait des résultats, le débat peut certainement se poursuivre, mais le plus important, c’est de guérir les malades. Quand on a une crise comme celle-là, on peut voir ce qui peut soigner d’abord les malades, après la polémique peut se poursuivre», dit-il. «Je dois saluer le travail du professeur Didier Raoult et je suis d’autant plus heureux que c’est un natif de Dakar et donc du Sénégal. Et qui continue d’ailleurs de travailler avec nos scientifiques à travers ses laboratoires».
Mbaye THIANDOUM